Jusqu'au 30 novembre, les peintures Odile Vichot et les sculptures d'Iza se croisent à la galerie des Corsaires.
Attachée à sa région du Pays Basque et ses magnifiques paysages et lumières, Odile Vichot n’a de cesse d’en ressortir ses richesses à travers sa palette. Dans la peinture qu’elle réalise, c’est dans la tradition toujours présente, mais aussi dans la modernité, que la nature est remodelée.
Parfois, selon l’instant vécu, elle se promène de la réalité à l’abstrait. Elle ressent à travers les saisons, les éclairages, les points de vue et de temps à autre, la présence de l’homme, qui a marqué son impact. C’est donc du Pays Basque, sa terre depuis toujours, que vient son inspiration. Mais aussi à travers les voyages dans le monde qu'elle découvre encore et encore.
En accord avec sa curiosité, elle se sent libre d’utiliser toutes sortes d’outils, pinceaux, raclettes, couteaux, éponges… Et d'autres. Elle travaille sur ses créations à l’acrylique mixée parfois au pastel, charbon, collage. Quant aux supports, ce sera plutôt la toile, parfois le bois ou le papier. Son bonheur, c’est de pouvoir partager la beauté du monde avec d’autres.
Sculptrice autodidacte, IZA a longtemps été sensibilisée à la lumière. En effet, ses nombreuses années passées sur les plateaux de cinéma ont fortement influencé ses œuvres qui s’inspirent des décors en studio qui prennent vie avec la lumière.
De même, devant un bâtiment détruit, une ruine, elle s’interroge sur le passé, sur ce vide dans lequel la lumière se faufile. Construisant du déconstruit, ses œuvres architecturales sont maîtrisées jusqu’au moment où le hasard (la cuisson) veut sa part de gâteau. A cette dernière étape, la pièce revêt son habit... Un morceau qui se détache, se fendille, c’est chamboule tout… juste un clin d’œil pour rappeler que rien n’est acquis, tout est possible. Plusieurs étapes dans l’évolution de ses œuvres, IZA a d’abord cherché la transparence dans ses premières œuvres, puis vint la phase des escaliers, des escaliers qui mènent nulle part, espoir, paradis… qui sait, mais toujours vers la lumière. Et enfin, dernièrement, elle a eu envie de remplir ce vide par une pièce de couleur préalablement émaillée enfermant un mystère.
La tour de Babel fait aussi partie de son œuvre, un bâtiment ou l’imagination est illimitée, symbole de la liberté. Vernissage vendredi 22 novembre à 18h Galerie des Corsaires 16, rue Pontrique à Bayonne
Entrée libre, ouvert du lundi au samedi de 15h30 à 19h30.