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L'Esprit Basque
Saint-Jean-de-Luz : remise des prix de musique Eusko Ikaskuntza
Saint-Jean-de-Luz : remise des prix de musique Eusko Ikaskuntza

| Alexandre de La Cerda 617 mots

Saint-Jean-de-Luz : remise des prix de musique Eusko Ikaskuntza

Mixel Etxekopar.jpg
Mixel Etxekopar ©
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Marina Beheretche.jpg
Marina Beheretche ©
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C’était au cours de l’Assemblée Générale de la Société d’Études basques Eusko Ikaskuntza tenue en mars 2019 en présence du maire de Saint-Jean-de-Luz, Jean-François Irigoyen, de l’adjoint à la Culture, (à l’époque) Pello Etcheverry, de l’adjointe Gaxuxa Elhorga-Dargains, conseillère municipale déléguée au Patrimoine, à la Culture et à la Langue basque, et Eguzki Urteaga, président d’Eusko Ikaskuntza Iparralde (notre photo de couverture), qu’avait été décidée l’attribution de Prix à des compositeurs-musiciens-interprètes / voyez notre article du 4 avril 2019 : 
https://baskulture.com/article/aztarnak-les-empreintes-basques-appel-de-la-violoniste-marina-beheretche-3747 
Et c’est dans le cadre de cette convention signée entre la Ville de Saint-Jean-de-Luz et Eusko Ikaskuntza que seront attribués pour la première fois ces prix destinés à valoriser la création musicale, le 28 janvier à 11h30, à la salle des fêtes de Donibane Lohizune.

Cette année, les artistes honorés seront Mixel Etxekopar (prix d’honneur) et Marina Beheretche (prix espoir jeunes).
Le prix d’honneur a pour vocation de récompenser le parcours exemplaire d’une personnalité ou d’un groupe de personnes ayant contribué à la connaissance et la défense de la musique et de la culture musicale tout au long de son parcours.
Le prix Gazte esperantza/espoir jeunesse a pour but de valoriser le parcours d’une personne ou d’un groupe jeune et de leur permettre de continuer leurs travaux autour de la musique.

C'est très jeune que Marina Beheretche (Bayonne, 1985) s’est immergée dans la musique. Issue d'une famille bien connue de la scène musicale basque - son père et son grand-père, tous deux musiciens, et sa mère, grande amatrice de musique bien que n'étant pas musicienne - elle choisit le violon et commence dès sept ans les cours au Conservatoire de Bayonne. Elle allait voir beaucoup de concerts avec ses parents, restant près de son père sur scène, pour grandir dans cette ambiance musicale ! À dix-sept ans, elle passe une année à Musikene, l’École Supérieure de Musique de Donostia/Saint-Sébastien. Restée huit années à Toulouse, dont quatre à l'Orchestre de Chambre de Toulouse, Marina Beheretche eut l'occasion de jouer avec de grands musiciens comme Gautier Capuçon, Anne Queffelec et beaucoup d'autres, alors qu’elle n'avait que vingt ans ! Avec cet ensemble, elle donnait en moyenne une centaine de concerts par an, en Slovaquie, Espagne, Belgique etc. 
Finalement, Marina Beheretche décide de revenir au Pays Basque où elle est, depuis 2015, violoniste solo à l’Orchestre Symphonique du Pays Basque. Elle enseigne également au Conservatoire Maurice Ravel et participe à divers projets musicaux / voyez notre article : 
https://baskulture.com/article/aztarnak-les-empreintes-basques-appel-de-la-violoniste-marina-beheretche-3747

Quant à Michel Etchecopar, né en 1963 à Gotaine-Irabarne dans la ferme Agerregarai, il est le plus jeune des cinq enfants de cette famille.
Très jeune, il développe une relation profonde avec la nature et l’environnement, avec le dialecte basque souletin ainsi qu'avec la danse et la musique.
Son maître, qui deviendra son beau-père, lui enseigne la danse et le chant de la Soule. Au début du collège, Erramun Tartachu d'Urdiñarbe est son maître de danse et il étudie la flûte (1975- 1976) avec Jean Copen de Mauléon. En 1977, Michel Etchecopar prend part avec son frère Pette, à la mascarade d'Urdiñarbe et depuis, en tant que musicien, il a participé à la plupart des mascarades.

Il participe à la pastorale de Gotaine-Irabarne en 1973, aux colloques successifs, et à partir de 1993 devient chef de chœur.
En 1990, Michel Etchecopar est l'un des initiateurs du festival Xiru de Gotaine-Irabarne et en 1994, figure parmi les fondateurs de l'association culturelle Abotia. En 2004, il collabore à la création du collectif Hebentik.
Aujourd'hui, il se consacre à la recherche de nouvelles et anciennes traditions souletines de danse et de chant. Grâce à l'enseignement (notamment le chant et la flûte), il accorde également une grande place à la transmission de ce patrimoine immatériel.

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