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Cinéma
"Sound of Freedom" d'Eduardo Verástegui diffusé dans les CGR Bayonne, Pau, Mt-de-Marsan
"Sound of Freedom" d'Eduardo Verástegui diffusé dans les CGR Bayonne, Pau, Mt-de-Marsan

| Rédaction / ALC 1053 mots

"Sound of Freedom" d'Eduardo Verástegui diffusé dans les CGR Bayonne, Pau, Mt-de-Marsan

Grâce à SAJE, le film Sound of Freedom (producteur Eduardo Verástegui, réalisateur Alejandro Monteverde) sera diffusé en salles en cette fin de semaine, juste avant la « journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants » (dimanche 19 novembre), et la « journée internationale des droits de l’enfant » (lundi 20 novembre).
Sa vocation, comme l’écrit son réalisateur, est de « sensibiliser à la réalité de la traite des enfants ». Le film pourra éveiller les consciences en permettant un débat apaisé et fécond avec l’aide des experts, des journalistes d’investigation et des associations qui travaillent ces sujets depuis des années.
Sound of Freedom, avec Jim Caviezel, Mira Sorvino et Bill Camp, est un thriller basé sur l’incroyable histoire vraie d’un ancien agent fédéral américain qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie, pour libérer des centaines d’enfants prisonniers de trafiquants sexuels.

Programme des projections :
- Vendredi 17 novembre : CGR Bayonne (allée du Glain) à 13h40 et 18h / CGR Tarnos (RD 810) à 16h30 et 19h30
- Samedi 18 novembre : à 18h et 22h20 au CGR Bayonne / 16h30 et 19h30 au CGR Tarnos 
- Dimanche 19 novembre : 10h30 et 20h au CGR Bayonne / 16h30 et 19h30 au CGR Tarnos 
- Egalement au CGR Pau Université (Place du 7ème Art / centre E.Leclerc) et au CGR Pau Lescar (Centre Commercial Quartier Libre, 180 Boulevard de l’Europe, Lescar) ainsi qu'à Mont-de-Marsan

Les coscénaristes et le réalisateur du film ont voulu utiliser le pouvoir du cinéma pour sensibiliser à la réalité de la traite des enfants. c'est en 2015 qu'ils avaient commencé à faire des recherches et à écrire ce projet selon le principe que "s'il y a un sujet qui peut unir tout le monde, c'est celui de mettre fin à la traite des enfants". Car la traite des enfants n'est pas une question de droite ou de gauche. Il s'agit d'une question fondamentale de droits de l'homme, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes en tant qu'êtres humains. Il s'agit également d'un sujet très difficile, et il est profondément réconfortant que des millions de personnes soient allées dans les salles de cinéma pour voir un film sur ce sujet. Il est tout aussi réconfortant de constater que ce public couvre l'ensemble du spectre politique.

Eduardo Verástegui, producteur, philanthrope... et futur président du Mexique ?

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Eduardo Verástegui ©
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L’acteur mexicain Eduardo Verástegui, producteur de Sound of Freedom (dans lequel il joue également le rôle de Paul) est également connu pour son engagement humanitaire et a créé une organisation à but non lucratif appelée "Manto de Guadalupe" qui aide les personnes n’ayant pas accès à la nourriture, au logement, aux soins de santé ou à l’éducation.

Il vient par ailleurs d'entamer une carrière politique en se présentant le 7 septembre dernier comme candidat indépendant à la présidence du Mexique pour les élections prévues l'année prochaine.

Il doit désormais réunir, en moins de trois mois, un nombre de signatures équivalent à 1% de la liste des électeurs inscrits dans le pays, réparties dans au moins 17 États – soit environ 1 million de signatures. 

Le nom de famille Verastegui (ou Berastegui), est un nom basque (signifiant "endroit bas"), originaire de la région de Tolosa en Guipuzcoa : il y a une ville de Berastegui située à 40 km. de Saint-Sébastien, sur la route de Pampelune, ville où des Berastegui sont cités dès le XIVème siècle, et l'on trouve également une branche de cette famille qui possédait un "palacio" à Vitoria... 

Eduardo Verástegui est connu en particulier pour son film “Sound of Freedom” - voyez notre article du 3 août dernier :
https://www.baskulture.com/article/eduardo-verstegui-quand-un-cinaste-dorigine-basque-dnonce-la-traite-des-enfants-6171 
également son film « Little boy », sorti sur nos écrans en mai 2017 :
https://baskulture.com/article/little-boy-du-basque-mexicain-eduardo-verstegui-sur-les-crans-2029
ou encore pour avoir joué dans le film “Cristeros”. Mais aussi comme défenseur de la vie et de la famille traditionnelle.

"Sound of Freedom", un film qui rassemble pour lutter contre la traite des êtres humains 

Les faits du film vous troubleront. Si vous êtes émus par ce sujet, cherchez des moyens concrets de soutenir le réseau vaste et croissant d'organisations - tant privées que gouvernementales - qui se consacrent à la lutte contre la traite des êtres humains dans le monde entier. Ces problèmes sont énormes et leurs solutions nécessiteront un engagement politique - malgré "toute la complexité et certaines voix discordantes que cela implique aujourd'hui"

Affiche Sound of freedom.jpg
Affiche "Sound of freedom" ©
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Mais, affirment les réalisateurs de Sound of Freedom, "nous ne pouvons pas laisser nos divisions politiques nous empêcher de faire le travail nécessaire pour mettre fin à la traite des enfants. Tous ceux qui ont vu Sound of Freedom savent que le film lui-même n'est pas le moins du monde politique. 

Il est basé sur l'histoire d'une personne réelle, Tim Ballard, qui a quitté son emploi à la Sécurité intérieure pour sauver des enfants victimes de la traite. 
Au cours du développement, de la recherche et de l'écriture de l'histoire, nous ne nous souvenons pas d'une seule conversation avec Tim sur la politique. Pourquoi ? Parce que les opinions personnelles politiques ne devraient avoir aucune importance lorsqu'il s'agit de sauver des enfants de la traite d’êtres humains"

Pour diverses raisons, Sound of Freedom est souvent qualifié de "thriller chrétien". Selon le point de vue exprimé, ce qualificatif mettra ce film à l'honneur ou rejettera l'œuvre d'emblée... 
Mais pourquoi ce besoin d'étiqueter un film ? 
Sound of Freedom a été réalisé autant pour les croyants que pour les non-croyants et tous ceux qui se situent entre les deux, car la traite des êtres humains est un problème qui concerne tout le monde.
 
Le film a également été injustement associé à certaines théories conspirationnistes extrêmes. "Nous avons écrit le film en 2015", reprennent les réalisateurs, "et l'avons tourné en 2018, bien avant que quiconque ait entendu parler de ces théories. Il est donc littéralement impossible que le film fasse référence à ces théories, et tous ceux qui ont vu le film savent que ce n'est pas le cas"

En réalité, la plupart des médias qui ont écrit sur le film, que ce soit de manière positive ou négative, ont clairement indiqué dans leurs articles que Sound of Freedom ne contenait aucune référence à des théories "complotistes" mais s'inspirait d'événements réels, dont beaucoup avaient été rapportés par les principaux médias de l'époque. 

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