Après des études à la Faculté de sciences économiques de l’Université de Toulouse, vous avez entamé une carrière dans l’enseignement et la recherche bien assise dans la Ville Rose après une étape à l’Université de Nantes. L’Université Paul Sabatier puis Sciences-Po Toulouse pendant une bonne vingtaine d’années et où vous avez assuré diverses responsabilités scientifiques, administratives et pédagogiques, puis enseigné à l’Institut JurisCampus de Toulouse.

Et parallèlement à vos activités d’enseignant-chercheur, vous vous êtes passionné pour les jeux de langage comme vous l’admettez : « la langue n’est pas uniquement un instrument de communication et d’identification, elle sert aussi à exprimer des sentiments et des émotions tout en étant un instrument de créativité. Une partie de mon univers littéraire est celui d’Alphonse Allais, Jules Renard, Raymond Queneau, Ambrose Bierce, Georges Perec qui considèrent l’humour comme une forme d’esprit mettant en lumière avec drôlerie le caractère parfois cocasse, bizarre ou absurde du monde réel. J’aime également les romans et les nouvelles, en particulier des auteurs comme Maupassant, Edgar Poe, Stefan Zweig, Marguerite Yourcenar », et bien d'autres...

Mais tout en reconnaissant vos mérites « toulousains » - y no faltaria mas pour le membre de l’Académie des Jeux Floraux que je m’honore d’être dans notre merveilleux Hôtel d’Assézat toulousain -, ce sont « Les couleurs basques » que vous avez adoptées désormais, et qui nous ont séduits.

Ce recueil de nouvelles vous a permis d'exprimer votre admiration pour les couleurs de notre cher Pays Basque, en particulier celles, traditionnelles (rouge, vert, blanc), qui procurent à vos écrits un supplément d’âme et que vous évoquez également dans vos chroniques sur Internet par comparaison avec toute la richesse et la diversité des tableaux d’artistes-peintres évoquant les richesses colorées de notre patrimoine qui, dîtes-vous avec raison, affirment son identité.

Nous vous souhaitons ainsi de progresser dans le fil de cette lumière si particulière du Pays Basque, en suivant Maurice Ravel qui, mieux qu’un peintre, sut exprimer cette alchimie faisant le paysage euskarien. Il appréciait « un soleil à l'éclat fin » qui lui faisait dire : « le peuple s'en ressent, il est agile, élégant, et sa joie n'est pas vulgaire. Les danses sont légères, d'une volupté sans outrance »…
Et vous savez parfaitement le rendre à votre manière.