Ustaritz, capitale du Labourd au Moyen Âge ?
Il est souvent avancé que la capitale du Labourd est la ville de Bayonne. Or si cette ville eu tout à fait ce rang pendant des siècles sous le nom de Lapurdum, nom similaire en latin à celui de Labourd, elle fut séparée du reste du Labourd à la suite de la prise d’assaut de la ville par Richard Cœur de Lion, duc d’Aquitaine, en 1177. Il apparaît ensuite que le dernier vicomte de Labourd, Guilhem-Ramon de Sault, mentionné dans une charte de 1193 de la cathédrale de Bayonne, ne possédait plus d’autorité à Bayonne, le pouvoir y étant maintenant entre les mains du roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine (le roi-duc) et de ses officiers. Il est supposé que ce dernier vicomte, ou biens les rois d’Angleterre – ducs d’Aquitaine - qui lui ont succédé à la tête de la vicomté de Labourd ont déplacé la capitale ou chef-lieu du Labourd de Bayonne à Ustaritz, ville où se tinrent ensuite jusqu’en 1789 le bilçar (écrit biltzar en basque moderne) ou assemblée représentative des communautés du Labourd car le bayle (prononcer baïle) du Labourd représentant le roi avait son siège au château de Lamothe (mairie actuelle).
Or, il s’agit avant tout de reconstitutions postérieures puisque nous n’avons aucune mention de l’assemblée du bilçar antérieure à 1567 (1), et si le château ou motte d’Ustaritz est bien attesté comme étant le seul château possédé en Labourd par le roi d’Angleterre dans une enquête ordonnée par ce roi en 1311 (2), rien n’indique alors que son bayle de Labourd y réunissait une telle assemblée, quand bien même des réunions plus ou moins informelles pouvaient probablement s’y tenir à l’occasion.
Les textes nous manquent cruellement concernant le Labourd aux XIIIe, XIVe et XVe siècles pour décrire avec sûreté le fonctionnement de ce petit pays lié institutionnellement au duché d’Aquitaine (ou de Guyenne), soit à la Gascogne occidentale, situation qui va perdurer jusqu’en 1789. Par ailleurs, outre le latin, les documents en langue vernaculaire y étaient tous écrits en gascon par les notaires labourdins, et la langue romane d’usage courant pour communiquer avec des non-Basques était alors le gascon.
La tournée d’échange de serments du sénéchal de Gascogne pour le roi d’Angleterre
Heureusement, le hasard de la conservation historique nous a transmis aux Archives Nationales Britanniques (3) un long rouleau de parchemin décrivant dans le détail une tournée traditionnelle d’échange de serments que devait effectuer tout nouveau sénéchal de Gascogne à son arrivée dans la région. Ce dernier était le plus haut officier nommé par le roi d’Angleterre pour son duché d’Aquitaine (ou de Guyenne) et était une sorte de gouverneur en charge des affaires politiques, militaires et judiciaire du duché. Comme aucun roi d’Angleterre n’était plus venu en personne en Gascogne depuis 1289, le sénéchal de Gascogne était alors presque une sorte de vice-roi, plutôt de « vice-duc » en l’occurrence, en l’absence de la nomination exceptionnelle d’un « lieutenant du roi » souvent issu de la famille royale qui devenait alors son supérieur et qui avait bien plus de pouvoirs que le sénéchal.
Le document que nous avons conservé décrit la tournée d’échange de serments effectuée en 1323 par le nouveau sénéchal de Gascogne nommé Ralph Basset de Drayton (4), un chevalier anglais d’importance originaire du Staffordshire dans les Midlands ; il avait été auparavant en charge du château de Douvres ainsi que gouverneur des îles anglo-normandes. La tradition voulait que tout nouveau sénéchal de Gascogne aille dans les « pays » et localités que la coutume lui imposait de visiter afin d’échanger des serments de fidélité. Cette même tradition voulait qu’il soit le premier à faire serment de fidélité envers la communauté ou les communautés du « pays » et leurs représentants, ainsi que les ecclésiastiques et nobles présents, et qu’en échange ces derniers lui fassent serment de fidélité en tant que représentant du roi d’Angleterre et duc de Guyenne (le roi-duc). Tout refus d’un nouveau sénéchal d’effectuer cette cérémonie traditionnelle, ou même de se déplacer sur place pour l’organiser, pouvait entraîner la désobéissance des sujets du roi-duc envers lui et ses ordres, ce qui était déjà arrivé dans le cas de la communauté de Bordeaux pour un précédent sénéchal. Chaque nouveau sénéchal devait donc s’astreindre à faire une longue tournée dans le duché au lieu de se contenter de convoquer tout le monde à Bordeaux, la capitale du duché. En ce sens, les états médiévaux étaient moins arbitraires et absolus que leurs successeurs de l’époque moderne (XVIe au XVIIIe siècle). Un souverain ou un seigneur était limité dans ses pouvoirs par quantité de droits possédés par des communautés ou par des individus.
Les serments de Bayonne (23 octobre 1323)
La tournée d’échanges des serments du sénéchal Ralph Basset de Drayton commence le 25 septembre 1323 à Bordeaux où cette tâche prend trois jours, puis il se rend à Langon et ensuite à Bazas et La Réole où les serments des communautés, nobles et personnes ecclésiastiques du diocèse de Bazas sont reçues. Les 12 et 13 octobre, Basset est à Agen où il continue les échanges de serments avec les représentants des communautés et les nobles de l’Agenais. Puis la tournée s’interrompt quelque temps, sans aucun doute à cause de l’incident grave que nous mentionnerons plus bas, puis nous retrouvons notre sénéchal faisant le même cérémonial à la bastide (comprendre « nouvelle ville) de Bonnegarde (dans les Landes).
Enfin le 23 octobre, Ralph Basset se présente à Bayonne afin d’échanger les serments avec le corps municipal de la communauté de la ville dans un coin du cloître – ce dernier existant toujours de nos jours – sous l’orme où se prêtent traditionnellement les serments. Il est à noter que ce type de serments se plaçant sous un arbre rappelle bien entendu la plus célèbre d’entre elles qui se passaient sous l’arbre de Guernica pour les seigneurs de Biscaye et l’assemblée des représentants de cette seigneurie. Dans notre document, un échange de serments similaire sous un orme est organisé au milieu du cloître de la cathédrale de Dax le 26 octobre 1323.
Le sénéchal jure en gascon, la main droite sur les évangiles et une croix devant le maire, les échevins (dits ici « jurats »), les cent pairs et communauté de la ville de Bayonne, de leur être bon seigneur, de les garder de tout tort tant qu’il est sénéchal pour le roi d’Angleterre et duc de Guyenne (ou d’Aquitaine). En réponse, le maire et les représentants de la ville de Bayonne jurent en gascon qu’ils lui seront fidèles et lui obéiront tout en gardant leur fidélité supérieure au roi d’Angleterre et duc de Guyenne. Ensuite, le peuple bayonnais présent jura la même chose en gascon en levant la main droite vers les mêmes évangiles et croix.
Le fait que les Bayonnais parlent gascon au Moyen Âge, et même bien après jusqu’au XXe siècle, ne doit pas nous surprendre comme nous l’apprend le linguiste navarrais Ricardo Cierbide :
« Le gascon fut la langue d’usage quotidien et exclusif des gens établis dans les villes de Bayonne et Biarritz [au Moyen Âge] et devint la langue de prestige et moyen de communication entre commerçants et probablement artisans des centres urbains, y compris à l’intérieur du pays comme à Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port, Tardets et Mauléon » (5).
D’ailleurs les Bayonnais du corps communal mentionnés lors de cette cérémonie portent tous des noms bien gascons : le maire de Bayonne Johan Dardy, et les échevins ou « jurats » de la ville Laurens de Bielle, Perarnaut Dupin, Sans de Ribeire, Guilhem de France, Pès de Poyanne, Perarnaut de Peyrade, Pès Dupuch, Arnaut-Ramon de Borgueza, Guilhem-Ramon de Mimizan, Johan du Bidones, Pès-Guilhem de Monta et Pès de Marca.
Le détail de l’échange des serments à Arcangues (fin de journée du 23 octobre 1323)
Ensuite, le même jour, le sénéchal Ralph Basset se rend à Arcangues pour rencontrer les représentants du pays de Labourd et accomplir l’échange des serments traditionnels. Il y arrive en fin d’après-midi à l’heure des vêpres (vers 17h ou 18h) pour se rendre à l’église Saint-Jean-Baptiste et rencontrer sur l’espace situé devant l’église et se trouvant sous un arbre dont l’essence n’est pas mentionnée le sénéchal anglais des Landes Henry de Grey – le Labourd est alors une dépendance de la sénéchaussée des Landes, comme il le sera encore au XVIe siècle – ou encore le seigneur de Lescun Arnaut-Guilhem de Béarn. Par ailleurs, on remarque encore la présence d’un arbre associé à ce type de cérémonie…
Après une lecture en gascon des lettres rédigées en latin nommant Ralph Basset au poste de sénéchal de Gascogne, ce dernier entre dans l’église d’Arcangues par l’entrée qui existe encore de nos jours en étant suivi « des nobles et d’autres personnes du Labourd qui sont présents ». Là le nouveau sénéchal jure en gascon sur l’autel de l’église par l’intermédiaire sans doute du clerc gascon bordelais Aubert Mège comme ce fut le cas auparavant à Langon :
« Que ed lor sera bon senhor e leyau, lor for e lor costumas lor mantendra eus fara tenir, de tort e de forssa los gardera, a son leyau poder, sauban la fieutat de nostre senhor le rey e duc »
(Il leur sera bon et loyal seigneur, et il leur maintiendra leur for et coutumes et les protégera des torts et de toute action violente, à son loyal pouvoir, tout en préservant la fidélité de notre seigneur le roi [d’Angleterre] et duc [de Guyenne])
Ensuite les nobles labourdins présents font au sénéchal le serment suivant, en gascon et sur le même autel, suivis par le « peuple » de Labourd présent dans la nef de l’église qui jure de même en levant la main droite vers l’autel :
« Que edz lo seran bon sotzmes e leyaus, fieus e obediens, vita e membre lo garderan, bon e leyau cosselh lo diran, e secret tendran, a lor leyau poder, sauban la fieutat deudit nostre senhor lo rey e duc »
(Ils lui seront bon sujets et loyaux, fidèles et obéissants, ils lui protégeront la vie et ses membres, lui diront bon et loyal conseil et garderont les secrets à leur loyal pouvoir, tout en préservant la fidélité de notre seigneur le roi [d’Angleterre] et duc [de Guyenne])
La liste des seigneurs labourdins présents - certains importants manquant à l’appel comme le seigneur d’Espelette, mais ceux qui étaient à Arcangues sont considérés comme étant représentatifs des nobles labourdins - est comme suit (on ne connaît à l’époque dans la documentation que la forme gasconne de leur prénom) :
Guilhem-Arnaut de Sault[-d’Hasparren] ; Pès [de Tartas], seigneur d’Urtubie ; Guilhem de Sault, seigneur de Saint-Pée[-sur-Nivelle] ; Johan, seigneur de Narbaitz (à Halsou) ; Sans de Lahet, seigneur de Lahet (à Sare) ; et les damoiseaux Arnaut de Juncas ; Arnaut-Sans d’Hirigoyen ; Johan-Arnaut d’Harriet et Harbeus d’Arcangues. Suit des gens bien moins identifiables représentant probablement quelques communautés du Labourd telles qu’Ustaritz, Biarritz, etc. : Johan Perit de Benturanh, Dominus Daudras, Sans de Parisus et Perarnaut de Mendiburtia (Menduria ou Menduru).
La cérémonie étant terminé avec le sénéchal de Gascogne, la même cérémonie se déroule pour le nouveau sénéchal des Landes qui a fait également le déplacement et qui a également une autorité plus régionale sur le pays de Labourd.
La tournée d’échange des serments traditionnels poursuit ensuite sa route en passant par Hastingues (25 octobre), Dax (26 octobre) et en se terminant selon notre document à Saint-Sever (28 octobre).
Arcangues : capitale du Labourd au XIVe siècle ?
À la lecture de ce document et en constatant la présence d’un arbre « juratoire » quelque peu similaire à celui de Guernica, on peut se demander si en fait Arcangues avec son église constituait le lieu de rassemblement de la noblesse labourdine et des représentants des communautés de ce pays lors de ces échanges traditionnels de serments, et aussi lors des réunions informelles qui devaient parfois se passer entre Labourdins sous l’autorité du bayle du Labourd. En effet, en dépit de la présence du seul château ou motte appartenant au roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine (ou de Guyenne) à Ustaritz (actuel Hôtel-de-Ville fermé pour travaux actuellement), aucune réunion de l’assemblée ou bilçar du Labourd n’y est attestée avant l’année 1567.
Par ailleurs, l’origine de cette assemblée doit en réalité remonter vers la fin du XIVe siècle quand est fondée l’armandat de Labourd (avant 1395), une alliance défensive des Labourdins contre la criminalité établie, suivant les exemples des hermandades (« fraternités ») castillanes, ainsi que celles de Biscaye et de Guipuscoa. Le 24 mars 1400, son règlement fut confirmé pour 20 ans par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine (ou de Guyenne) Henri IV. Et d’autres règlements étaient confirmés par le même souverain le 11 octobre 1403. Johan (ou Juan) d'Amezqueta, seigneur de Saint-Pée [-sur-Nivelle] était alors à sa tête (6). Certes, la milice du Labourd qui a survécu au moins jusqu’au règne de Louis XIV a eu une existence ensuite séparée du bilçar du Labourd, mais l’armandat (soit une hermandad en gascon) de Labourd est bien de la première institution pérenne connue regroupant des représentants (les « prud’hommes des paroisses du Labourd ») des communautés de tout le Labourd (7).
Pourquoi ce document a survécu jusqu’à nos jours ?
On peut légitimement se demander pourquoi un tel document unique a survécu jusqu’à nos jours dans les archives anglaises ? Pourquoi les autres documents similaires sont restés en Gascogne selon toute vraisemblance, et ont été ensuite perdus ou détruits. En fait il est très simple de l’expliquer.
Quand Ralph Basset de Drayton quitte Agen où viennent de s’effectuer les échanges de serments de l’Agenais, un drame s'y déroule alors à proximité, qui a eu des répercussions politiques et militaires disproportionnées par rapport à l’évènement qui est à leur origine.
Depuis plusieurs années, l’évêque de Sarlat, un vassal direct du roi de France et non du roi d’Angleterre en tant que duc d’Aquitaine, avait pour projet d’établir une bastide (ville neuve) en Agenais et l’appeler Saint-Sardos, du nom du saint patron de Sarlat. Cependant, il désirait rester vassal du roi de France et ne pas placer sa bastide sous la suzeraineté du roi d’Angleterre Édouard II. Mais un seigneur voisin nommé Bernard, seigneur de Montpezat, vassal direct du roi d’Angleterre-duc d’Aquitaine, était opposé à son projet qui allait, selon lui, contre ses intérêts. Le 15 octobre 1323, le sénéchal Ralph Basset se trouvant par hasard à Bouglon situé à proximité de Saint-Sardos, des hommes du seigneur de Montpezat attaquèrent cet endroit où venait d’être érigé le poteau aux armes du roi de France par l’un de ses sergents qui fut par ailleurs pendu par ces mêmes hommes.
Ralph Basset fut considéré à tort comme ayant été complice de cet acte de lèse-majesté contre le roi de France, suzerain du roi d’Angleterre pour son duché d’Aquitaine (ou de Guyenne). Cet évènement déclencha ensuite la guerre dite de Saint-Sardos (1324-1325) où l’Agenais fut envahi et soumis par Charles de Valois, oncle du roi de France Charles IV, puis La Réole et son château seront assiégés par ce dernier qui obtiendra la reddition du frère du roi d’Angleterre.
Dans ce contexte de lutte politico-militaire, il fallait affûter des arguments de droit dans l’optique de futures luttes juridiques au sein du parlement de Paris (cour de justice suprême du roi de France). Le rouleau de parchemin conservant le récit de cette tournée d’échanges de serments a donc été envoyé en Angleterre pour être conservé à Westminster afin de réunir une documentation pour argumenter face aux représentants du roi de France.
Notes :
(1) Lafourcade, M., « Les assemblées provinciales du Pays Basque français sous l'Ancien Régime », Lapurdum, volume IV, 1999, p 305, n.14.
Téléchargeable sur : https://journals.openedition.org/lapurdum/1580?&file=1
(2) Lafourcade, M., « La féodalité en Labourd. Enquête ordonnée par Édouard II d’Angleterre pour connaître ses droits sur cette terre – 1311 », Eugène Goyheneche omenaldia – hommage, Saint-Sébastien – Donostia, 2001, p 179.
(3) The National Archives (TNA), Kew (ville de la banlieue sud-ouest de Londres).
(4) TNA, C 47/26/17. Nous avons utilisé la transcription non publiée de Malcom Vale, professeur émérite d’histoire médiévale de l’Université d’Oxford. Il s’agit d’un rouleau de parchemin constitué de plusieurs membranes de peau.
(5) Cierbide, R., « Notas gráfico-fonéticas sobre la documentación medieval navarra », Príncipe de Viana, Año n° 59, N° 214, 1998, p 525.
(6) TNA, rôle gascon C 61/107, n° 118 (résumé détaillé en anglais) : http://www.gasconrolls.org/fr/edition/calendars/C61_107/document.html
Et TNA, rôle gascon C 61/109, n° 86 et 87 (résumés détaillés en anglais) :
http://www.gasconrolls.org/fr/edition/calendars/C61_109/document.html
(7) Sur cette armandat, voir Yturbide, P., « L'ancienne "Armandat" du Pays de Labourd », Revue internationale des études basques, 1907, p 469-480 et Lafourcade, M., « Une confrérie originale au Moyen Âge: l'Armandat du Pays de Labourd », Lapurdum, volume II, 1997, p 293-301. Téléchargeables sur : http://www.euskomedia.org/PDFAnlt/riev/01/01469480.pdf
et https://journals.openedition.org/lapurdum/1825
Guilhem Pépin, d’Historiweb : www.historiweb.fr
Légendes :
- 1 Gravure de Robert Vaughan (XVIIe siècle) du vitrail perdu de l'église de Drayton Basset (Angleterre, Staffordshire). Colorée par Guilhem Pépin. Ce vitrail représentait Ralph Basset de Drayton (+ 1343), ancien sénéchal de Gascogne, portant ses armes (son "blason") et son armement, avec son cheval portant sa house armoriée et tenu par un valet, représenté plus petit que lui pour des raisons sociales, tenant une massue en bois.
- 2 Entrée de l'église d'Arcangues (XIIIe ou XIVe siècle)
- 3 Tournée d'échanges de serment du sénéchal Ralph Basset de Drayton (1323)