Jusqu’au 25 février, le Musée Guggenheim Bilbao présente David Hockney : 82 portraits et une nature morte, une exposition qui réunit un nouvel ensemble marquant d’œuvres. L’artiste britannique reprend l'art du portrait d'une vigueur créative en offrant une vision intimiste du panorama artistique de Los Angeles et des personnes qu’il a croisées sur son chemin au cours des dernières années.
Après le grand succès de la monumentale exposition de paysages de David Hockney au Musée Guggenheim Bilbao en 2012, l’artiste a abandonné la peinture et son Yorkshire natal pour revenir à Los Angeles.
L’installation propose un parcours quasi chronologique qui permet de réaliser une autre étude psychologique : celle du propre artiste. Son état émotionnel semble s’alléger au fur et à mesure que la série avance, en même temps que s’affirme sa conviction du format et du médium. Parmi les modèles, ses amis, ses parents et ses connaissances, sont peintes des personnes de son atelier, des artistes comme John Baldessari, des commissaires et des galeristes comme Larry Gagosian.
Toutes les toiles sont de même taille et montrent le modèle assis sur la même chaise, éclairé par la vive et transparente lumière du Sud de la Californie, sur le même fond d’un bleu intense. Elles ont été peintes dans le même cadre temporel.
« Les célébrités sont faites pour la photographie », affirme Hockney. « Moi, je ne fais pas de célébrités, mais la photographie, oui. Mes célébrités sont mes amis ». Chaque portrait, fruit d’une intense observation, se transforme en une sorte d’analyse psychologique.
Jusqu’au 25 février exposition des 82 portraits ey une nature morte de David Hochney au musée Guggenheim de Bilbao - Du mardi au dimanche de 10h à 20h - Fermé tous les lundis.
Anne de MLC