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"Les 64 fantastiques" à Bayonne, Louisa Burnett-Hall à St-Jean-de-Luz et Véronique Durruty à Hendaye
"Les 64 fantastiques" à Bayonne, Louisa Burnett-Hall à St-Jean-de-Luz et Véronique Durruty à Hendaye

| Manex Barace 1161 mots

"Les 64 fantastiques" à Bayonne, Louisa Burnett-Hall à St-Jean-de-Luz et Véronique Durruty à Hendaye

Bayonne, Plaine d’Ansot : « Une pour toutes, tous pour une » les espèces parapluies du 64

La Ville de Bayonne accueille à la plaine d’Ansot une exposition itinérante du réseau Éducation Pyrénées Vivantes afin d’interpeller les visiteurs à la diversité biologique des Pyrénées-Atlantiques et à l’importance de préserver les espèces dites « parapluies ». Installés en extérieur, les trois modules atypiques d’une hauteur de quatre mètres qui constituent cette exposition sont à découvrir jusqu’au 2 avril prochain aux horaires d’ouverture du site.

Après Arette et Arudy, l’exposition fait escale à Bayonne avant d’être présentée aux Paloises et Palois mi-avril. Cette exposition est complémentaire des expositions permanentes du Muséum d’Histoire naturelle de la plaine d’Ansot, avec une approche très différente, elle poursuit des objectifs similaires : préserver les milieux et les espèces, sensibiliser les publics à la biodiversité actuelle et passée, éveiller la curiosité… À travers cette exposition, 27 espèces « parapluies » des Pyrénées-Atlantiques sont référencées dont l’Iris de Bayonne, le Hérisson, la Rosalie alpine, le Bouquetin ibérique… Des plantes, des animaux, des oiseaux qu’il s’agit de préserver pour mieux protéger les milieux et d’autres espèces de la communauté. Une espèce parapluie est une espèce « dont le domaine vital est assez large pour que sa protection assure celle des autres espèces appartenant à la même communauté », selon la définition donnée par le professeur émérite d'écologie François Ramade, en 2002.

L’exposition fait la part belle à des détails de chacune des espèces. L’approche est esthétique, ludique et étonnante. Un QR code sur place permet d’aller plus loin et de découvrir plus précisément les espèces concernées.

Accès depuis le parking de La Floride, puis par le pont Blanc, à pied ou en mobilité douce. Prévoir 15 min de marche depuis le parking. Renseignements au 05.59.42.2261 ou courriel ansot.museum@bayonne.fr L'exposition a été réalisée dans le cadre d'un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé par le Département des Pyrénées-Atlantiques sur les "64 fantastiques".

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"Momentum" de Louisa Burnett-Hall ©
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Saint-Jean-de-Luz : Momentum, exposition de Louisa Burnett-Hall à La Rotonde

Nouvel accrochage avec l’exposition de Louisa Burnett-Hall qui présente une série cohérente de douze œuvres sur papier avec une toile intitulée Lexikón, créée pour La Rotonde.

Née à Cuckfield (Sussex, Royaume Uni, 1965) Louisa Burnett-Hall vit et travaille à Paris, où elle a reçu la Médaille de la Ville de Paris en 2009. Elle est diplomée en Fine Art M.A. Honours (Masters en Beaux-Arts et l’Histoire de l’Art) à Edinburgh College of Art et Edinburgh University en 1988. Son travail est reconnu aux delà des frontières européennes (en 2014, l’Espace Qu Art lui consacre une exposition personnelle à Suzhou en Chine).

L’œuvre de Louisa Burnett-Hall est ancrée dans le monde visible, inspirée par les qualités abstraites de la nature : la calligraphie de la terre et de l’eau. Toujours à la recherche du genius loci, elle explore la symbiose des éléments et leurs états différents, les liens formels et les rapports abstraits entre l’ensemble et les parties. 

Elle précise :
«... Je plonge dans les micro-mondes de l’instance, interprétant les résonances particulières de chaque lieu, cherchant à fixer le mouvement. J’explore les rivières, les ruisseaux, les cascades, où l’eau est le reflet de son environnement, mais aussi le véhicule des 4 éléments : le feu de la lumière, le miroir de l’air, et à la fois le récipient et le reflet du monde terrestre. Le tout exprime le temps et la vie ».

Le thème favori de l’artiste est l’élément Eau. Suite à des séjours réguliers dans le sud-ouest de la France, elle cherche à exprimer le langage spécifique de l’océan, inspirée par les encres de Victor Hugo puissantes et romantiques, remarquablement gravées sur bois pour le livre “Les Travailleurs de la Mer” par Louis Fortuné Méaulle.

Louisa Burnett-Hall quitte les harmonies des ruisseaux et rivières pour aborder les rythmes et l’énergie profonde de l’océan Atlantique. La couleur bleue, traitée de façon intense et subtile, s’appuie sur le choix intentionnel de monochromie à l’image de Victor Hugo, pour exprimer le langage de l’océan. La frontière entre dessin et peinture est poreuse, l’artiste peint sur papier, dessine sur toile.

Elle nous invite à une plongée calligraphique dans l’écriture et dans le corps de la peinture.

La Rotonde, Saint-Jean-de-Luz, place Maurice Ravel, est ouverte du mercredi au dimanche, de 14h30 à 19 heures. Le samedi de 10 heures à 12h30 et de 14h30 à 19 heures. Du 1er au 23 avril 2023. Entrée libre. Vernissage ce vendredi 31 mars à 18h30. Exposition proposée par la Direction de la Culture.

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Révélations de Véronique Durruty à la galerie L'Angle ©
zRévélations de Véronique Durruty à la galerie L'Angle.jpg

Hendaye : « Révélations » de Véronique Durruty à la galerie L’Angle

L’Angle présente Révélations, une exposition panorama des « paysages émotionnels » de l’artiste Véronique Durruty qui réunit en exclusivité de larges extraits de ses séries de photographies parmi les plus oniriques : « Nuances de l’infini », « Mer-mères », « Blue(s) » et « Black(s) ». « Blue(s) » est une série d’œuvres qui tentent de saisir un état d’esprit « entre deux »: entre bonheur et nostalgie, entre jour et nuit, entre rêve et réalité, hors des lieux. Les paysages sont vides. Le personnage de la photo, c’est vous. Vous êtes invités à y rentrer, à vous y balader comme bon vous semble, à vous l’approprier. 
« Black(s) », c’est la grande soupe initiale, celle d’avant le premier jour, d’avant que la lumière soit, d’avant que les terres fermes surgissent de dessous les océans, qu’on puisse y tenir debout, avoir la sensation de maîtriser son corps. 

Black(s), c’est le souvenir de réalités antérieures, du ventre maternel ou de l’univers avant le Big Bang. Dans les « nuances de l’infini », la lumière naturelle que nous offre notre monde sur des instants très fugaces, est figée et transformée ainsi en vision éternelle, lieu hypnotique, espace de méditation, de ressourcement. Il s’agit ici de faire un saut dans l’absolu, changer non seulement d’espace mais également être hors du temps. « Mer-mères », ou la mer comme une mère, une déesse de la fertilité qui charrie ses créations protéiformes invisibles. 
Ces « esprits » qui nous entourent sont révélés à l’encre, à la plume, par l’artiste jouant le rôle de chamane. Photographe et plasticienne, Véronique Durruty vit et travaille à Paris. Son travail explore le voyage par les sens et les sensations. Elle s’interroge sur la beauté, la réalité, et développe son approche tactile et poétique à travers différents supports, principalement la photographie, mais aussi le film, l’écriture et le dessin. Elle aime métisser les genres, mélanger les supports, confronter l’œil et le nez, l’œil et l’oreille, l’œil et les mots. Son travail a fait l’objet de plus de 30 ouvrages et d’expositions dans le monde entier. En France, on a pu voir son travail sur les grilles du Luxembourg, aux Rencontres d’Arles ou au MuCEM à Marseille. Ses œuvres font partie de fonds publics et de collections privées. Véronique Durruty est membre de l’agence humaniste Rapho. 
L’exposition est à découvrir à L’Angle, du 23 mars au 30 avril 2023 Vernissage en présence de la photographe, ce samedi 25 mars à 18h30

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