Avant ou après une déambulation à l’heure de l’apéritif, de la vieille ville au Kursaal, il suffit de passer le pont. « Tuer le rêve » (1969 – 2019) : cinquante ans de travail de l’artiste Carmen Calvo (Valence, 1950) sont actuellement présentés au Kubo-kutxa de Donostia/San Sebastián. Un regroupement étalé dans le temps depuis ses premières œuvres jusqu’à ses toutes dernières créations. Carmen Calvo, qui a fait des études de beaux-arts et de publicité a été récompensée par de nombreux prix et s’est distinguée dans de nombreuses expositions depuis les années 1980 (Biennale de Venise, 1997 ; Prix national des arts plastiques, 2013). Elle a rejoint la célèbre Académie royale des Beaux-Arts de San Carlos en 2014. Son œuvre fait désormais partie des plus importantes collections et elle expose dans de prestigieux musées, dont certains ont prêté certaines créations.
Le commissaire de l’exposition définit l’actuel accrochage comme « une vision transversale de la complexité du travail de cette artiste à travers une soixantaine de créations datant de 1969 à 2019, dont une peinture en provenance du Solomon R. Guggenheim de New-York (New images from Spain, 1980) qui représente la première reconnaissance de cette créatrice ». Peintures et sculptures de son « archéologie de l’imaginaire » des années 1980, des images photographiques retouchées… Alfonso de la Torre prévient le visiteur qui doit s’attendre à découvrir « un voyage canonique et impur, des abîmes ».
Kubo-kutxa (Kursaal), Zuriola 1, Donostia/San Sebastián.
Entrée libre jusqu’au 5 mai, du mardi au dimanche, 11h30 à 13h30 et 17 heures à 21 heures.