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Patrimoine religieux
USA : une icône « idolâtre, hérétique et blasphématoire »… dans une université « catholique » !
USA : une icône « idolâtre, hérétique et blasphématoire »… dans une université « catholique » !

| Alexandre de La Cerda 523 mots

USA : une icône « idolâtre, hérétique et blasphématoire »… dans une université « catholique » !

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"Icône" avec George Floyd sous les traits de Jésus ©
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"Icône" de Dorothy Day avec un vagabond figurant le Christ ©
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"Icône" du "Jesuit Refugee Service" avec Pedro Arrupe ©
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Si beaucoup de médias ont reproduit les déclarations de Rama Yade (ancienne secrétaire d’État durant le quinquennat Sarkozy, actuellement fixée aux Etats-Unis où elle s’est convertie à l’idéologie "woke") se disant « choquée à chaque fois qu’elle passait près de la statue de Colbert devant l'Assemblée nationale », rares sont les journaux ayant rapporté l’indignation des étudiants de l'Université catholique d'Amérique (Catholic University of America, CUA) auteurs d'une pétition appelant l'administration à retirer du campus une icône qualifiée d’« idolâtrie hérétique et blasphématoire ».

Située à Washington, la Catholic University of America constitue la seule université pontificale, car fondée en 1887 - sur approbation du pape Léon XIII - par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis : elle avait accroché dans la chapelle une « icône » de style byzantin dénommée « Mama » de l’artiste-peintre Kelly Latimore figurant une Sainte Vierge en deuil tenant dans ses bras le corps mort de Jésus représenté sous les traits de George Floyd, Afro-américain (drogué et condamné à plusieurs reprises) décédé au cours d’une arrestation policière qualifiée de violente, et qui avait engendré aux USA d’innombrables manifestations organisées par le mouvement "Black Lives Matter" et accompagnées de vandalisme et de meurtres, ainsi que diverses « séances d’agenouillement » en sa mémoire en Europe. 

Affirmant pour sa part que le tableau avait suscité une réaction « universellement négative » et que personne ne pouvait « donner une justification théologique sérieuse » à cette peinture soi-disant mariale avec George Floyd en tant que Jésus, l'organisation étudiante « CUA Young Americans for Freedom » avait ainsi lancé une pétition pour que le tableau soit retiré du campus : « Nous demandons par le biais de cette pétition que l'administration de l'Université supprime ces images de l'affichage public sur notre campus, car nous pensons qu'elles sont irrespectueuses et sacrilèges ». L’association universitaire avait en outre qualifié la peinture de déclaration « politique » en soulignant la séparation de l'Église et de l'État.

Quant à l’auteur de la peinture litigieuse, Kelly Latimore, cette artiste est connue pour avoir utilisé l'iconographie orthodoxe pour représenter des personnalités publiques de premier plan. Elle avait créé « Mama » immédiatement après la mort de Floyd, et avait commenté cette œuvre sur ses réseaux sociaux : « Beaucoup de gens ont demandé si la personne était sur l'icône « George Floyd ou Jesus » ? La réponse à cette question est « oui ».
Kelly Latimore avait également figuré le Christ sous les traits d'un vagabond dans une composition en l'honneur de Dorothy Day, journaliste et militante catholique américaineen faveur des marginaux et des sans-abris. Elle avait également peint une « icône » commandée en l'honneur du Service Jésuite des Réfugiés (Jesuit refugee service) créé par le Père Pedro Arrupe, prêtre basque et vingt-huitième supérieur général de la Compagnie de Jésus (1965-1983).

Reste à savoir si cette distinguée artiste-peintre créera également une icône en l’honneur de Darrell Brooks, ce rappeur afro-américain multirécidiviste et pro-Black lives matter qui avait foncé volontairement en voiture, il y a quelques jours, dans une foule lors d’une parade de Noël, faisant 6 morts (dont un enfant) et 62 blessés à Waukesha dans l'Etat du Wisconsin. Délinquant sexuel, n'avait-il pas été libéré sous caution de 1.000 $ après avoir écrasé une femme ?

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Darrell Brooks et ses "oeuvres" à Waukesha (Wisconsin) ©
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"Nous avons le même ennemi" (les Blancs) : post de D. Brooks sur son Facebook ©
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Les victimes innocentes de Darrell Brooks ©
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Répondre à () :

Trussy | 26/11/2021 15:03

Cet article méritait-il vraiment d'être écrit et lu maintenant ds une période où l'Eglise de France s'attelle à un chantier ô combien plus vital et transcendant ? Ne ns trompons pas d'enjeu...

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