Le mouvement Pax Christi France propose un temps de témoignages autour du thème : "Oser la paix en temps de guerre", le mercredi 22 novembre à 14h à la chapelle Saint-Léon en la cathédrale de Bayonne.
Avec M. le maire de Bayonne, l'aumônerie militaire, la Direction des écoles.
Le groupe vocal Pottoroak animé par André Lassus en assurera la partie musicale et spirituelle.
Pour tout renseignement : accueil@paxchristi.cef.fr ou au tél. 01 44 49 06 36
Jérusalem, la ville sainte du monothéisme, a connu les affres de son passé, construction et destruction, incendie et reconstruction.
Par deux fois les murs du temple sacré de la présence de l'Eternel en ce lieu béni y furent dévastées, la population contrainte à l'exode, et un jour est revenue en ce lieu unique et pour le monde entier.
Le monde en a fait la capitale de la tradition judéo-chrétienne, judéo-musulmane, christiano-musulmane, pour une même terre, et la même origine.
L'héritage de la foi et de culture protège ses murs et sa mémoire, aucun espace humain qui ne soit habité de cette histoire, ne fait l'objet d'étude et de la transmission du savoir aux générations suivantes.
Temples, palais, minarets, synagogues et églises sont comptés, soumis à la règle et aux règlements internationaux les plus draconiens pour en préserver la richesse et l'origine.
Mais en ces temps de guerre, nombre de ces lieux sacrés de la mémoire connaissent le sort tragique et des populations et des biens exposés à la destruction.
Les relations avec le monde extérieur hors de l'Etat d'Israël, souverain de sa terre depuis sa fondation en 1948, se sont distanciées.
Le destin du tragique au présent a rompu pour un temps le lien ombilical des croyants du monde avec la Terre Sainte de la foi biblique.
Au milieu des défis militaires, politiques et territoriaux en jeu aujourd'hui se joue encore l'avenir de ces biens immatériels appartenant par la tradition aux religions présentes en ce lieu, et à l'humanité entière !
Que deviendront ces basiliques, ces couvents, ces bibliothèques, ces instituts d'études et de formation intellectuelle, archéologique, historique, exégétique et théologique si le destin tragique de la guerre s'envenime dans la durée ?
Que deviendront encore les écoles, les dispensaires, les orphelinats et bien des services sanitaires et humanitaires présents si par le tragique de l'histoire, le lien naturel des populations était entravé par la menace et le risque d'un conflit qui se répand et s'ankylose dans la durée ?
Jérusalem, la vieille Palestine des horizons bibliques, ne ressemblent à aucune autre histoire du monde et du passé.
Unique et universelle la ville, ses habitants et ceux qui l'habitent à l'extérieur du profond de leur être, se sentent concernés et préoccupés par le cours de l'histoire présente.
Croyants, incroyants, membres ou sympathisants des églises nombreuses présentes in situ, une bonne douzaine encore de nos jours, mesurent la douleur et l'effroi qu'une quelconque menace soit portée sur leur intégrité.
Terra Sancta, Lieux Saints, histoire d'une tradition judéo -chrétienne - musulmane qui s'en est enrichie au fil du temps, imams, rabbins, prêtres orientaux, patriarches et dignitaires musulmans, les plus qualifiés disent et font partager désormais leur préoccupation commune.
Sans Jérusalem, ses temples et ses palais habités par l'histoire, l'humanité se déliterait dans l'effroi d'un vide spirituel sidéral catastrophique.
Ecoute Israël ton unique Seigneur, tu aimeras l'Unique par dessus tout et tes semblables comme toi-même pour la suite des jours, redit cette invite inachevée de l'histoire.
Aucune religion du monde n'ose professer un tel défi de l'intelligence humaine au service de la foi des hommes !
L'histoire du présent se remémore à la source de la vie en cette terre bénie de l'Eternel, pour le reste du monde qui s'en inspire chaque jour encore.
