A l'image de l'Union des villes taurines françaises, l'élue bayonnaise Sophie Voisin (Parti Nationaliste Basque), en qualité d'aficionada, s'est réjouie du rejet à une large majorité par le Sénat ce jeudi soir, (à la suite de la Commission des Lois, la semaine dernière), d'une Proposition de loi visant à interdire aux mineurs de moins de 16 ans l’accès aux corridas : "Les petits bayonnais qui s’entraînaient ce soir à la corrida et au recorte fêtent le rejet de la proposition de loi qui visait à les priver de leur passion, de leur rêve d’avenir et de leur culture. Merci à tous les Sénateurs qui ont compris que la France est riche de sa diversité culturelle !"
Quant à Max Brisson, il s'était dès le début opposé à cette initiative au Sénat ; et quelques jours avant les débats, le sénateur biarrot avait déjà noté : "La Tauromachie est une culture locale dans divers départements du Sud Est et du Sud Ouest de la France.
Vouloir interdire l’accès à une culture, c’est une atteinte fondamentale à une liberté donc c’est s’attaquer à nos valeurs de la République
D’autre part, c’est également une nouvelle fois mettre à mal le rôle fondamental des parents dans l’éducation de leurs enfants.
Enfin, c’est faire fi de la position des élus locaux concernés quelque soit leur sensibilité politique : je m’opposerai donc à cette initiative parlementaire liberticide" !
Ainsi, Max Brisson s'est réjoui du rejet ce jeudi soir par le Sénat de cette Proposition de loi : "Heureux du rejet de ce texte qui sous prétexte d’interdire l’accès des mineurs aux arènes cherchait en fait à abattre la corrida.
Heureux d’avoir rappelé dans l’hémicycle que les règlements taurins municipaux protégeaient déjà les mineurs et qu’il fallait faire confiance aux élus des villes taurines tout à fait capables de prendre en compte la protection des mineurs et la perpétuation d’un culture ancrée dans leurs territoires.
Cette Proposition de loi, qui bafouait les libertés locales, prévoyait de faire porter l’infraction pénale non pas sur les mineurs ou leurs parents, mais sur les organisateurs !
Il aurait suffi qu’un mineur de moins de 16 ans entre dans une arène pour constituer une infraction pénale.
Ce n’était pas la santé mentale de l’enfant qui était réellement en jeu, mais bien une attaque contre la corrida elle-même, visant à la condamner à une mort certaine, et avec elle, une identité et une culture.
Je suis heureux d’avoir contribué au rejet de cette proposition !"