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L'informatique, ses recherches et ses enjeux
L'informatique, ses recherches et ses enjeux

| François-Xavier Esponde 1001 mots

L'informatique, ses recherches et ses enjeux

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Médecine réparatrice... ©
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... et écologie marine avec ses perspectives à "Biarritz Océan" ©
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1 – Un langage nouveau

Changement de vocabulaire, l’informatique introduit son lexique, sa nomenclature et ses codes dans le langage contemporain.

On évoque les algorithmes, la deep learning et la machine learning qui permettent à l’intelligence artificielle de prédire ou de décider à partir de bases de données utilisant une approche statistique.
La création de neurones artificiels est une architecture informatique censée imiter les neurones humains.
Big data accumule une grande quantité d’informations comme réservoir d’une “intelligence” de données informatiques.

Les applications de ces données rendent possibles le système chatbot ou agent conversationnel de questions/ réponses à partir de ces sources d’informations.
Les biais d’apprentissage, le robot social, initient des pratiques de ces machines intelligentes “dans un dialogue social avec l’humain.”

L’éthique définie par le système design questionne la machine sur des questions éthiques, telles les valeurs de la vie, la notion du bien ou du mal qui pourraient décider des prises de décision de la meilleure façon.

La singularité serait à terme le point futuriste qui dépasserait l’intelligence humaine en s’améliorant par elle même. A terme la machine assurant le progrès de l’humain et de toute vie individuelle.

2 -  Intelligence virtuelle ou réelle ?

Les chercheurs et praticiens de cette science neuve en développement incessant, interrogent le commun des esprits.
L’intelligence artificielle n’aurait aucune émotion, ni d’intelligence collective, ni de culture, ni de corps.
Imiter le modèle humain serait la technique développée de cette recherche.

Face à ce modèle, la machine assure le calcul bien au delà des facultés de l’homme.Le jeu de go en est un exemple.La reconnaissance des systèmes visuels permet à partir de photos d’analyser la nature et l’origine de toute plante. Son observation assurerait un savoir supérieur à la capacité humaine de la connaissance.

Le débat entre professionnels se poursuit. “La machine répond aux questionnements dans la limite des connaissances dont elle dispose dans sa mémoire".
Mais il ne faudrait pas s’illusionner sur les résultats probants.
Les ingénieurs reconnaissent que les IA sont encore bien loin de l’intelligence humaine ou animale et ont moins de sens commun que le plus simple des animaux de la nature : “Par le développement de la recherche ces machines atteindront le niveau des humains  sans pouvoir pour l’heure l’affirmer avec certitude.”

Dans un palmarès du marketing et de la compétition des résultats, le chemin est encore long, car les cerveaux humains contiennent des architectures bien plus complexes que celles sur lesquelles on base les IA.
Sans pouvoir les reproduire, ni recréer de l’humain, le fantasme de la fiction ne peut se passer du vivant, de la physiologie, sans disposer de viscères, de système, ni de chair. Ce que Spinoza appelait “le conatus” ou l’effort personnel de persévérer dans son être, de développer son être, l’étincelle de vie et le goût de la vie.

Comme pour toute machine, le résultat est rationnel et probant. Seule l’intelligence humaine a capacité de les créer, de les imaginer et de les produire et dès lors de les rendre intelligents.

Par la suite, le débat porte à savoir “si le lien du savoir entre l’humain et la machine dépasse le système et les données fournis à l’IA et permet des connaissances plus complexes que celles qu’un ingénieur aurait pu concevoir.
Le défaut premier de toute machine est le manque de sens commun,  l’application des formules mathématiques écrites par l’homme permet des calculs qui aident à toute décision mais ne remplacent à terme la faculté ultime qui revient à l’humain.
La machine ne dispose d’aucune émotion. Un robot serveur ne sent aucune chaleur, et concernant les émotions sociales de sa part, on n’observe aucune réponse à de telles interrogations.”

Débat partagé sur ces aptitudes à dépasser les limites actuelles de ces questionnements.
Cependant à terme les machines seraient capables d’émotions selon certains chercheurs  comme les humains et les animaux, même si ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Faute de conscience, la question demeure ouverte et en attente de réponse.

L’anthropomorphisme et la faculté de vouloir de la machine des réponses à des questions que se posent l’humain, restent un défi scientifique chez ces informaticiens partagés entre leur goût de développer des résultats probants et les limitations de leur contenu.

Indéniablement une révolution industrielle est en cours. Par ses promesses ou ses ambitions, elle déstabilise quelque peu les savoirs acquis et représente un potentiel formidable qui serait utile à terme à l’humanité.
Il faudra des décennies encore mais l’horizon de cette intelligence informatique est un gage du futur.

Pour la médecine, les garanties de la sécurité renforcée des biens et des personnes, les flux sanitaires, les usages de ces technologies modernes pourraient valoriser les facultés humaines à décider, à faire valoir l’utile et renoncer au superflu.
“Une révolution sociétale, disent les chercheurs, sera à l’horizon des décisions qui s’imposeront aux acteurs de toute vie professionnelle et publique.”

Il appartiendra dès lors aux décideurs de peser selon un barème éthique et bienfaisant, les avantages, les avancées et les progrès pour l’humanité de ces savoirs, pour rester en capacité de décider et bâtir des échelles de valeurs fondées sur la justice et l’équité entre les hommes.

La médecine réparatrice à "Mariénia" à Cambo, l’écologie marine et ses perspectives à "Biarritz Océan", les programmes de "l’Estia" à Bidart, donnent déjà des horizons à la recherche en intelligence artificielle au service de l’humain et de la terre.
La connaissance scientifique au bénéfice de l’humain et l’humain en projet de recherche analytique d’intelligence ajoutée ne sont plus des fictions de l’esprit.

Les générations futures y seront conviées. L’outil informatique développera ses connaissances obtenues de la complicité intelligente de la machine et de l’humain.
Un enjeu bioéthique évident.

Des interrogations nouvelles viendront par le fait. Concernant leur bénéfice, les risques et les conséquences induites de leurs applications pour l’humain, entre les humains, seront nécessairement soumises aux décideurs pour le meilleur ou le moins bon pour le futur qui se décide déjà dans ces instituts de recherches en quête de résultats !
Comme en toute discipline de recherche scientifique, le temps dira la gravité de ces réponses qui pour l’heure sont hâtives mais prometteuses selon les experts eux-mêmes.

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