En raison de la fermeture du musée du 9 au 15 janvier, l’entrée au musée sera gratuite ce dimanche 8 janvier.
En revanche, la conférence du jeudi 12 janvier à 18h est maintenue : il s’agit de « La vie à St-Esprit illustrée par des cartes postales anciennes » et relatée par Christian Prieur.
L’exposition organisée à l’occasion des cent ans de la mort du peintre Léon Bonnat s’est achevée dimanche 31 décembre, au Musée basque. Plus de 22 000 visiteurs sont venus admirer les œuvres du peintre bayonnais. En raison du démontage de l’exposition, le musée sera fermé du 9 au 15 janvier. L’exposition consacrée aux décorations militaires, plus particulièrement à la Légion d’honneur, durera quant à elle jusqu’au 9 avril.
Parmi ses riches collections, le Musée Basque a récemment mentionné l’histoire tout à fait incroyable d’une statue représentant l’enfant Jésus. Dérobée à la chapelle de l’ermitage de Saint-Blaise à Oxarte (Basse-Navarre), elle fut ensuite retrouvée entre les mains de bohémiens qui s’en servirent pour solliciter l’aumône en agitant son bras droit articulé. Rachetée à prix d’or par un Américain, ce dernier la remit au chanoine Jean-Baptiste Daranatz qui la donna, à son tour, au musée le 28 novembre 1929.
Selon Sabine Cazenave, directrice et conservateur en chef du musée, une riche programmation va ainsi se dérouler autour des collections permanentes durant la saison d’hiver qui met à l’honneur les temps forts du calendrier traditionnel relatif aux fêtes d’hiver et de la période des carnavals traditionnels.
Dans ce cadre, aura lieu la restauration du Kotilun Gorri (figure et costume historique du carnaval labourdin).
Les restaurations des cadres de deux tableaux importants déposés au Musée Basque (« Pays Basque » de Léon Bonnat et « Paysage basque » de Gustave Colin) sont également prévues.
Dans le sillage du centenaire consacré au maître Léon Bonnat, se poursuivent jusqu’en avril 2023 les expositions-parcours d’automne et hiver : l’une consacrée à Marie Garay (1861-1953), seule artiste femme de l’École de Bayonne qui consacra sa carrière à développer une peinture la plus documentée possible du Pays Basque.
D’autre part, « Médailles et Médaillés. Histoire de Légion d’honneur et de distinctions », exposition-parcours qui, à l’occasion du centenaire national de la Société des Membres de la Légion d’Honneur, chemine à travers les salles du musée, de tableaux en photographies, de médailles en décorations : Légion d’honneur, Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Croix du mérite, palmes académiques, etc.
Autant de distinctions attribuées à des hommes et à des femmes, célèbres ou moins connus qui, à la faveur de leur carrière, faits de gloire ou implication, ont écrit une page de l’histoire du pays ou de notre territoire.
Dès janvier, sera présentée dans la salle de l’agropastoralisme, l’œuvre Soneiko pasaia (2023) en préfiguration de Museoa urtu (2024). Il s’agit du premier volet du travail contemporain réalisé durant trois ans (2021-2024) par le Musée Basque en partenariat avec l’Institut Culturel Basque, Gordailua et le Syndicat de Soule, avec l’artiste Nader Koochaki (en résidence au musée et en Soule) autour de l’agropastoralisme et de la tradition des sonnailles.
Ce temps d’hiver permettra à l’équipe de préparer la saison d’été qui sera consacrée à la photographie et aux autochromes, une technique de photographie en couleur peu connue qui donne une image inattendue du Pays Basque très tôt au XXème siècle : l’exposition Autochromes du Pays Basque (juillet-décembre 2023), conçue avec le Musée Basque de Bilbao, proposera ainsi une sélection d’images en couleurs encore jamais vues sur le Pays Basque des années 1910 à 1930.
Après une saison tournée vers le XIXème siècle en 2022, celle à venir est résolument orientée vers le XXème siècle et le Pays Basque.