Du 23 au 26 janvier, le FIDOM - Festival International du Documentaire Maritime - jette l'ancre au bord du Bassin à flots, au Musée Mer Marine (MMM) de Norbert Fradin qui accueille ainsi dans ses murs cet évènement d'envergure avec au programme des projections gratuites qui feront voyager le public. Il s'agit d’un nouveau rendez-vous autour de l’image et de l’évasion maritime qui fera escale dans cet écrin où l’histoire maritime est présente, tout comme l’histoire des gens de mer où se mêlent une histoire de passion, de dévouement et de partage. La manifestation entraînera le public dans des voyages aussi divers que généreux autour des projections gratuites dans le grand auditorium, sur un écran LED géant qui permettra de restituer la haute définition des images comme jamais.
La bordelaise Françoise Laborde,journaliste, écrivain et présentatrice de télévision, présidera un jury fait de passionnés, d’aventuriers et de grands professionnels des métiers de l’image.
Une riche programmation
- Embarquement le jeudi 23 janvier avec le film d’ouverture à 20h30 (reprojeté dimanche 26 à 10h45) : "L’homme à mangé la terre". Exploitation des énergies fossiles, révolution industrielle, taylorisme, agriculture intensive… depuis deux siècles, le progrès et la croissance ont durablement altéré l’état de la planète. Retour sur la façon dont le monde est entré dans l’anthropocène, ère débutée quand les activités humaines ont commencé à impacter l’écosystème terrestre d’une façon significative.
- à signaler plus particulièrement ce film "basque" : "Hondar 2050 – Nuestro résiduo, Nuestro problemo" projeté vendredi 24 janvier à 17h15. Carlos est un artiste basque qui aime surfer sur sa plage. Quand il sort de l’eau, il a l’habitude de récolter quelques morceaux de plastique qu’il trouve entre les rochers, et les amener à son atelier. Un jour il réalise qu’il a accumulé beaucoup de déchets, de résidus avec différentes origines et âges et qui possèdent le seul trait commun de terminer leur périple sur la même plage. Peu a peu, Carlos commence à prendre conscience et à rechercher pourquoi et comment tous ces matériaux arrivent à l’océan. En même temps, comme pour exprimer sa frustration, avec tous ces déchets il commence à créer une série d’œuvres d’art. En voyageant à travers la côte, Carlos comprendra que pour changer la situation il est nécessaire de changer ce qui se passe en nous mêmes, nos habitudes automatiques.
Les autres films en compétition :
- Vendredi 24 janvier : à 16h (et le samedi 25 à 15h15) "La fabrique de l’océan indien" - à 17h15 "Hondar 2050 – Nuestro résiduo, Nuestro problemo" - à 19h45 (et le samedi 25 à 16h30) : "Erika" - à 22h15 : "Les dessous de la mondialisation – Spitzberg, les vigies du climat".
- Samedi 25 janvier à 11h30 : "Un homme d’exception" film de Renée Heuzey. Hugues Vitry est plongeur à l’île Maurice. Très jeune, pendant son adolescence, il s’est pris de passion pour la faune marine de la région. « L’homme qui danse avec les murènes » nous plonge dans les abysses, à la rencontre des (mal nommés) monstres marins. Des années passées dans les profondeurs de l’océan lui ont permis de comprendre comment établir un contact unique avec les raies, les murènes et… les cachalots, ces animaux extraordinaires qui révèlent une sociabilité inattendue. Les équipées de Hugues Vitry et de scientifiques ont véritablement renforcé les connaissances sur ces espèces vulnérables et méconnues. Hors de l’eau, Hugues continue d’œuvrer pour préserver sa terre, et, avec lui, de nombreux Mauriciens sont investis dans la préservation de la faune et de la flore.
- Parmi les films hors compétition, signalons vendredi 24 janvier à 10h45 à 10h45 "Epaves, mémoires englouties" de Julie Darde / tapissé d’épaves, le fond des mers et des océans est le plus grand musée du monde. Dans leurs profondeurs, 3 millions de restes de navires échoués, coulés ou abandonnés ont été recensés par l’UNESCO. A la suite d’une collision, d’une tempête ou d’un sabordage, ils ont sombré au fond de l’eau, et leurs squelettes, figés par le temps, donnent lieu à d’incroyables plongées. Chacune de ces épaves a une histoire extraordinaire et mille secrets à livrer. Champ de bataille de la seconde guerre mondiale, la Manche est l’un des plus importants cimetières marins au monde. Dans l’estuaire, 800 épaves y reposent. Nombreuses sont celles qui restent encore mystérieuses, indéchiffrables. Quelle est leur histoire ? Pourquoi ont-ils coulé ? C’est l’enquête sous-marine que mènent les gars du GRIEME. - "Sur le dos des Baleines" à 12h45 et "L’aventure continue avec Céline Cousteau en Patagonie" à 13h30. Puis, samedi 25 à 10h45 "Le sommeil des épaves".
Quant au film de clôture, projeté le samedi 25 janvier à 20h30 et dimanche 26 à 12h30, il s'agit de "Génération Grand Bleu" de Jérôme Espla qui revient près de 30 ans plus tard, sur les traces du tournage du "Grand Bleu" en Grèce, sur la petite île d’Amorgos.
Entrée gratuite au Musée Mer Marine (89, rue des Étrangers à Bordeaux), tél. 05 35 54 81 74 / infos@fidom.tv