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Patrimoine de la Semaine
Les villas dacquoises au fil des ondes fugitives de l'Adour
Les villas dacquoises au fil des ondes fugitives de l'Adour

| Anne de Miller-La Cerda 410 mots

Les villas dacquoises au fil des ondes fugitives de l'Adour

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Villa Sans Souci (Ex d'ALBE) ©
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Salle à Manger de la villa Sans Souci ©
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Villa la Roseraie.jpg
Villa La Roseraie ©
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Boiseries Art Nouveau villa La Roseraie ©
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Originaire de la ville anciennement fortifiée et port fluvial de Dax, Kévin Laussu est le spécialiste du patrimoine thermal de sa ville natale. Ces publications scientifiques sont l’aboutissement de dix-sept années d’études consacrées à l’Histoire et la valorisation du Patrimoine de Dax. Après une première étude sur le Grand Établissement des Baignots en 2014, cet ancien étudiant en histoire de l’Art et Archéologie a publié en 2020 un premier ouvrage dédié au patrimoine dacquois intitulé « Dax Architecture, urbanisme et villas de la Belle Epoque » édité chez Kilika. Dans son livre, il analyse la démolition des remparts antiques de Dax et l’avènement du thermalisme médical avec ses hôtels et ses luxueuses villas qui s’étendent  jusqu’aux faubourgs Saint-Vincent et Saint-Pierre à partir des années 1850.

Ce guide historique et architectural se poursuit cette année par une seconde publication : « Dax Architecture, secrets de villas de la Belle Epoque ». Au fil de ce tome sont dévoilés les intérieurs de quelques-unes des demeures atypiques de la Belle Époque érigées entre 1866 et 1920. 
On entre dans l'intimité de ces demeures cossues de la Belle Epoque aux nombreux détails de ferronneries, boiseries, cages d’escaliers, vitraux des maîtres-verriers signés du bordelais Dagrant ou de Léon Delmas. Au total y figurent 218 villas aux architectures éclectiques, de style néo Louis XIII, néo-classique, néo-renaissance, art nouveau, style mauresque, etc. Toutes répertoriées avec leurs caractéristiques architecturales qui rivalisent d'originalité mettant en évidence la personnalité de certains de leurs propriétaires : l’ingénieur Léon Gischia possédant la villa néo Louis XIII « Pichouret » dessinée par l’architecte Edmond Ricard, ou le neveu de l’impératrice Eugénie, Alfred de Gardilanne, propriétaire de la villa « Sans souci » (ex d’Albe) signée de Victor Sanguinet, Marguerite « Berthe » Dupéré, propriétaire de la villa « La Roseraie » avec son vestibule Art Nouveau et ses bois sculptés, construite par l’architecte Alfred Levannier…

A une époque charnière du XIXème au XXème siècle, ces dacquoises ont - chacune à leur manière, par la richesse et la variété de leurs styles - redessiné le visage de la ville thermale. En donnant ainsi les clefs au lecteur, cet inventaire exhaustif  invite à réfléchir sur le rôle de la transmission et à se questionner sur le devenir de l’architecture contemporaine dacquoise avec son impact dans le paysage landais mais également sur l’histoire du thermalisme dacquois et son influence sur l’architecture et l’urbanisme local.

« Dax Architecture, secrets de villas de la Belle Epoque » de Kévin Laussu (Tome 2), éditions Kilika (mai 2021) - 199 pages avec photos couleurs et noir et blanc, 29 €. 

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Dupouy François | 18/06/2021 17:57

Pour l'achat des deux tomes de l'ouvrage de Kévin Laussu

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