0
Patrimoine
Pour Noël,  deux bronzes d’Edouard Solorzano sont offerts à la mairie de Saint-Jean-de-Luz
Pour Noël,  deux bronzes d’Edouard Solorzano sont offerts à la mairie de Saint-Jean-de-Luz

| Anne de Miller-La Cerda 321 mots

Pour Noël, deux bronzes d’Edouard Solorzano sont offerts à la mairie de Saint-Jean-de-Luz

Le songeur - Edouard Solorzano.JPG
Le songeur - Edouard Solorzano.JPG ©
Le songeur - Edouard Solorzano.JPG

La mairie de Saint-Jean-de-Luz a reçu deux superbes bronzes « Le Songeur », et « la clef des songes » signés d’Edouard Solorzano.

Après avoir modelé des céramiques pendant une trentaine d’années dans son atelier au château des sorcières construit à l’origine par les marquis de Caupenne et d’Amou à Saint-Pée-sur-Nivelle, Edouard Solorzano, natif de Saint-Jean-Luz (1937) et ancien élève de la Grotte Chaumière à Paris, s’est consacré à ses passions artistiques : la sculpture, la gravure et la peinture. Par l’intermédiaire du peintre Hernando Viñes, il fit la connaissance de Ramiro Arrue avec qui il poursuivra une longue amitié. Ses oeuvres sont inspirées de la Bible, de l’Histoire et de la mythologie locale et grecque. Parmi ses thèmes de prédilection : la femme, la pieta et l’enfant. 

Tel Henry Moore s’inspirant des arts primitifs, Edouard Solorzano met en évidence les courbes, le galbe, la cambrure de ses personnages. Tout en rondeur, ses corps sont sculptés dans la masse, en grès ou en bronze.

Plus elliptiques et angulaires, débarrassées de leurs volumes massifs, certaines de ses sculptures s’articulent autour du vide à l’image de la superbe « stèle » fondue en bronze par la célèbre forge Jaizkibel d’Irun dédiée à la mémoire du père Gratien Adema, écrivain en langue basque dont la vie s’acheva en 1907.

En hommage à Maurice Ravel (1875-1937), Edouard Solorzano avait fait don d’un buste de feuilles de cuivre du compositeur à la mairie de Saint-Jean-de-Luz qui avait célébré l'anniversaire des 70 ans de sa mort en 2007. 
14 ans plus tard, en cette fin d'année , le sculpteur renouvelle son don en offrant sur le thème symbolique,  « le Songeur » 1,60 mètre et de « la clef des songes » 1,20 mètre.  Ces deux oeuvres, patinées de noir, viendront orner le parc de la villa Ducontenia à côté, entre autre, de « la Vierge pyramidale » signée de Juan Luis Cousiño qui mériterait un rafraîchissement comme l'avait récemment rappelé l'ancien conservateur du musée Basque Olivier Ribeton. 

Répondre à () :

| | Connexion | Inscription