Les événements d’Ukraine noient actuellement la communauté orthodoxe de tradition russe sous une nuée de désinformation et de mensonges divers.
Rappelons d’abord qu’à Biarritz, face à l’Hôtel du Palais, l’église russe fut construite en 1892 par les Moscovites et les Péterbourgeois. Aujourd’hui, l’édifice en très mauvais état devrait être restauré.
Lisez l’histoire de l’église russe évoquée dans l' article sur notre site :
https://www.baskulture.com/article/biarritz-devant-lhtel-du-palais-lglise-russe-et-son-patrimoine-916
Cependant, il y a près de deux ans, à la suite d’un vote faussé par la présence d’Ukrainiens venus en surnombre d’Espagne où ils sont des « émigrés du travail », avait été acté le rattachement de l’église russe de Biarritz à un « vicariat » constitué de toutes pièces et en urgence auprès du métropolite grec représentant à Paris le patriarcat de Constantinople qui, dans un premier mouvement, avait littéralement rejeté les « paroisses de tradition russe » placées sous son « omophore » (ou juridiction) depuis la révolution de 1917. Lequel « vicariat », n’a évidemment pas les moyens de restaurer ni d’entretenir l’édifice soumis aux « humeurs océaniques » !
Les témoignages sont nombreux parmi les paroissiens de Biarritz concernant ce vote : "on" a fait venir de nombreux Ukrainiens qui travaillent en Espagne, qui n'étaient pas inscrits à la paroisse et qu'on n'y avait jamais vus auparavant : avant l'assemblée générale, ils ont payé une cotisation pour être membres de l'association et ils ont voté "comme un seul homme" pour Constantinople, quant aux paroissiens authentiques, on leur a même refusé la parole avant le vote, car les Ukrainiens "étaient pressés de rentrer chez eux" après cette "manip", un procédé très habituel pour renverser les votes dans les assemblées paroissiales.
Importer à la va-vite des gens qui ne furent jamais paroissiens et auxquels on fait payer l'équivalent de deux ans ou plus de cotisations.
Un épisode malheureux qui rappelle également les tentatives du patriarche Bartholomée de Constantinople (Istanbul) - sur l'injonction de ses "amis du gouvernement américain" monnayant ainsi sa protection face aux assauts islamistes du gouvernement turc - de constituer en Ukraine une église schismatique, non reconnue par la majorité des églises orthodoxes canoniques à travers le monde. N'ayant pas réussi à ébranler l'immense majorité des paroisses ukrainiennes restées fidèles à l'Eglise canonique de ce pays, en union avec le Patriarcat de Moscou, ces clercs dissidents prennent de nombreuses "libertés" avec la doctrine et la tradition…
Aussi, la grande majorité des paroissiens avec le chœur avaient-ils dû hélas quitter leur église russe de Biarritz dont s'était « emparée » cette petite fraction/faction séparée de l'Archevêché des églises de tradition russe groupé autour de la cathédrale de la rue Daru à Paris. Ils se sont ainsi « exilés » à la chapelle d’Artzaindeia - qui signifie en basque « l’appel du berger », connue sous le nom de « chapelle aux icônes » au cœur de Cambo.
Voyez l’article : https://baskulture.com/article/cambo-la-chapelle-aux-icones-daprs-albert-proux-3744
C’est là que le Père Nicolas Rehbinder vient célébrer une liturgie mensuelle à leur intention, avec le chœur de la paroisse biarrote dirigé par son frère Wladimir (tous deux les fils du Père Alexandre Rehbinder qui fut le recteur de la paroisse biarrote pendant plus de trente ans à partir des années 30), chœur également transplanté à Cambo…
Les rares personnes fréquentant l’église anciennement russe de Biarritz ont abandonné toute référence à l’orthodoxie de tradition russe en placardant sur l’édifice une affiche indiquant qu’il s’agissait d’une « église chrétienne d’Orient » destinée à une « communauté multi-ethnique » rattachée au « Patriarcat œcuménique de Constantinople », etc.
Comme nous ont confié certains paroissiens : "Français d'origine russe depuis plusieurs générations pour la plus part, nous souhaitons sauver l' histoire chrétienne russe de cette église et son patrimoine, nos racines orthodoxes russes ayant déjà été bafouées par les bolchéviques !
Pour le Père Alexandre Rehbinder :
"Nous ne prenons pas parti, parce que chaque partie est responsable de crimes, et nous ne voulons pas partager ces crimes.
Si nous prions pour ceux qui ont plus tort que raison, eh bien, nous accomplissons le commandement d'aimer nos ennemis.
Et si nous prions pour ceux qui ont plus raison que tort, nous faisons bien."