La ville change de visage dans ses divers quartiers, depuis la gare et le carré ancien de Saint-Esprit. Les restaurations en cours du pavement de la Place de la République, de l’entrée de la gare constituent une prouesse des ingénieurs et architectes des espaces vivants.
Spacieux, ample et dégagé, le vieux quartier juif prénommé « la petite Jérusalem par ses habitants appelés de « la nation portugaise », qui furent jadis nombreux, s’enrichit de la restauration de la synagogue qui devrait ouvrir au public après d’importants travaux rendus nécessaires à cause des parasites du bois qui avaient endommagé la structure originelle.
On traverse le Pont Saint-Esprit désormais ouvert à la circulation et en attente de recevoir le trambus annoncé pour septembre prochain.
Quant à la Place de la Mairie, elle reçoit progressivement son pavage de pierres, et les travaux avancent.
Quelques doléances pleuvent à propos du kiosque à musique où l’harmonie municipale donne ses concerts de l’été en soirée. Il sera déplacé au bénéfice des voitures. Sacrilège pour les esthètes mélomanes qui ne l’entendent pas de cette oreille....
On évoque un parking pour les voitures car, de toute évidence, la voiture est reine malgré bien des bénéfices accordés aux marcheurs et piétons du quotidien.
La nature problématique du sol soumis aux débordements aquatiques de l’Adour et de la Nive proches expose aux risques de submersion et pose des difficultés aux professionnels.
Mais au delà de ces solutions en cours, le tracé de la ligne de bus rapide avance à grands pas.
L’avenue Paulmy est transformée. Les palmiers et les végétations semblent saufs, les « règles écologiques » imposant la protection de la flore et des carrés verts qui encadrent la future voie du trambus.
La population bayonnaise est fière de ces réalisations en cours de finition. On avait déjà enjambé l’Adour par plusieurs ponts, on réfléchit encore à quelque nouvelle structure possible dans l’avenir.
Pour l’heure, Bayonne Sud et Bayonne Nord sont d’un seul tenant et le passage au quotidien des populations est dense, particulièrement dans la journée, aux heures de pointe.
On ne saurait oublier le Carré des halles, déjà achevé, où les habitants se rassemblent pour le marché ainsi que les animations festives et conviviales habituelles de la cité, tout au long de l’année.
Citons encore la Place Portes qui longe le Château Vieux : comme son nom le souligne, elle porte l’histoire emblématique de la cité où les rassemblements divers accoutument d’occuper l’espace au cours de divers événements.
Viendront bientôt les célèbres Fêtes de Bayonne en juillet qui occupent en nombre ces espaces conviviaux chers à l’âme de la ville.
On se souvenait du Pont Grenet aux teintes orangées, on mentionnera prochainement le trambus destiné à transporter un public nombreux. Chaque génération réalisant les missions publiques de ses choix répond ainsi aux attentes de la population. Et le nombre des habitants en hausse sensible chaque année agrandit le viseur de l’espace public de nouvelles aspirations.
Que feront encore les acteurs de la réhabilitation du bâti ancien déjà réalisé et toujours en cours ?Les acteurs de la cité le savent. Notre curiosité interroge.
Bayonne la restauratrice soigne son profil patrimonial, et les Bayonnais assez fiers dans leur ensemble de ces chantiers, espèrent encore pour le bénéfice de leur cité qui porte l’âme gascoune, basque et hispanique de son histoire !