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Toros, toreros y vaquillas
Jean Cistac de la Rainais : une vie à multiples facettes
Jean Cistac de la Rainais : une vie à multiples facettes

| Anne de La Cerda 434 mots

Jean Cistac de la Rainais : une vie à multiples facettes

Souvenir de la Garde à cheval.jpg
Souvenir de la Garde à cheval.jpg ©
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DEF Jean Cistac de La Rainais (1895-1979) lors de la 1ère guerre mondiale en 1914.jpg
Jean Cistac de La Rainais (1895-1979) lors de la 1ère guerre mondiale en 1914.jpg ©
DEF Jean Cistac de La Rainais (1895-1979) lors de la 1ère guerre mondiale en 1914.jpg

A l'âge de 19 ans à peine, Jean Cistac de la Rainais (1895-1979) s'était engagé dans la cavalerie durant les deux dernières guerres mondiales. Une période de sa vie courageuse qu'il  relata dans des écrits ponctués de nombreux croquis et illustrations.

A la suite de ses études de Droit à Bordeaux, Jean Cistac de la Rainais devint avocat à la Cour d'Appel de Bordeaux. Une activité professionnelle qu'il dû arrêter pour reprendre l'affaire d'import-export familiale à la Bourse du Commerce de la capitale des vins.  

Cependant, sa véritable passion, il la découvrit en 1907, lorsqu'il assista pour la première fois à une corrida. Ce coup de foudre ne le quitta pas puisqu'il devint chroniqueur taurin pour divers journaux : la revue de Nîmes "Toros", les quotidiens bordelais "La France" et "Sud-Ouest".

Durant cinquante ans, cette plume vive et cultivée lacèrera  avec fougue  les plus grands toreros et matadors de son époque (Antonio 5antonio Fuentes, Ricardo Bombita, Rodolfo Gaona, Le Gaillito) dans les arènes du Sud-Ouest et d'Espagne,  défendant ainsi l'art de la tauromachie authentique.

A travers ses nombreuses publications signées sous le pseudonyme "Juan Leal" (Jean le Franc), ce dernier, médaillé du travail, analysa en profondeur la tauromachie. Conteur de talent, il publia deux ouvrages de références, très appréciés des connaisseurs et des aficionados, édités à Bordeaux, chez Picquot en 1935 et chez Péchade en 1950 : "Toros" préfacé par Henri de Montherlant et "Corridas",  illustrés par les célèbres peintres taurins Carlos Ruano Liopis et Roberto Domingo qu'il admirait pour leur dextérité artistique

Car Juan Leal, en dehors de l'équitation où il excellait, vouait également une autre passion "cachée" pour le dessin et la peinture qu'il pratiqua tout au long de sa vie. Lors des corridas, s'il ne se servait pas de sa plume, le pinceau de cet autodidacte saisissait admirablement au vol les mouvements des toreros en habit de lumière effleurant le taureau. Des tragédies dont il traduisait le spectacle en couleurs vives jusqu'au rouge sang dramatique sur le canson de ses aquarelles.

Décédé à Pau en 1979, sa famille lui rendit hommage en publiant quelques ans plus tard ses mémoires illustrées de ses dessins en deux tomes : "Le Pareo des Ombres" chez Atlantica (2001). Possédant un éventail varié de compétences : avocat, écrivain-journaliste taurin, excellent cavalier et dessinateur-aquarelliste, il serait intéressant de mettre aujourd'hui plus en lumière la biographie de cet homme hors du commun.

Si vous êtes étudiant  et que cette personnalité vous intéresse, Baskulture vous mettra en relation avec sa famille pour une étude plus approfondie / mail : baskulture@orange.fr 

  Légende 1 : Scène de tauromachie - Aquarelle

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2 Scène de tauromachie - aquarelle ©
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3 - Scène de tauromachie - Feutre noir ©
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