Jusqu’au 20 janvier, plus de trente toiles d’Evelyne Hérisson et de Manuel Haramboure sont réunies à l’occasion de l’exposition « l’évidence de Marienbad » à la galerie George Pompidou à Anglet.
Inspirés par le film d’Alain Resnais « L’année dernière à Marienbad », Manuel Haramboure et Évelyne Hérisson jouent le duo jusqu’à superposer leurs peintures pour n’en former plus qu’une.
Quand les personnages de Manuel Haremboure dansent sur le fil de la vie et croisent ceux d’Evelyne Hérisson, ces rencontres s’affichent avec force et douceur. La pierre noire de Manuel Haremboure s’engouffre dans l’univers bleu vert marin d’Evelyne Hérisson. Une bichromie à deux visages entre ombre et lumière qui s’efface, immergée par les vagues de l’Océan.
Michel Haramboure, s’inspirant des icônes du cinéma, de la littérature, de l’histoire, consacre son œuvre aux écorchés de la vie. Des personnages qui s’entourent - le temps d’une exposition - de l’univers apocalyptique d’Evelyne Hérisson où des lambeaux d’architectures « pyranesques » s’écroulent dans un tsunami marin. Un tsunami romantique qui rappelle la chanson de Barbara à recherche du temps perdu :
« Avec tes yeux de jade,
Nous danserons encore,
Là-bas, à Marienbad,
Là-bas, à Marienbad,
Mais me reviendras-tu ?
Au grand château de jade,
A Marienbad... »
(Extrait de l’album « La voyageuse » de Barbara, 1999)
Exposition « L’évidence de Marienbad » avec Michel Haramboure et Evelyne Hérisson jusqu’au 20 janvier à la galerie Georges Pompidou, 12 rue Albert-le-Barillier (entrée libre du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h).
Rencontre avec Michel Haramboure et Evelyne Hérisson :
- Samedi 16 décembre, à 17 h, pause musicale avec Beñat Achiary (chant) et Michel Queuille (piano).
- Samedi 13 janvier 2018, à 14 h 30 - Dialogue avec Christophe Lamoure, philosophe et écrivain. Entrée libre, dans la limite des places disponibles (tél 05 59 58 35 60).