Gernikako Arbola Hazparnen
Pour fêter le 30e anniversaire du jumelage d'Hazparne et Azpeitia, un rejeton de l'arbre de Gernika offert par Azpeitia, a été planté par les deux maires, Eneko Etxeberria d’Azpeitia et Beñat Inchauspe, d’Hasparren. Geste haut en symbole, commente Daniel Camblong qui a assisté à la cérémonie : « Gora Azpeitia eta gora Hazparne - Arbola gazte hunekin, berriz eskuradezagun, hunen eta gure historia ».
Rencontre les illustres du Pays Basque
Antoine d'Abbadie (1810 - 1897) et le Château observatoire d’Abbadia à Hendaye. Edmond Rostand (1868 - 1918) et la Villa Arnaga à Cambo-les-Bains. Ces deux sites touristiques majeurs en Pays Basque, au travers de leurs propriétaires, bénéficient de la distinction Maison des Illustres.
Afin de faire connaître la richesse de ces lieux, les Offices de Tourisme de Cambo-les-Bains et d'Hendaye ont apporté leur concours financier, aux côtés de l'Agence d'Attractivité et de Développement Touristique (anciennement Comité Départemental du Tourisme 64), pour mettre en place une campagne de communication dédiée le long de la RD 810, de septembre à novembre ainsi qu’à travers les réseaux sociaux, via les sites des offices.
A compter du 28 septembre et jusqu'au 5 novembre 2017, un Pass au tarif de 14 € permet aussi de découvrir ces demeures à tarif préférentiel.
Les billets sont en vente dans les offices de tourisme de Cambo-les-Bains et d'Hendaye.
La Corniche Basque rendue aux piétons
Ce dimanche 1er octobre, pour la douzième année consécutive et le temps d’une journée seulement, la Corniche Basque redevient piétonne entre Ciboure-Socoa et Hendaye-Plage. La route du littoral sera donc fermée aux voitures… Piétons, coureurs, cyclistes, cavaliers sont invités à se réapproprier un des derniers espaces côtiers majeurs encore sauvage sur près de sept kilomètres. Avec vue imprenable sur l’océan, la campagne, les premières cimes des Pyrénées à portée de vue. Animations musicales, ludiques et pédagogiques sont proposées par les associations de sauvegarde de l’environnement, en partenariat avec le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. Parmi les stands, à découvrir et méditer, une exposition concernant la stratégie liée au recul du trait de côte. Asporotsttipi, la Maison de la Corniche, située dans le Domaine d’Abbadia, sera ouverte au public et proposera des animations sur ses environs immédiats.
Un rendez-vous unique pour redécouvrir et profiter d’un espace naturel côtier unique. En bonne intelligence et comme amoureux de la nature, chacun apportera son pique-nique et évacuera ses déchets ! Les aires de stationnement sont prévues aux abords des deux points d’entrée.
Anglet : 2017, année Georges Guynemer
La vocation aéronautique passée et présente d’Anglet est une évidence. Au début du siècle dernier, les avions décollaient de la Chambre d’Amour. Un terrain d’aviation à la Chambre d’Amour, l’idée a germé dans la tête des élus locaux dès 1908. En 1912, Jules Védrines, aviateur célèbre, leur recommande le terrain de la Chambre d’Amour pour remplacer celui de Bassussarry. Très légers et à faible charge alaire, les avions de l’époque pouvaient alors se contenter de petits terrains carrés, rendant toujours possible le décollage face au vent.
La première guerre éclate. Le terrain de la Chambre d’Amour sert d’escale aux navigations des aviateurs de l’Ecole de Pau. La paix revenue, la Société anonyme des Transports aéronautiques du Sud‐Ouest (STASO), financée notamment par les casions de Biarritz, propose des vols à la demande et espère instaurer une ligne régulière vers Bordeaux et Bilbao. À l’été 1919, une centaine de passagers embarquent à la Chambre d’Amour. Renommée Compagnie Franco-Bilbaïne de Transports aéronautiques, des liaisons sont assurées régulièrement à destination de Bordeaux, Londres, Santander et Bilbao. Avions légers et hydravions assurent ces liaisons. En 1922, les négociations entamées dès 1919 avec la famille
Etchecopar sur l’acquisition des terrains de Parme aboutissent. L’aérodrome de la Chambre d’Amour et l’hydrobase de Blancpignon ferment. En 1928, Latécoère ouvre une ligne saisonnière Paris‐Bordeaux‐Parme.
Trois constructeurs aéronautiques sont installés à Anglet. Dassault Aviation ‐ Avions d’affaires Falcon et avion de combat Rafale… Tous les avions phares du constructeur aéronautique Dassault Aviation doivent à l’établissement d’Anglet leurs fuselages, dérives ou autres éléments composites ou métalliques. Plus de 1000 personnes travaillent dans cet établissement.
Latécoère en 1937 puis Bréguet en 1939 et enfin Dassault en 1971 : trois noms prestigieux de l’aéronautique française ont présidé à la création et au développement de l’établissement de Biarritz.
Alcore Brigantine : entreprise héritière de Brigantine Aircraft des frères Etcheparre, fabriquant de matériaux en nid d’abeille pour l’aéronautique. Sans oublier Telerad, leader dans les systèmes de radiocommunications aéronautiques et maritimes.
À l’occasion du centenaire de la disparition de Georges Guynemer (1894‐1917), la Ville d’Anglet entend célébrer ce héros de l’aviation dont la vocation est née à Anglet, et rappeler le passé et le présent aéronautique de la ville. Au programme de « 2017, année Georges Guynemer – Anglet, une vocation aéronautique », rencontres, concert, projections et le meeting aérien de la Patrouille de France.
Débutée à la rentrée, la programmation autour de l’Année Georges Guynemer se poursuit avec ce samedi 30 septembre à 20h30 au théâtre Quintaou le concert de la Musique des Forces aériennes de Bordeaux (programme autour de Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel, Dimitri Chostakovitch ou encore Manuel de Falla. Et petite entorse à leur répertoire habituel, ils accompagneront Michel Etcheverry pour clôturer le concert) et le meeting aérien de la Patrouille de France dimanche 1er octobre au dessus des plages d’Anglet. À partir de 15 h 30, meeting de la Patrouille de France, démonstration du Rafale, démonstration de l’équipe de voltige de l’Armée de l’Air (avion Extra‐330 SC). A l’issue du meeting, rencontre avec les pilotes sur le car-podium stationné plage de la Madrague.
Cérémonie en souvenir de Georges Guynemer, en présence de la garde du drapeau de l’escadron et d’une délégation de la base aérienne de Luxeuil‐Saint‐Sauveur, où est aujourd’hui installée l’escadrille des Cigognes, celle de ce héros de l’aviation. Samedi 30 septembre à 18 heures au monument aux Morts.
Traitement : La Sepanso met en garde et réagit !
L’excellente « Lettre des Amis du Lac d’Hossegor » nous prévient : « Du Var, après être venu participer au festival Mot & Arts à Hossegor les 8 et 9 septembre… un touriste a été diagnostiqué porteur du virus chikungunya… Un touriste habitant dans le Var est venu à Hossegor, pour participer au festival Mot & arts, a appris qu’il était porteur du virus du chikungunya, contracté dans son département d’origine. Il n’a développé les symptômes qu’après son passage à Hossegor. Le département des Landes étant classé au niveau 1 du plan national anti-dissémination des virus du chikungunya, de la dengue et du zika depuis le 20 novembre 2015 cela signifie que le moustique (appelé aussi moustique tigre) est implanté et actif dans le département. A l’heure où nous écrivons, aucun autre cas n’a été signalé, mais, par précaution, l’Agence régionale de santé a décidé de procéder ce jeudi matin 28 septembre à une opération de démoustication de 4 h à 7 h entre la mairie et le parc Rosny, où se tenait la manifestation. Une campagne d’information sera également mise en place afin d’aider à éviter sa propagation. La maladie se manifeste après une incubation de 4 à 7 jours en moyenne. Une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) apparaît brutalement, accompagnée de maux de tête, de courbatures ou de douleurs articulaires, qui peuvent être intenses, touchant principalement les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges). D’autres symptômes peuvent également être associés, telle une conjonctivite, une éruption cutanée, des nausées. Cet été, la férocité et le nombre de moustiques tigres exaspèrent les Lot-et-Garonnais ; De même la présence massive de moustiques tigres en Gironde est devenue un véritable fléau. Au « Flore » d’Hossegor, situé au coeur de l’opération… Alors que les Amis ont décidé de rester loin de la zone… le président de la Sepanso Georges Cingal a vivement réagit sur l’utilisation de la deltaméthrine qui va être pulvérisée ce matin et qui, affirme-t-il, n’est pas sans risque sur la santé… Pourvu qu’ils ne nous polluent pas aussi le lac si proche ! A suivre…
Manex Barace