C’est encore une journée qui promet d’être passionnante que « Les Amis d’Arnaga » ont programmée vendredi 15 février prochain au musée des Beaux-Arts de Bilbao.
Les participants à cette excursion iront ensuite déjeuner à la Sociedad Bilbaïna, club bien connu et apprécié des Amis d’Arnaga.
Programme de la journée : samedi 15 mars, départ du car à 9h au parking Arnaga à Cambo, avec arrêt à 9h15 à Maignon (face à l’Hôtel des Genêts)
11h : Visite du musée Guggenheim.
13h30 : l’autocar conduira à la Sociedad Bilbaïna où se déroulera le déjeuner.
Le prix de cette excursion est de 90 € par personne (ou 95 € pour un accompagnant non membre, dans la limite des places disponibles).
Inscription au plus tard le 8 février 2020 à adresser aux Amis d’Arnaga - mairie - 64250 Cambo ou auprès du président Christian Perret (tél: 06 64 79 23 64) par mail : cle.perret@orange.fr
rostand-arnaga.com
Alexandre de la Cerda accompagnera les participants au musée Guggenheim de Bilbao pour admirer les chefs d’œuvres de la Kunsthalle de Brême qui présente une collection franco-allemande d’œuvres des peintres les plus célèbres de la fin du XIXème au début XXème siècle. Une manière pour le Guggenheim de mettre en lumière les liens étroits entre l’art allemand et l’art français de cette époque charnière mouvementée qui aboutira à l’art moderne.
Le parcours de l’exposition se scindera en plusieurs parties, du classicisme au surréalisme en passant par le romantisme, l’impressionnisme et l’expressionnisme allemand.
Les visiteurs pourront découvrir des toiles des maîtres français tels Cézanne, Van Gogh, Monet, Renoir, Delacroix, Rodin, Picasso, aux côtés des allemands Caspar David Friedrich, Otto et Paula Modersohn-Becker, Otto Dix, Kirchner, Max Beckmann et le surréaliste Richard Oelze.
Constituée à partir des dons privés de ses membres afin de favoriser le « sens de la beauté », la Kunsthalle fut créée en 1849 dans la riche ville industrielle de Brême. Cinquante ans plus tard, en 1899, la société nomma son premier directeur scientifique, l’historien d’art Gustav Pauli qui mena une politique d’acquisition fondée sur un dialogue entre art français et art allemand.
Dans ce même esprit, et en dépit des oppositions, le successeur de Pauli, Emil Waldmann, fit l’acquisition en 1918 de la toile du peintre français Paul Cézanne « Village derrière des arbres » de 1898.
Une exposition qui souligne l’ambiguïté des rapports artistiques de cette époque charnière franco-allemande fin XIX début XXème qui connaîtra la première guerre mondiale et les débuts du nazisme et du communisme avec leurs camps de la mort si exactement décrits par l’écrivain russe Soljenitsyne (« Une journée d’Ivan Denissovitch »). Une période créatrice qui remettra en question les codes traditionnels de l’art des siècles passés.