A peine revenus de leur visite au musée Balenciaga, agrémentée de savoureuses agapes maritimes au port de Guetaria, et en prélude à leur prochaine excursion le samedi 9 juin à Olite, fleuron de l’architecture médiévale navarraise, les Amis d’Arnaga se rassemblaient en nombre pour une soirée littéraire remarquable organisée par leur président Christian Perret.
L’occasion de retrouver avec un réel plaisir Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, que j’avais connu il y a près d’une vingtaine d’années à l’hôtel d’Assézat à Toulouse où je recevais, en présence du regretté prince Henrik de Danemark (devenu ainsi mon « confrère » en littérature) les Lettres de Maîtrise accompagnant mon admission à l’Académie des Jeux Floraux, alors que le gérant (à l’époque) de la Société des rédacteurs du Figaro était honoré pour l’ensemble de son œuvre, déjà très importante. Cette fois, au nom des Amis d’Arnaga et de son président Christian Perret, j’eus l’honneur de remettre mes derniers ouvrages sur le Pays Basque (parus chez Sud Ouest et HC) à Jean-Marie Rouart qui, pour sa part, me gratifia de cette belle dédicace : « Pour vous, très cher Alexandre de La Cerda, qui éclairez la vie de toute la lumière de votre culture et de votre intelligence cette tragédie russe que vous connaissez si bien, avec mon admiration et mon amitié, Jean-Marie Rouart ».
Samedi soir, dans les salons d’Arnaga à Cambo, près de 150 auditeurs attentifs ont ainsi applaudi chaleureusement Jean-Marie Rouart et beaucoup ri aux nombreux traits d’esprit qui ont jalonné l’évocation de son amitié avec Jean d’Ormesson, disparu au début de l’année, et la présentation de son dernier ouvrage avant de le dédicacer à la fin de sa conférence sur la table de la librairie Bookstore de Biarritz. L’écrivain a ensuite rejoint quelques amis – parmi lesquels je m’honore de figurer - pour dîner à l'Hôtel Arraya à Sare ; c’est dans cette belle demeure basque du XVIème siècle appartenant aux Fagoaga que Jean-Marie Rouart a coutume de résider lors de ses séjours au Pays Basque.
ALC