Le moins que l’on puisse dire est que Vincent Cassel est un habitué de la région, entre le surf à Guéthary et le golf de Chantaco, il y a une bonne décennie, « du temps de Monica Bellucci », jusqu’à l’actuel festival « Onda Carioca », rendez-vous consacré au meilleur de la scène musicale brésilienne, notre artiste s’étant entiché du Brésil et de sa culture où il a pris ses quartiers à Rio de Janeiro. Rien d’étonnant, donc, qu’il ait accepté d’être l’invité-vedette de la soirée exceptionnelle au cinéma « Le Sélect » jeudi 14 septembre, au cours de laquelle sera présenté en avant-première le deuxième long métrage d’Édouard Deluc, « Gauguin, voyage de Tahiti ». On découvrira ainsi Vincent Cassel barbu et chevelu dans la peau de ce grand peintre postimpressionniste né en 1848 à Paris et mort en 1903 aux îles Marquises, considéré comme l'un des artistes français majeurs du XIXe siècle, et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne avec Munch et Cézanne. Le film relate le premier voyage de Paul Gauguin en Polynésie française. C'était en 1890. Installé à Mataiea, le peintre a rencontré une jeune et belle Polynésienne dont il est tombé fou amoureux, idylle passionnelle mais tragique qui constitue la trame du film. Produit par Move Movie, distribué par Studiocanal, le film sortira en salles le 20 septembre prochain. Mais auparavant, en ce jeudi 14 septembre à 20h, à l’occasion de la projection en avant-première de « Gauguin, voyage de Tahiti » en présence de Vincent Cassel accompagné du réalisateur Edouard Deluc et du producteur Bruno Lévy, c’est le programme du 4e Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz – du 3 au 7 octobre - qui sera révélé !
La billetterie pour la Soirée d’Avant Festival du jeudi 14 septembre est ouverte (prix des places : 7€ / abonnés 5,50€).
La danse au cinéma
Il s’agit d’une Ciné-conférence que Jean Louis Requena donnera le mercredi 13 septembre à 17h à la Médiathèque de Biarritz, dans le cadre du festival « Le Temps d’Aimer la Danse ».
« Pas de deux » discret ou chorégraphie hollywoodienne avec Fred Astaire et Ginger Rogers, sans oublier les grands classiques du studio MGM avec Gene Kelly et Cyd Charisse, ou même les films « mélodramatiques », tel « West-Side Story », la danse s’est régulièrement invitée au cinéma dès 1895. Les deux arts plastiques, danse et cinéma, se conjuguent avec plus ou moins de réussite dans de nombreux films tout au long de l'histoire du cinéma. Jean-Louis Réquéna, spécialiste reconnu du Septième Art entraînera le public dans une promenade au long de ces films que la danse a marqués de son empreinte.
La chanteuse Barbara en exergue
Le vendredi 15 septembre à 20h, ciné-concert aux Variétés à Hendaye avec la chanteuse Florence Audap et le guitariste de jazz Eric Lecordier qui recréeront l’univers de la mythique Barbara.
Concert suivi à 21 h du Film "Barbara" : une actrice va jouer Barbara, le tournage va commencer bientôt. Elle travaille son personnage, la voix, les chansons, les partitions, les gestes, le tricot, les scènes à apprendre, ça va, ça avance, ça grandit, ça l'envahit même. Le réalisateur aussi travaille, par ses rencontres, par les archives, la musique, il se laisse submerger, envahir comme elle, par elle... Prix 7€ (Vendredi 22 septembre à 20 h 30 au « Sélect » à Saint-Jean-de-Luz et le lendemain samedi 23 septembre au « Saleys » à Salies-de-Béarn avec apéritif-concert au Casino - 12 €).
Le cinéma basque, du festival Mintzalasai au Zinemaldia donostiar
Pendant le mois de septembre, les villes de Bayonne, Anglet et Biarritz accueillent la sixième édition des journées Mintzalasai. Ateliers, visites, initiations, spectacles, portes ouvertes, fête... Et cinéma ! Après « Ernest et Celestine », histoire d'une amitié entre un ours et une souris, le cinéma l'Atalante de Bayonne programme « El mayorazgo de Basterretxe », programmé le 14 septembre, à 20h45. Il s’agit d’un long métrage basque réalisé en 1928, au temps du cinéma muet, mais les musiciens Ana Belén Garcia et Thierry Biscary lui donneront une expression musicale grâce à leurs mélodies mélangeant piano, percussions et chant.
A partir d'une idée de Pierre Lhande, jésuite souletin - également prédicateur à la radio, écrivain en français et en basque, et un des fondateurs en 1919 de l’Académie de la langue basque Euskaltzaindia - le scénario a été écrit par les deux frères Mauro et Víctor Azkona, qui étaient en même temps les producteurs. Victor était également responsable de la photographie.
Le film décrit la famille Basterretxe qui vit heureuse dans sa maison du village imaginaire d'Aizgorri. Maritxu, la fille (Margarita Arregi), est amoureuse de Txomin (Orlando Villafranca / Francisco Veintemillas). Josetxu, le fils (Eduardo Morata), est attiré par la mer. Cette passion du fils profite à D. Timoteo, l'usurier (Víctor Barguillo), qui, à travers lui, veut prendre possession du hameau de Basterretxe. Le 19 décembre 1928, ce film a été projeté au Théâtre Principe de Saint-Sébastien, mais l’arrivée du cinéma parlant à la même époque l’a privé d’un succès mérité. Je me souviens en avoir passé une copie avec le projecteur adéquat depuis Donosti – à la fin des années 70 – dans le cadre d’une mémorable semaine culturelle avec de passionnantes projections de films inédits organisée par la Fédération des artistes, intellectuels et animateurs culturels basques Ereileak – dont l’auteur de ces lignes était vice-président – c’était à Villefranque, au château de Larraldia, sous l’autorité de Philippe Oyhamburu, avec en prime une brillante soirée de clôture (et l’argenterie d’origine, nous étions vêtus de « xamarras » de soirée cousues par Sabine Oyhamburu !).
Quatorze films basques à Zinemaldia
Le Festival internacional de Cine de San Sebastian « Zinemaldia » qui débute le 22 septembre prochain programme cette année quatorze films produits au Pays Basque dont sept en euskara :
Dantza de Telmo Esnal (catégorie glocal in progress)
Handia de Jon Garaño et d'Aitor Arregi, (catégorie officielle et Zinemira)
Morir de Fernando Franco (catégorie officielle)
Bi txirula de Iñigo Garcia (catégorie zinemira)
Non d'Eñaut Castagnet et de Ximun Fusch (catégorie zinemira)
Elkarrekin-Together de Pablo Iraburu, Migueltxo Molina et d'Igor Otxoa (catégorie zinemira)
Operación Concha d'Antonio Cuadri (émission du vélodrome)
Volar de Bertha Gaztelumendi (catégorie autres activitées)
Las letras de Jordi de Maider Fernandez (catégorie nouveau panorama)
Euritan d'Irati Gorostidi et d'Arantza Santesteban (catégorie zinemira) Areka d'Atxur animazio taldea (catégorie zinemira) Plágan de Koldo Almandoze (catégorie zinemira)
Nur eta herensugearen tenplua de Juanba Berasategi (catégorie zinemira hors compétition)
Converso de David Arratibel (catégorie zinemirahors compétition)
Alexandre de La Cerda
La danse au cinéma
Il s’agit d’une Ciné-conférence que Jean Louis Requena donnera le mercredi 13 septembre à 17h à la Médiathèque de Biarritz, dans le cadre du festival « Le Temps d’Aimer la Danse ».
« Pas de deux » discret ou chorégraphie hollywoodienne avec Fred Astaire et Ginger Rogers, sans oublier les grands classiques du studio MGM avec Gene Kelly et Cyd Charisse, ou même les films « mélodramatiques », tel « West-Side Story », la danse s’est régulièrement invitée au cinéma dès 1895. Les deux arts plastiques, danse et cinéma, se conjuguent avec plus ou moins de réussite dans de nombreux films tout au long de l'histoire du cinéma. Jean-Louis Réquéna, spécialiste reconnu du Septième Art entraînera le public dans une promenade au long de ces films que la danse a marqués de son empreinte.