Lorsqu’il fut ordonné prêtre dans cette église Saint-Vincent d’Hendaye, il promit obéissance à son évêque. L’abbé Jean-Marc Lavigne connaît bien sa paroisse Notre-Dame-de-la-Bidassoa, où il fut vicaire durant six ans aux côtés du curé Peio Noblia, puis après avoir dans d’autres lieux exercé son sacerdoce, est revenu à Hendaye. Douze ans ont passé et Jean-Marc Lavigne, curé de la paroisse a été avisé par son évêque d’une nouvelle étape dans son sacerdoce. Il a été nommé curé de la paroisse Notre-Dame du Chemin de Saint-Jacques - dite des dix clochers - qui regroupe les villages du pays charnégou, Arancou, Bardos, Bergouey, Bidache, Biscay, Came, Guiche, La Bastide-Clairence, Sames et Viellenave-sur-Bidouze.
Coïncidence ? Le père Rémi Galvan qui avait la charge de cette paroisse depuis le mois d’octobre 2017 est nommé à Hendaye.
Installé officiellement par Monseigneur Aillet à Bardos dimanche 8 septembre prochain, Jean-Marc Lavigne a fait ses adieux à ses paroissiens lors d’une belle célébration dimanche 1er septembre, assisté des abbés Philippe Fabas, originaire d’Hendaye et recteur de la cathédrale de Bayonne, Beñat Fourgs, prêtre retraité toujours actif et de l’abbé Maxime Edoh, vicaire de la paroisse.
Emu à l’idée de quitter Hendaye où il a beaucoup œuvré - transfert des écoles paroissiales, logement avec le mouvement Habitat et Humanisme, rénovation de l’orgue et travaux dans l’église, accueil de migrants - Jean-Marc Lavigne obéit à sa hiérarchie et entame une nouvelle expérience pastorale.
Chants de la chorale paroissiale et des nombreux fidèles, musique sacrée et autre avec la complicité de l’organiste Philippe Guimard qui quitte aussi Hendaye, violon également pour rendre cette célébration encore plus belle. L’Agur Jaunak et un Agurra (danse d’honneur) dansé par les solistes de Mutxiko Elkartea précédaient les mots de la fin de Kotte Ecenarro, maire d’Hendaye, qui a tenu à rassurer sur la continuité des travaux prévus dans l’église et son parvis.
Une chose est presque sûre, le curé Jean-Marc Lavigne a émis le souhait, devant plusieurs centaines de paroissiens, de revenir un jour à Hendaye, mais le plus tard possible. Pour y reposer pour toujours.