Ficoba, le parc des expositions du Gipuzkoa, situé à Irun à deux pas du Pont Saint-Jacques, clôture l’année 2020 avec l’organisation de 80 événements (6 salons, 15 évènements et 59 réunions) soit environ 40.000 visiteurs. 2020 a été un exercice atypique, absolument conditionné par les conséquences de la pandémie. L’année a commencé pour Ficoba avec l’organisation de nombreux événements (OPE Conseil Régional de Guipuzcoa, projet Ocean i3, Prix Irun Ekintzan, JERICO-S3 week #1 Joint European Research Infrastructure of Coastal Observatories : Science, Service, Sustainability, Translanekin, XI Jornada Ferrocarril), parmi lesquels il convient de distinguer la deuxième édition de Go Mobility les 11 et 12 mars. Après ce salon autour de la nouvelle mobilité, le confinement décrété par les autorités et les mesures pour garantir la sécurité et la santé des personnes ont entraîné la paralysie de l’activité. À partir de juin, l’organisation de deux réunions professionnelles a pu reprendre timidement, suivies des examens du PEP (Patron Embarcations de Plaisance), en juillet.
Timide retour de l’activité au quatrième trimestre : à partir de septembre 2020, Ficoba a pu reprendre progressivement l’organisation de salons, de congrès, de concerts et d’autres événements, après avoir conçu et déployé un éventail de mesures pour offrir les meilleures garanties de prévention et de sécurité à toutes les personnes participant aux événements : travailleurs, exposants, visiteurs, fournisseurs… Le premier rendez-vous grand public a été un concert d’Irun Zuzenean le 26 septembre pour 400 personnes au Pavillon 3. Il a été suivi par Caravantur (2 au 4 octobre), Bioterra (9 au 12 octobre), Ekodrive (18 au 31 octobre), le congrès du changement climatique et du littoral, Uhinak (4 au 5 novembre), Be Veggie (5 au 6 décembre) et Ficoauto (18 au 20 décembre). En parallèle, d’autres événements à forte affluence ont été organisés comme plusieurs OPE du Conseil Régional de Guipuzcoa et le Tour d’Espagne, avec un départ officiel depuis Irun, qui a occupé tous les espaces de Ficoba entre le 14 et le 20 octobre avec la participation de près de 2 000 professionnels. Les espaces diaphanes de Ficoba et les mesures hygiéniques et sanitaires rigoureuses ont permis de proposer une alternative viable pour la tenue de réunions, de congrès et de salons. Des propositions qui se sont élargies à d’autres formats comme l’hybride ou en ligne, qui étaient déjà envisagées précédemment, et qui, ces derniers mois, ont permis de mener à bien l’activité de Ficoba.
Par contre, dix salons ont été annulés en 2020, le Congrès « Entre Mares » sur les ports romains, qui a été reporté au mois de novembre 2021, et plus de 100 événements. Les rigueurs de la pandémie ont représenté une impasse dans le parcours de croissance de Ficoba avec une réduction de 74 % de l’activité des Salons et des Expositions, de 64 % des réunions, de 77 % des événements et de 81 % du nombre de visiteurs. Cette baisse de l’activité s’est reflétée dans les résultats, avec une perte de 170 000 euros, un chiffre auquel le parc des expositions peut faire face grâce aux résultats positifs obtenus au cours des années précédentes.
Le fait que Ficoba ait pu reprendre un bon rythme d’activité au dernier trimestre 2020 coïncide avec l’état actuel du marché national et international des salons, comme le confirme le « 26 UFI Global Exhibition Barometer », qui s’est tenu en janvier. L’association mondiale des parcs des expositions souligne les meilleures perspectives de récupération pour les parcs locaux et régionaux, qui vont être à l’origine d’un retour progressif à la normale. En effet, ils peuvent atteindre la rentabilité avec des formats d’événements plus réduits et leurs visiteurs, provenant d’un environnement plus proche, ne sont pas affectés par les restrictions de mobilité à l’échelle nationale et internationale.
Perspectives et calendrier pour l’année 2021 : si l’évolution de la pandémie le permet, l’activité économique et, par conséquent, celle des salons et des événements également, reprendront également peu à peu. Les études et les clients confirment que le type d’événements qui prendra le plus de temps à récupérer les rythmes antérieurs à la crise sera celui des réunions et des événements de tiers. Voilà pourquoi Ficoba va centrer ses efforts sur la poursuite de ses propres salons. Aujourd’hui, la prospection de deux nouveaux salons professionnels et un autre grand public est déjà avancée. Ils seront incorporés au calendrier de Ficoba au cours de l’année 2021 et 2022.
Concernant les rendez-vous déjà confirmés, retour des grands classiques. Bioterra revient à ses dates habituelles et aura lieu du 4 au 6 juin (lire ci-après). Un autre des grands événements du calendrier de Ficoba dont la tenue a été annoncée est Expogrow, qui aura lieu du 3 au 5 septembre. Caravantur aura lieu du 30 avril au 2 mai, Ekodrive reviendra du 1er au 3 octobre, Ficoauto du 12 au 14 novembre et Be Veggie les 4 et 5 décembre.
Même si l’évolution pour l’année 2021 reste une source d’incertitude majeure, Ficoba espère une importante croissance de l’activité, qui vendra, fondamentalement, de salons grand public et également de l’organisation d’activités telles que l’OPE, les examens, etc., qui trouvent en Ficoba un lieu confortable et sûr pour se réaliser. Un cadre dans lequel Ficoba redeviendra un moteur de la reprise économique du territoire.
Bioterra 2021 - l'événement - du 4 au 6 juin à Ficoba
L'équipe de Bioterra prépare déjà la prochaine édition du principal événement durable au Pays Basque. La foire, qui prend de l'ampleur cette année, revient à ses dates traditionnelles et se déroulera du 4 au 6 juin à Ficoba, le parc des expositions du Gipuzkoa. Produits écologiques, bioconstruction, énergies renouvelables et consommation responsable seront les protagonistes de cette nouvelle édition de Bioterra qui, une fois de plus cette année, renouvelle son engagement envers la planète.
Bioterra portera cette année une attention particulière à l'économie circulaire. La Banque mondiale avertit que si rien ne change et que la population et la consommation continuent de croître comme elles l'ont fait jusqu'à présent, en 2050, il faudra trois planètes Terre pour que l'humanité survive. La surexploitation des ressources naturelles a un impact négatif sur l'environnement, et ces ressources deviennent de plus en plus rares et coûteuses.
Il est temps de changer, d'aller vers un modèle de production circulaire. Donc, oubliez les produits à usage unique et mettez l'accent sur la chaîne de valeur : le choix des matériaux, la conception du produit, la consommation d'énergie, la distribution, la réparation et la réutilisation pour le remettre dans le circuit du processus de production, et boucler la boucle. Une transformation des mentalités est en cours et Bioterra veut lui donner une visibilité.
Dans ce contexte, un nouveau membre a rejoint le Comité d'organisation de Bioterra : le cabinet de conseil Bilibin Circular, qui active l'économie circulaire en réduisant de manière rentable les déchets dans les entreprises et les territoires. Le Comité d'organisation de Bioterra est désormais composé d'Ekolurra (Conseil de l'agriculture et de l'alimentation écologiques du Pays basque), de GEA (Association d'études géobiologiques), de BLE (Association des agriculteurs écologiques d'Iparralde), du Conseil provincial de Gipuzkoa, de Zuhaizpe (Centre de santé vital), de Nasei (Espace beauté), de COAVN (Association officielle des architectes basques) et d'Arkmonia (Studio d'architecture).
Plus d'informations sur www.ficoba.org
Luis Irizar, Chef parmi les grands noms de la gastronomie en Pays Basque
Luis Irizar Zamora (La Havane, 1930) est une figure emblématique et une référence absolue de la cuisine espagnole du 20e siècle et fait partie des quatorze créateurs de la dénommée « nouvelle cuisine basque ». Il préside toujours l’école culinaire qui porte son nom à Donostia/San Sebastián après un parcours professionnel débuté dans les années 1940, qui s’est déroulé dans des lieux mythiques de la gastronomie. Dans ses mémoires, le patriarche de la cuisine basque décrit de manière attractive ses étapes professionnelles, début à Saint-Sébastien, passage par le mythique Jockey de Madrid, formation/perfectionnement à Paris, direction des cuisines de l’hôtel Hilton à Londres. Grand pédagogue ses anciens élèves le définissent comme Maestro de maestros (Chef des chefs). Luis Irizar est le premier chef espagnol étoilé au Michelin.
Plus qu’un livre de mémoires, outre des anecdotes savoureuses, Luis Irizar dévoile une sélection de recettes, « sa vie en 25 plats ». S’y ajoutent témoignages et recettes que lui ont dédié d’autres grands défenseurs de la cuisine basque, collègues et disciples, entre autres noms : Andoni Luis Aduriz, Hilario Arbelaitz, Karlos Arguiñano, Gonzalo Armas, Juan Mari et Elena Arzak, Sergio Bastard, Martín Berasategui, Ander González, Iñigo Lavado, Luis Alberto Lera, Dani López, Pili Manterola, Lara Martín, Álex Múgica, Inaxio Muguruza, Federico Pacha, Nino Redruello, Pedro Subijana, Gorka Txapartegui, Pablo Vicari et David Yárnoz.
« Maestro de maestros » l’ouvrage, présenté il y a peu à la Ficoba, est édité par Abalon Books (www.abalonbooks.com), référence de premier ordre dans l’édition mondiale en relation avec la cuisine et l’œnologie. Parmi d’autres publications dans cette collection : Madrid Gastro. La Nueva Movida, Jerez Manzanilla y Montilla. Vinos tradicionales de Andalucía. L’Escaleta. El Sabor de la Montaña mágica y La Despensa Japonesa. Ingredientes y Combinaciones Oriente-Occidente.