Pour la première fois, Marie-France des Pallières, cofondatrice avec son mari Christian de « Pour un Sourire d'Enfant », viendra ce vendredi 22 mars à 20h15 au lycée Largenté à Bayonne (42 rue Jacques Loëb), présenter un film, suivi d'une rencontre. Elle sera également présente le lundi 25 mars à Saint-Pée-sur-Nivelle à 20h15 (salle culturelle Larreko, Place Xan Ithourria) : « Pour un Sourire d'Enfant » (PSE) a pour objectif d'aider les enfants défavorisés et déscolarisés au Cambodge en les menant de la misère vers un métier notamment par le biais de parrainages. L’occasion de découvrir son témoignage bouleversant ! L'aventure avait commencé il y a près de 25 ans lorsque Marie-France des Pallières et son mari Christian découvraient l'horreur de la décharge à Phnom Penh. Des centaines d'enfants y travaillaient alors dans des conditions épouvantables. Animés par l'envie de "faire quelque chose", ils ont depuis changé la vie de plus de 11 000 enfants ! Ainsi, il s’agit du témoignage de celle que les enfants cambodgiens appellent "Mamie" et le film "Au Cambodge, de la misère à un métier" qu'elle a réalisé sur la belle aventure humaine de son association. Aux côtés de Marie-France, Seladavid Ouch, ancien chiffonnier, témoignera de son parcours et de sa nouvelle vie grâce à « PSE » (entrée libre).
Dès l’âge de 10 ans, lorsqu’il voit le château familial en flammes, Christian des Pallières comprend que les biens matériels ne sont en fait pas grand chose. Quarante ans plus tard, il entraîne sa femme, Marie-France et leurs quatre enfants dans un voyage d’un an et demi pour rallier l’Inde dans un étroit camping-car. A leur retour, cadre IBM en préretraite, Christian est recruté pour diriger le bureau local d’une ONG française à Pnohm Penh. Choqué par le nombre d’enfants dans les rues de la capitale, il décide d’aller à leur rencontre. C’est alors qu’il découvre la décharge. La vision insoutenable de ces enfants au travail va le pousser à l’action. Depuis leur rencontre, celui qui entraîne l’autre dans ses rêves, c’est Christian. Mais sans Marie-France, jamais ses rêves n’auraient été mis à exécution. Leur étonnante complémentarité ainsi que leur audace les a d’abord conduit vers des grands voyages. Et quand il a fallu faire le choix de tout quitter pour s’investir totalement auprès des enfants de la décharge, Marie-France a immédiatement pris les choses en main. Aujourd’hui, installés dans une petite maison placée au coeur de l’immense école cambodgienne, fruit de leur démesure, Christian et Marie-France vivent dans une réalité terre-à-terre du quotidien en ayant acquis la nationalité cambodgienne.
Rencontre avec SAJE Distribution
Une journée de rencontre est proposée le 30 mars par Saje Distribution, spécialisée dans la diffusion de films d'inspiration chrétienne, à Pau (Immaculée Conception – 7, boulevard Edouard Herriot), afin de présenter ses projets et d’échanger sur le moyen d’évangélisation qu’est le cinéma. 13h30 - 14h : Accueil / 14h - 16h : Réunion / 16h15- 18h15 : Film en avant-première / 18h30 - 19h30 : Cocktail
Hendaye : la découverte des techniques du cinéma aux « Variétés »
Vendredi 22 mars à 14 h, atelier sur la technique « stop motion » utilisée dans les films d’animation. Les enfants (dès 7 ans) pourront confectionner leur propre film avec le personnage de « Mango » grâce à cette technique permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles, en les déplaçant légèrement entre chaque photo.
Par ailleurs, du 22 au 31 mars, en collaboration avec les rencontres Cinélatino de Toulouse, les Variétés proposent de découvrir « Mi obra maestra » (« Un Coup de maître »), comédie de Gastón Duprat, « El Motoarrebatador » (« L’Homme à la moto ») de Agustin Toscano et « Yuli », de Icíar Bollaín ; l’incroyable destin de Carlos Acosta, danseur étoile des rues de Cuba, prix du jury du meilleur scénario lors du dernier Zinemaldia de Saint-Sébastien.
Enfin, mercredi 27 mars, toujours au cinéma « Les Variétés » à Hendaye, et dans le cadre de « Hendaia euskaraz », le musicien Mikel Urdangarin sera sous les feux de la rampe avec la projection (en version originale) du film documentaire « Margolaria » (l’artiste peintre) qui lui est consacré. Né à Amorebieta, Urdangarin débuta comme bertsulari avant de se consacrer à la musique, acquérant une grande popularité sur la scène basque, tout en se souciant des problèmes sociaux et politiques du Pays basque.
ALC