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Histoire
In Memoriam : Anne Leremboure, et la saga d’une grande famille luzienne
In Memoriam : Anne Leremboure, et la saga d’une grande famille luzienne

| Alexandre de La Cerda 2583 mots

In Memoriam : Anne Leremboure, et la saga d’une grande famille luzienne

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Lohobiague-Enea avant 1900, avec les galeries d’origine ©
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Michel-Joseph Leremboure ©
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Paul-Salvador Leremboure ©
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Âgée de 98 ans, Anne Leremboure, née Bernard de La Frégeolière, s’est éteinte samedi 12 juillet à Saint-Jean-de-Luz. Elle était la veuve de Paul-André Leremboure, issu de cette célèbre dynastie luzienne devenue propriétaire de la fameuse maison Lohobiague-Enea, surnommée « Maison Louis XIV » pour avoir reçu le Roi-Soleil lors de son mariage. Elle laisse une nombreuse descendance en la personne de ses fils Henry (qui avait repris le flambeau de l’historique propriété et continué l’œuvre de conservation et de restauration entreprises maintenant depuis plusieurs générations), Bernard et Jean-Philippe, ainsi que ses filles Jocelyne et Béatrice, et de nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants. La messe de funérailles sera célébrée ce vendredi 17 juillet à 10 heures à l’église Saint-Jean-Baptiste, suivie de l’inhumation au cimetière Aïce Errota.

Une "dynastie"  originaire de Sare

Certaines, parmi les nombreuses chapelles de Sare, semblent avoir été bâties en ex-voto par des marins revenus de leurs courses lointaines, tout comme d'après Eugène Goyenetche, les activités maritimes auraient fait la vraie richesse de la "Sarako Errepublika" aux XVIIe et XVIIIe siècles ; faut-il y trouver la raison du transfert à Ciboure, puis à Saint-Jean-de-Luz, de saratars ayant quitté leur "etxe" d'origine, peut-être nommée Lehenburua, à la manière de « Lehenbiscay » ? A moins qu'il ne se fût agi de pins, Lerenburua ayant alors signifié « au bout de la pinède » ! De toute façon, Philippe Oyhamburu a trouvé mention d'un « Lerenburu » à Sare en 1609 (*), et c'est de Jean de Leremboure que descend cette lignée de fiers marins, armateurs, bayles et négociants de la cité corsaire.

De « Leremboure Baïta » aux Isles à Sucre

Comme au meilleur temps des boucaniers, ce n'est pas une carte de l'Isle au Trésor mais un épais livre de comptes, rédigé entre le 2 janvier 1732 et le 31 décembre 1749, et recouvert de parchemin, que Paul-André et Anne Leremboure avaient découvert dans les archives familiales ; ils l'avaient confié, pour le déchiffrer, à Madeleine Duhourcau, la veuve du regretté auteur des "Pyrénées Mystérieuses" et de tant d'autres ouvrages d'histoire régionale, qui a su parfaitement en tirer tous les détails concernant la vie de la famille au XVIIIème siècle.

En pleine période d'expansion économique qui voyait ses vaisseaux sillonner les mers, entre les bancs à morue de Terre-Neuve et les Indes Occidentales, de la Martinique à Saint-Domingue, Jean de Leremboure menait la vie prospère d'un armateur et négociant en affaires maritimes à Saint-Jean-de-Luz, où il avait fait construire "Leremboure Baïta" et bien d'autres maisons et entrepôts. Homme de goût, portant perruque, chemise à jabot de dentelle, gilet blanc, bas de soie et souliers à boucles d'argent, sa table n'était pas moins raffinée, avec "eyguières et couverts d'argent", ni dépourvue de viandes, vins, chocolat à la cannelle et liqueurs recherchées.

Bayle (c’est-à-dire maire) de la ville entre 1733 et 1736, il recevait des personnages influents, tels le vice-roi du Mexique et l'intendant de Saint-Sébastien, et en 1739, on le voit partir à cheval pour Bayonne où, avec d'autres gentilshommes de la contrée, il accueillera la fille aînée de Louis XV en route vers l'Espagne afin d'y épouser le futur duc de Parme.

Le cataclysme

Mais à partir de 1744, le mauvais sort - ou plutôt les corsaires anglais - s'acharne contre ses navires, lui faisant perdre des sommes considérables ; les inondations catastrophiques qui affectent la ville achèvent de le ruiner : "Le 26 décembre 1746, à quatre heures du matin, le plus grand débordement de rivière que j'ai jamais vu depuis 46 ans que je vis à Saint-Jean-de-Luz " envahit ses magasins, anéantissant la marchandise entreposée, dont le tabac de Virginie. Deux mois plus tard, "la mer, poussée par un vent d'ouest très violent, passe par-dessus le quai de la côte, avec des lames de furie", submergeant tout le quartier... Le pire adviendra lors de la grande inondation du 22 janvier 1749 : "Nous avons vu des lames si terribles qu'elles se brisaient dans toute l'étendue de la vue de l'homme. Elles venaient nous attaquer avec impétuosité et se rompre sur nos quais, d'abord celui de Siboure sur une longueur de trente toises (soixante mètres) à tel point qu'on redoute l'effondrement des maisons de Siboure qui sont au bord du rivage, mais il n'y en eut que vingt qui furent maltraitées et minées par le fondement jusqu'à obliger les familles à les abandonner. Les graviers que la mer entraînait ont abattu plusieurs maisons, d'autres ont été remplies du sable de la côte jusqu'au premier étage..."

Les tempêtes suivantes, aussi désastreuses, particulièrement celle du 26 septembre 1782, accéléreront le dépeuplement de la ville désormais ruinée. De plus de 10.000 habitants dans les temps anciens, la population luzienne passera à moins de 2.500 au début du XIXe siècle !

Et le fils de Jean de Leremboure, Michel-Joseph, qui s'était exercé, jeune, au négoce chez ses cousins Darragorry à Saint-Sébastien, et avait fondé une famille, partira sans espoir de retour à Saint-Domingue. Il semble qu’un parent l’avait précédé « aux Îles » puisqu’on voit un certain Sanson Leremboure, de la maison familiale Leremburubaïta, décéder à la Martinique en 1736.

L’esprit d'entreprise d’un « Vieux-Tigre »…

Dans la passionnante histoire de l'Habitation Fleuriau (**), une brise qui sent le sucre d'orge et la canne coupée nous caresse et nous emporte vers les rivages parfumés des Isles au Sucre, particulièrement Haïti ; car cette partie française de l'île de Saint-Domingue constituait un élément essentiel de l'économie coloniale française au XVIIIe siècle, en fournissant les 3/4 de la production mondiale de sucre, au point que Louis XV n'avait pas hésité à lui sacrifier " quelques arpents de neige canadiens " ! Mais aussi, hélas, les bancs à morue de Terre-Neuve qui avaient enrichi les pêcheurs basques : d’ailleurs la guerre de course, malgré ses bonnes fortunes, ne put s'y substituer ni enrayer le déclin économique de Saint-Jean-de-Luz, précipité encore par plusieurs raz-de-marée.

Dès son arrivée, en 1766, Michel-Joseph Leremboure fonde une importante maison de commerce, devient procureur de l'une des plus importantes " habitations " - ou exploitation - de l'île, se fait élire  premier maire de Port-au-Prince en 1791 et acquiert la réputation " d'un vrai jésuite, mangeur d'images et porteur d'un masque qui le caractérisait parfaitement ", gagnant même le surnom de Vieux Tigre " qui lui avait été attribué par le commissaire civil de la Convention Sonthonax.

L’historien émérite des « Isles à Sucre » Jacques de Cauna qui a étudié en détail cet « Eldorado des Aquitains » en fait même « l'un des négociants les plus en vue de la place, à la tête d'une importante maison de commerce fondée en association avec un pays sous la raison sociale Leremboure père et Lassale, au point qu'en 1787 les administrateurs de la colonie (le Gouverneur général pour le Roi et l’Intendant), le choisissent avec cinq autres grands habitants (c’est-à-dire grands propriétaires de plantations), parmi lesquels célèbre le juriste et historiographe de la colonie Moreau de Saint-Méry et l’ingénieur Belin de Villeneuve, promoteur de grandes innovations dans le traitement du sucre), pour former un comité d'examen des projets de réformes établis pour Saint-Domingue.

A la veille de la Révolution, son esprit d'entreprise l'avait, en effet, placé aux premiers rangs de ses concitoyens. Ses biens consistaient en deux maisons estimées 396 000 francs en 1831, l'une, place Valière, où il avait établi des bains publics, et l'autre, « sans contredit celle de la ville qui avait coûté le plus », quai de Rohan, à l’angle de la rue du Bel-Air, vers le fort Saint-Joseph, qu'il avait bâtie sur un terrain gagné sur la mer. Il possédait aussi une caféière au quartier des Grands-Bois, estimée 210 000 francs en 1829, qu'il avait appelée de manière significative Donibane, du nom basque de Saint-Jean-de-Luz, Donibane-Lohitzun ».

Il avait la réputation d’une dent dure pour ses concitoyens autant que pour ses fils, dont l'aîné, Salvador, n'était pas, il est vrai, à court de fredaines ni d'endettement.
Pourtant, sa réputation d'honnêteté n'était guère en cause, puisque certains planteurs n'avaient pas hésité à le désigner comme exécuteur testamentaire sans même le connaître !
Il était courageux : lorsqu'une milice d'esclaves africains, formée et armée par des Blancs de Port-au-Prince massacra plusieurs hommes de couleur, " bravant les balles, il se jeta au milieu des combattants, ceint de son écharpe tricolore ;  à la vue du maire s'exposant ainsi pour arrêter l'effusion de sang et prévenir une guerre civile, le feu cessa.

Leremboure parvint à opérer une réconciliation, et l'assemblée législative consacra, en 1792, cet acte héroïque par un décret déclarant que "le maire de Port-au-Prince avait bien mérité de la patrie". Son fils rapportera qu’« à cette époque désastreuse, on alluma le feu à la fois dans plusieurs quartiers de la ville et on remarqua mon père à la tête de la municipalité, portant des secours dans des rues éloignées, tandis que sa maison d'habitation brûlait, que sa caisse et son actif commercial étaient au pillage »...

On sait aussi que durant sa mairie, il fit des sacrifices pécuniaires considérables pour maintenir l'ordre, et sauver le Port-au-Prince.
Pourtant, en 1793, les commissaires révolutionnaires le jetteront aux fers dans la cale d'un vaisseau d'où il ne sera extrait que quarante jours plus tard, à Baltimore aux USA, pour dix longues années d'exil américain. Finalement, son fils Salvador Leremboure, qui aura accompli, lui aussi, quelques séjours en Haïti, entre brouilles et réconciliations avec son père, devra à son siège de député, puis de syndic du département des Basses-Pyrénées, la libération de son père.

Le bouillant Michel-Joseph retrouvera donc son île... pour se faire fusiller à l'âge de 84 ans, "en compagnie de cinquante et un autres colons anciens, par le dictateur noir Dessalines, et ce malgré le traité conclu par le général Rochambeau avec les Noirs, qui s'étaient engagés à ne pas attenter à la vie ni aux propriétés des Blancs"... Michel-Joseph Leremboure périt courageusement. Ses dernières paroles furent : "Sachons mourir en hommes libres de la main des esclaves ", et il chanta " Nunc dimittis servum tuum Domine".

… Et les fredaines du fiston !

A cette époque, la situation n’était guère meilleure à Saint-Jean-de-Luz. La ville avait subi plusieurs fois les assauts de la mer en 1708, 1749 et 1783 malgré la construction d'un mur de « garantie » : les vagues renversèrent des maisons et des rues entières ; la langue de terre située entre l'actuel boulevard Thiers et l'embouchure de la Nivelle fut réduite d'un bon tiers et la rivière elle-même devint impraticable dès 1748 : il ne restait plus qu’un seul bateau dans le port qui en comptait 58 sept ans plus tôt. Les statistiques montrent que de 4.000 habitants en 1650, la population de Saint-Jean-de-Luz, après en avoir compté plus de 10.000, se réduisit au chiffre de 2.442 en 1820.

C’est dans ce funeste contexte que survint la tourmente révolutionnaire !
Il reste encore de nombreux épisodes aussi méconnus que tragiques de la révolution française au Pays Basque, particulièrement celui qui, par le froid intense de ce mois de février 1794, vit la déportation en masse de dizaines de milliers d'habitants des villages déclarés « infâmes » par des « commissaires » pressés de s'accaparer les biens de leurs victimes; véritable génocide qui n'épargna sur les routes d'un exode cruel ni femmes en train d'accoucher, ni enfants en bas âge, vieillards mourants ou grabataires.
Les rares rescapés ne trouvèrent à leur retour, huit mois plus tard, que ruine et désolation...

Pour en revenir aux Leremboure, s’ils avaient échappé à la déportation des Basques, la famille n'en avait pas moins traversé des jours très sombres comme en témoigne l'histoire de Salvador, le fils de Michel-Joseph dont nous venons de relater la destinée aux Isles à Sucre.
Rejoignant son père à Saint-Domingue après avoir achevé ses études au pays natal, le séjour aux Antilles de Salvador tourne mal : multipliant les aventures galantes et accumulant les dettes de jeu, son père finit par le renvoyer au Pays Basque. Le 5 octobre 1780, il lui écrivit pour se faire pardonner, ce qui ne l'empêchera pas de recommencer ses frasques en Espagne et à Paris où il vécut d'expédients. Après de nouvelles péripéties en Espagne, Salvador débarqua à nouveau à Saint-Domingue où il resta deux ans et finit par se réconcilier avec son père.

La ruine de Saint-Jean-de-Luz

La révolution française surprit Salvador Leremboure à son retour à Saint-Jean-de-Luz. 
Michel-Joseph ayant été déporté aux Etats-Unis par les révolutionnaires de l'île, puis fusillé par le dictateur noir Dessaline à son retour, son épouse ne pourra plus recevoir désormais que de rares et épisodiques subsides, insuffisants pour entretenir les propriétés familiales : au pauvre Salvador, lui-même sans ressources, incomba donc la charge de sa mère et de sa sœur !

Devenu membre de l'Assemblée Législative, la situation financière de Salvador Leremboure s'aggrava, à l'image de la ruine du pays : la crise économique, les terres dévastées par des guerres incessantes et, s'étendant au grand jour, quelques fortunes mal acquises renforcèrent le manque de confiance général en un régime dépravé et impuissant et provoquèrent une profonde détresse morale.
S'y ajoutaient les exactions de bandes écumant le pays, tuant et pillant ; elles étaient composées essentiellement de déserteurs, de paysans ruinés par la guerre et la révolution, de victimes des diverses Terreurs et de voleurs de grands chemins.

Sare et les autres villages labourdins déclarés « communes infâmes » par les révolutionnaires ne seront pas les seuls à pâtir de cette situation.
Les archives de la famille Leremboure à Saint-Jean-de-Luz montrent comment, autour de 1797, les familles, bien que ruinées, survivent en se regroupant : Salvador Leremboure, un temps syndic du département des Basses-Pyrénées, à la mort de Robespierre, erre de ville en ville, essayant de vendre des parcelles de ses biens.

Auparavant, comme en un fugitif instant de bonheur, il se maria avec Laurentine Saint-Martin, propriétaire de la célèbre « Lohobiague-Enea » où s’était arrêté Louis XIV lors de son mariage avec l’infante Marie-Thérèse en juin 1660.
Aussi, famille et belle-famille vivront-elles ensemble, chez madame Saint-Martin, elle aussi ruinée. Elle n’a plus d’argent, ses maisons sont détruites ou dégradées...

Salvador sera maire de Saint-Jean-de-Luz pendant plusieurs années – D’après Jacques de Cauna (***) il eut même l’honneur de recevoir en 1808 dans sa maison de Granga-baïta Napoléon Ier et l’impératrice qu’il parvint à intéresser au rétablissement de la ville. On lui doit la première notice imprimée sur Saint-Jean-de-Luz sans que sa situation matérielle ne s'améliore et il meurt le 13 avril 1840, à l'âge de 84 ans.

C'est néanmoins en cette période, et par son épouse, Laurentine de Saint-Martin, que lui échut, ainsi qu'à ses descendants, la fameuse Lohobiague-Enea, surnommée " Maison Louis XIV ". (****)

Et, paradoxe, c'est un de ses petit-fils qui, en épousant une Dihurçubéhère, fit renouer aux Leremboure avec leur patrie d'origine, trois siècles après qu'ils l'eurent quittée...
L'autre, ingénieur de l'Ecole Centrale, restera à Saint-Jean-de-Luz ; il donnera naissance à Paul-André Leremboure qui, au XXème siècle, reprendra la tradition familiale en devenant officier de marine et élu luzien. Préoccupé par la défense de sa cité contre les assauts répétés de la fougue océane, il transmettra également intacte à la belle descendance que lui avait assurée Anne, née de La Frégeolière, la demeure des ancêtres, où l'on continuera de boire le chocolat à la cannelle dans le service en vermeil offert par le Roi-Soleil après son séjour à Lohobiague-Enea.

Alexandre de La Cerda

Notes
* Philippe Oyhamburu, Dictionnaire des Patronymes basques, Editions Hitzak, 1991.
** Jacques de Cauna, Au temps des Isles à Sucre, Editions Karthala, 1987.
*** Jacques de Cauna, « Michel-Joseph Leremboure, un Basque premier maire de Port-au-Prince ».
**** Paul-André Leremboure, "Lohobiague-Enea", chez Marrimpouey Jeune, 1979.

Légendes : 1. Anne Leremboure en compagnie de sa nièce, Joëlle Darricau
2. Lohobiague-Enea avant 1900, avec les galeries d’origine
3. Michel-Joseph Leremboure
4. Paul-Salvador Leremboure

Répondre à () :

Marie-Aimee Mornay | 17/07/2020 15:03

J'ai pensé que cela t'interesserait

Marie-Aimee Mornay | 17/07/2020 16:16

Bonne lecture!

Henry LEREMBOURE | 19/07/2020 08:28

Merci Monsieur de la Cerda pour cette longue et belle évocation de la saga Leremboure et de la Maison Lohobiague à l'occasion du décès de notre mère, Anne LEREMBOURE. Elle fut, comme elle aimait souvent le dire, l’âme de cette Maison, au moins - comme j'aimais le lui souligner - pour sa génération ... entre "les âmes d'avant" et "celles d'après". Bien cordialement. Henry LEREMBOURE

Pierre Lasserre | 09/05/2021 18:37

Merci pour cet article . Je suis le petit fils de Michel Leremboure fils de Gustave qui a épousé une Diursubehere de Sare Pourrais Je avoir cet article ?

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