Son dernier livre, intitulé "Souvenirs de formation(s). Formez, formez,... il en restera toujours quelque chose" constitue un récit personnel : « ces choses sont fort anciennes à présent, et certains lecteurs en connaissent peut-être quelques chapitres (car écrits et diffusés au cours des années). Une bonne part concerne le Pays Basque (Hasparren, Mauléon, Bayonne) et le Sud-Ouest (Pau, Parentis-en-Born, Bordeaux) ».  

Jean-Baptiste Hiriart-Urruty a consacré sa carrière professionnelle à la formation de jeunes : « J’utilise le terme général de « formation », plus générique et couvrant plus de choses que le simple « enseignement ». J’ai donné des dizaines et des dizaines d’années dans ce but, mais je dois dire que j’avais aussi beaucoup reçu ».  

Le présent recueil de textes est consacré à ces différentes phases de formation, celle reçue (environ 70% du tout) et celle dispensée (environ 30%). La notion de formation reste importante pour lui, quel que soit la forme que celle-ci peut prendre : formation initiale, continue, académique, professionnelle, intellectuelle, manuelle : « Je suis un préoccupé de la formation, un « obsédé » pourraient dire certains de mes anciens collègues. L’être humain n’est pas un animal qu’on peut laisser se débrouiller dans la nature (ou la jungle) sans qu’on lui ait appris un minimum de savoir et de savoir-faire, de plus en plus de choses à vrai dire ».  

Les termes d’éducation et d’instruction ont été utilisés pour cela dans l’Histoire ; pour Jean-Baptiste Hiriart-Urruty, ils sont indifférents, car ils couvrent peu ou prou le même objectif. Le spectre « temporel » couvert ici est large, puis qu’il concerne une soixantaine d’années : - (Pour la partie formation reçue) : L’école élémentaire ; les années de collège-lycée ; l’année de classe Terminale ; les années d’études aux universités de Pau et de Bordeaux. - (Pour la partie formation dispensée) : deux années d’enseignement secondaire (une dans le privé, une dans le public) ; plus de 40 ans dans l’enseignement supérieur (mais un seul texte est consacré à cette dernière partie).  

Le spectre « géographique » est plus réduit : - (Pour la partie formation reçue) : Le Pays basque (Hasparren, Mauléon, Bayonne) ; Pau et de Bordeaux. - (Pour la partie formation dispensée) : Le Sud-Ouest avec Pau-Billère (Béarn) et Parentis-enBorn (Landes) ; Clermont-Ferrand ; un intermède à Lexington aux Etats-Unis, et finalement Toulouse (35 ans en activité).  

Une bonne nouvelle : Les différents textes peuvent être lus de manière indépendante ; chacun concerne un sujet et une période de formation bien délimités. Une articulation graphique regroupant des « blocs » éventuels de lecture est présentée à la fin de cet avant-propos. Chaque texte indique clairement sa date de rédaction : « Je me méfie, en effet, des points de vue globaux, portant sur une longue période, concernant des aspects bien différents de la formation, écrits d’un seul jet à un instant t de la vie. Comme pour les films, un point de vue, une évocation, un récit, est daté »…  

L’important est que l’ensemble soit cohérent et sans contradiction. Ici, la présentation suit donc, volontairement, la chronologie de l’écriture des différents chapitres. Dans chaque texte sont exprimés le ressenti et le vécu d’un jeune en formation au moment où cela se passe (pour la partie formation reçue) ; même chose pour la formation dispensée. Mais, de temps à autre, après l’avoir annoncé clairement toutefois, « le vieux routier de la formation » que Jean-Baptiste Hiriart-Urruty est devenu ne peut s’empêcher de se livrer à quelques analyses, d’en tirer quelques leçons, et de faire quelques recommandations.