C’est au cinéma CGR Centre de Bayonne que sera projeté le jeudi 15 novembre à 20h le film « Le Cœur de l'Homme », ce « docu-fiction » d’Eric Esau avec Robert Fleet, Serena Karnagy et Justin Torrence. Il s'agit d'un conte intemporel sur la poursuite incessante du père envers son fils, à travers l’évocation poétique de la parabole du Fils Prodigue, entremêlé de témoignages émouvants de plusieurs leaders d'opinion (William Paul Young, auteur du best-seller « La Cabane », le psychothérapeute Dan Allender spécialisé dans la restauration après le traumatisme d’un abus sexuel, l’artiste de hip-hop Jackie Hill Perry) sur l’addiction sexuelle, les comportements compulsifs, les doubles vies, le secret, la quête d’identité et la honte. D’après ses réalisateurs, ce docu-fiction est une « invitation à laisser derrière soi une manière de penser une relation à Dieu et aux autres trop souvent abîmée par une religiosité moralisatrice, et révèle le cœur compatissant de Dieu le Père pour ses fils et ses filles, illuminant une vérité multiséculaire : la honte n'est pas une barrière à l'amour de Dieu, mais un pont vers la transformation absolue, la victoire, la liberté et l'espoir ». De manière assez inédite, ce film – qui est un mélange de genres, à la fois une parabole en fiction poétique, des témoignages, des enseignements - rejoint profondément chaque être humain dans ce qu’il a de plus intime : « Vous verrez, c’est assez « fort », au sens où cela peut vous remuer », relatent quelques spectateurs qui ont vu l’œuvre en avant-première. Car les témoignages qui s’y expriment sont très profonds, très intimes, parfois brutaux. Ils peuvent déstabiliser. C’est sans doute l’un des buts, car ainsi on peut se poser de bonnes questions… Mais il ne s’agit en rien d’accuser qui que ce soit. Le but est exactement inverse de l’accusation, c’est d’indiquer où est la libération. Ce sont des témoignages de « frères » et de « sœurs » qui ont découvert ce chemin de vie, et veulent l’indiquer à d’autres.
Eric Esau était un élève du secondaire qui s'était habitué à faire des films avec la caméra vidéo de ses parents, du style « cassettes VHS » pour enregistrer des films faits maison. Ayant pratiqué la réalisation de films avec un groupe d’amis qui ont grandi avec la technologie, il a trouvé sa vocation quand ils ont partagé un film ressemblant à « Pilgrim's Progress » lors d’une cérémonie paroissiale. Après avoir partagé un sermon sur le film avec les six cents étudiants, Esaü a été approché par trois étudiants qui ont trouvé le film émouvant : « Cette fille est venue en pleurant et m'a dit qu'elle venait juste de ressentir ce lien avec Dieu à cause du film », avait raconté Esaü qui se rappelait que « pendant ses études au lycée, elle évoquait périodiquement comment cela l'avait touchée. J'ai alors réalisé que je pouvais partager quelque chose avec un public de masse pouvant être indépendant de moi et qu'ils pouvaient être émus de voir Dieu : - Vous pouvez soit faire quelque chose de destructeur de la vie ou vous pouvez faire quelque chose qui pointe les gens vers le ciel ». Dans leur jeunesse, quand Eric Esau et son ami de classe Jason Pamer fréquentaient la même école, ils avaient décidé de réaliser leur rêve en faisant « des films qui changeraient le monde ». Et c’est à la veille de leurs trente ans que ces deux jeunes hommes avaient réalisé « Rape for Profit », un documentaire saisissant qui dénonçait la prostitution et la traite des êtres humains dans la région de Seattle. L’époque où ils avaient rencontré Tony Anderson qui composera plus tard la partition musicale de « The Heart of Man » (Le Cœur de l'Homme)…
Projection du film « Le Cœur de l'Homme » d’Eric Esau au cinéma CGR Centre de Bayonne le 15 novembre à 20h.