La dernière édition de la « Lettre des Amis du Lac d’Hossegor » notait : « Et si le déclic de la formidable ascension de François Fillon était parti du Pays Basque ? Ils auraient réussi là où les Hossegoriens avec Alain Juppé faisant le tour du lac ont échoué ! La force de la montagne est-elle supérieure à la force des vagues ? Est-elle plus crédible ? Nous avons demandé à notre excellent confrère Alexandre de La Cerda de nous faire parvenir pour les Amis du Lac, le reportage qu’il avait publié fin juillet – début août dans la Semaine du Pays Basque… Il était passé un peu inaperçu… Or aujourd’hui, on peut mesurer, considérant les événements récents, la portée, la signification et la valeur de ce reportage… Et si les journalistes parisiens étaient sortis de leurs bureaux calfeutrés, ils auraient pu éviter le ridicule et les erreurs d’analyse politique qu’ils ont commises. Mais c’est bien connu : les petites gens dans une petite région ne peuvent avoir raison contre les « grandes machines nationales » à penser… Même bêtement ! Sauf que »…

Nous reviendrons prochainement sur l’entretien avec François Fillon que j’avais effectivement publié fin juillet lors de son ascension de La Rhune. Je l’avais retrouvé à la paillote « Lagunak », au son des chants de Michel Etcheverry. La montagne magique des Basques se convertira-t-elle pour François Fillon en « Roche de Solutré » d’un autre résident célèbre de notre région, François Mitterrand ?
Passionné de course automobile et de tauromachie, nul ne s’étonnera que François Fillon est également adepte des excursions en haute montagne : la famille de sa mère était originaire d’Esquiule. Il a de la famille à Tardets et ses parents possédaient une maison à Etchebar, un hameau entre Tardets et Licq-Atherey. Depuis lors, son père habite une partie de l’année à Ascain.
En revanche, je ne résiste pas à livrer à nos lecteurs ce billet malicieux de Charles Sannat lu sur www.insolentiae.com, lettre d’information quotidienne à laquelle on peut s'abonner gratuitement et qui « constitue un « décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique ».
ALC

Humour potache : « Primaire à droite : que va devenir François Fillon après sa probable défaite ? »

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Je ne peux pas résister (miracle d’Internet) à vous ressortir cet article d’il y a très exactement un mois et un jour, en date du 27 octobre 2016 et qui prévoie doctement la défaite de Fillon se demandant quel avenir l’attend… Hahahahahaha, c’est truculent, et cela en dit long sur l’incapacité à penser en dehors de tout prêt à penser…

« Attention, révélation ! Sauf énorme surprise, François Fillon ne devrait pas être le prochain président de la République. Avec des sondages oscillant entre 10 et 15 % depuis plusieurs semaines, le député de Paris, qui est l’invité de l’Émission politique sur France 2 jeudi 27 octobre, ne semble pas en mesure de remporter la primaire à droite à la fin du mois de novembre.
En revanche, au regard de la dynamique des derniers sondages, l’ancien Premier ministre pourrait s’imposer comme le troisième homme de l’élection au détriment de Bruno Le Maire, et devenir ainsi le « faiseur de rois » de cette élection. Mais que pourra-t-il bien négocier en échange d’un éventuel ralliement ? France Info s’est penché sur les possibilités politiques de François Fillon en cas de défaite à la primaire. »
France Info faisait donc la liste des différents cas possible comme le fait que Fillon pourrait, au choix :

– « Il pourrait aussi accepter de participer à un gouvernement de droite à un poste prestigieux, comme le ministère de la Défense ou des Affaires étrangères. Les anciens Premiers ministres Alain Juppé, Laurent Fabius ou Jean-Marc Ayrault ont par exemple choisi cette option. »

– « Se faire oublier… pour un temps (…) François Fillon pourrait choisir l’option de la discrétion pour prendre du recul afin de mieux revenir. En évitant de tout de suite redescendre sur le ring, il pourrait ainsi prendre de la hauteur pour travailler une stature de « vieux sage », comme Lionel Jospin après sa défaite de 2002, Jean-Pierre Raffarin après 2005 ou, plus récemment, Alain Juppé en 2012. »

– Il pourrait aussi « prendre sa retraite politique, comme promis ». « À 62 ans, l’heure serait-elle venue pour François Fillon de raccrocher ? Après tout, il a atteint l’âge légal de départ à la retraite fixé lorsqu’il était à Matignon, en 2010. L’hypothèse est d’autant plus crédible qu’il a lui-même promis, lors d’une interview en janvier, qu’il se retirerait de la vie politique s’il n’était pas choisi par les sympathisants pour représenter son parti à l’élection présidentielle ».

– Donner des conférences payées très cher… « Libéré des contraintes politiques et électorales, François Fillon pourrait par exemple mettre à profit son expérience en donnant des conférences bien rémunérées, une activité à laquelle s’adonnait Nicolas Sarkozy durant son éphémère retraite politique, et à laquelle son ex-Premier ministre ne trouvait rien à redire. Ces dernières années, il a d’ailleurs lui-même donné des conférences rémunérées, notamment au Kazakhstan, au Qatar, à Genève ou à Berlin, parfois en anglais. »

– « Créer sa propre entreprise ? Se consacrer à sa passion, le sport automobile ? S’investir dans les 24 Heures du Mans, course qui lui est chère, actuellement organisée par son frère Pierre ? À moins qu’il ne se lance vraiment dans l’activité de conseil via sa société 2F Conseil, créée discrètement en 2012, comme l’avait révélé Rue89 ».

Finalement, Franceinfo avait tout prévu… Sauf, la victoire de Fillon !! J’en rigole encore, il n’y a pas à dire, vous êtes très bien informés en écoutant la télé et la radio, hahahahahahahaha… Exquis.
Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles Sannat

charles@insolentiae.com

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin