Michel d'Arcangues accueillera dimanche 4 juin prochain à 20h30, dans le Salon des Gobelins du Château d' Arcangues, Patrick Poivre d'Arvor et la pianiste Eliane Reyes pour un récital – en première mondiale - mêlant musique et poésie. Dans le droit fil de son père et de son grand-père, auxquels le festival littéraire et musical d’Arnaga vient de rendre hommage à l’occasion de la récente « Nuit des Musées ».
Comment raconter l’histoire d’un amour en musique ?En écoutant les valses poétiques interprétées au piano par Eliane Reyes et réinventées par Patrick Poivre d’Arvor à travers les plus beaux poèmes de la poésie française. Car le journaliste TV est également l’auteur (chez "J'ai lu") d'une anthologie des plus beaux poèmes, incontournables ou oubliés, de la littérature française.
Quant à Eliane Reyes, formée d’abord par sa mère, elle commence le piano dès son plus jeune âge (lauréate de la Fondation Cziffra) avant d'étudier au Conservatoire Royal de Bruxelles puis à la Chapelle musicale Reine Elisabeth dans la classe de Jean-Claude Vanden Eynden, à la Hochschule des Künste de Berlin, au Mozarteum de Salzbourg ainsi qu’au Conservatoire de Paris sous l’égide de Michel Béroff, Brigitte Engerer, Hans Leygraf et Jacques Rouvier. Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle poursuit une brillante carrière de soliste (et de chambriste) avec une discographie fournie tout en enseignant au Conservatoire Royal de Bruxelles et au Conservatoire de Paris.
En suivant le fil des Valses de Chopin composées dès l’âge de 19 ans jusqu’à sa mort, et qu’Eliane Reyes interprétera dans son intégralité, on accompagnera également l’éclosion de l’amour, depuis les premiers émois jusqu’à la jalousie, la rupture et parfois la mort. Un enchantement pour l’oreille et pour le cœur !
Dimanche 4 juin à 20h30, Salon des Gobelins au château d'Arcangues limité à 100 places. Prix des places : 20€. Réservations : Régine Boissard, tél. 06 22 67 19 27 ou rc.boissard.chateaudarcangues@gmail.com
Programme des poèmes entrecoupés de valses de Chopin : "Green", "Nevermore" et "Mon rêve familier" de Paul Verlaine, "Ophélie" d’Arthur Rimbaud, « La chanson de Fortunio » d’Alfred de Musset, "Madrigal" et "Je vous envoie un bouquet..." de Pierre de Ronsard, "Stances à Marquise" de Pierre Corneille, « La beauté » de Baudelaire, « Sous le pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire, "Sonnet à Caliste" de François de Malherbe, "Chant d'automne" et "La mort des amants" de Charles Baudelaire, « L'amoureuse » et "Mon amour pour avoir figuré mes désirs" de Paul Eluard et "La porte du jardin" de Tristan Derème. Et pour finir, un poème de Pierre et de Guy d’Arcangues...
Alexandre de La Cerda