Imaginée à partir de l’étymologie de la ville - Anglet, terre en forme de coin ou d’angle -, l’exposition « Géométrie habitée » d'Annabelle Soriano est constituée d’un ensemble de modules géométriques en liaison avec la galerie Georges Pompidou et les espaces extérieurs du Théâtre Quintaou.
Après avoir terminé les Beaux-Arts, Anabelle Soriano étudia durant trois années à l’Ecole d’architecture de Lyon. Une orientation qui l’inspira pour construire ses structures. A cette démarche créative, l’artiste associe celle de l’alpiniste sportive qu’elle pratique depuis des années.
L’architecture mêlée à l’art se métamorphose en des sculptures ambulantes mélangeant le minéral et l’organique. Ces objets à mi‐chemin entre dessin et sculptures, ces « géodes », cavités rocheuses en résine acrylique, ou ces polyèdres fossiles, entretiennent un lien intime avec l’univers des curiosités minéralogiques, notamment celles que l’on nomme « pierres à images ».
C’est la réalité du métier d’architecte avec ses nombreuses contraintes qui incita Anabelle Soriano à créer ses géométries habitées.
A l’image des alpinistes-charpentiers de building, l’artiste joue ainsi avec l’espace déstabilisant le spectateur.
Jusqu’au 21 janvier – Exposition « Géométrie habitée » à la galerie Georges Pompidou au pied du théâtre Quintaou, du mardi au samedi, 10 h - 13 h/14 h – 18 h, accès gratuit.
Atelier rencontre avec l’artiste « Work in progress » : vendredi 9 et samedi 10 décembre (info au tél. 05 59 58 35 60).
Anne de Miller La Cerda