Mercredi, la neige est tombée dans la province d'Al-Baha, dans le sud-ouest de l'Arabie saoudite, avant la saison traditionnellement chaude dans les pays du Golfe : le portail d'information Arabi21 publie les vidéos et les photos de la neige recouvrant les rues de la ville ainsi que les morceaux de glace brisée flottant dans des flaques d'eau.
Les autorités d'un certain nombre de provinces saoudiennes, dont La Mecque, ont annulé mercredi les cours dans tous les établissements d'enseignement en raison du mauvais temps et selon les prévisions météorologiques dans les pays voisins - le Qatar et le Koweït -, de fortes précipitations neigeuses y sont également attendues jusqu'à cette fin de semaine.

L’avant-veille, ce sont les plages de la station balnéaire turque de Cesme, au bord de la mer Egée, qui ont été recouvertes d'une couche de neige : les pompiers ont aidé ceux dont les voitures étaient coincées dans la neige…

En revanche, plus près de nous, dans les Pyrénées béarnaises, Félix Dufour, mon cher collègue de « Sud Ouest » (et « néanmoins ami », comme le disait l’ancien rédac’chef bayonnais Paul...) observe qu'« il y a quand même des directeurs de stations intelligents dans l'Est du Massif pyrénéen. Zéro pointé à Gourette qui, vu la hauteur de neige, aurait pu garder les seules remontées du télésiège de Cotch et du plateau du Bezou ouvertes en raison de la hauteur de neige. Il n'y aura pas de fin de saison printanière pour les skieurs. Les Alpes, elles, ont su s'adapter aux conditions météo en restreignant certes le domaine skiable mais en laissant quelques remontées ouvertes ».
Et Félix d'ajouter encore que, par comparaison, "Cauterets (900m) est ouvert jusqu'au 23 avril quand il neige depuis mercredi à 1000m sur l'ensemble du massif pyrénéen. L'avenir n appartient encore et heureusement qu'aux audacieux"...

Et moi qui croyais que « dans quelques années, les bonhommes de neige et batailles de boules de neige disparaîtraient de nos paysages hivernaux, les enfants ne sachant plus ce qu'est la neige », comme le prédisait (sans rire) une haute et écologique sommité scientifique de l’Unité de Recherche Climatique à l'Université d'East Anglia, le chercheur britannique David Viner, dans le journal « The Independent » du 20 mars 2000...
Vive le GIEC* !

(*) A ce propos, vous pouvez relire mon article paru l’année dernière, également en avril :
https://baskulture.com/article/rchauffement-climatique-des-records-denneigement-et-la-pointe-dhumour-dun-lu-barnais-4712 
ou feuilleter le livre « Les douze mensonges du GIEC : la religion écologiste » publié aux éditions L’Artilleur par Christian Gérondeau, ingénieur polytechnicien, spécialiste de l’environnement et des transports...