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Fais de ta vie un rêve et d’un rêve, une réalité » (Antoine de Saint-Exupéry). Réaliser un tour complet de la planète pour de vrai était pour moi un rêve depuis plusieurs décennies, sinon depuis toujours (ou presque). La liste de mes voyages « Aux quatre coins du monde » était pourtant assez riche. De durée et découverte des pays variées, seul avec mon sac à dos, ou à l’occasion de tournées culturelles avec les Ballets & Chœurs Basques Etorki ou le Chœur d’Hommes du Pays Basque Oldarra, qui fournirent matière durant plusieurs années à une émission hebdomadaire consacrée aux voyages sur les ondes de Radio Adour Navarre dès le mois de juillet 1978 - quarante ans déjà ! (*)
Voyage autour du monde en quatre semaines, d’Hendaye à Hendaye en passant par Paris (aéroport), Dubaï (aéroport), Bangkok et Ayutthaya (Thaïlande), Cairns, Uluru/Ayers Rock et Sydney (Australie), Santiago et l’île de Pâques (Chili), Rio de Janeiro (Brésil), Londres (aéroport) et Paris.
Environ 70 heures passées à survoler la planète lors de douze vols internationaux.
Dimanche 25 mars 2018.
Hendaye, 11h14. Le TGV part à l’heure mais reste immobilisé une quinzaine de minutes à deux reprises dans les Landes. Changement de train à Bordeaux, destination CDG2. Heureusement le temps pour ce faire est d’environ une heure. Départ du TGV Bordeaux-Lille retardé de 20 minutes et arrivée à CDG2 avec seulement 17 minutes de retard sur l’horaire initial. Par prudence j’ai choisi de passer la nuit avant le grand départ à proximité de l’aéroport, un retard ou un mouvement de grève étant vite arrivé (!). Navette BLUE jusqu’à l’hôtel Ibis Budget et dîner à l’Hippopotamus qui le jouxte. Lit très dur…
Lundi 26 mars 2018.
Petit déjeuner buffet (prix largement amorti !). Navette pour CDG2. Il est midi et commence l’enregistrement du vol Emirates 74 (Airbus A380), destination Dubaï. Valise déjà lourde (22 kg !) enregistrée jusqu’à Bangkok. Départ du vol pour Dubaï à 15h35 et arrivée à 0h20 (heure locale). Durée du vol 6h45. « Visite » du terminal et envol Emirates 384 (Airbus A380) à 02h50, destination Bangkok.
Mardi 27 mars 2018.
Arrivée à 12h15 (heure locale). Durée du vol depuis Dubaï 6h25. Tous les guides de voyage le signalent : le passage à la douane et à l’immigration est très méticuleux et la queue est longue. D’autant plus que les informations par haut-parleurs sont délivrées principalement en langue Thaï et en anglais « local ». Sur les panneaux d’affichage l’alphabet Thaï est très harmonieux et beau à regarder, mais complètement incompréhensible. Comme préconisé dans les guides, prendre un Taxi-Meter. Prix fixe jusqu’à l’hôtel Ibis Sukhumvit (500 Baths). Petite sieste et première ballade repérage d’une heure sur la rivière Chaho Praya (1000 Baths) avant de dîner dans un petit bistrot dans la rue de l’hôtel. Nombreux moyens de déplacement dans cette ville gigantesque : métro aérien Skytrain BTS (44 Baths), métro BST (28 Baths), Tuk-Tuk (20 Baths), ferry (4 ou 15 Baths selon les parcours).
Mercredi 28 mars 2018.
Visite du Vat Pho (Bouddha couché, 100 Baths), puis métro (28 Baths) et Tuk-Tuk (50 Baths, pas pu négocier…) pour arriver trop tard au Palais royal et Temple du Bouddha d’émeraude, fermés à 15h30 car réservé aux bonzes pour leurs cérémonies. Achat d’excursions pour le marché flottant (800 Baths) et visite d’Ayutthaya, ancienne capitale (1900 Baths). Dîner dans un restaurant indien près de l’hôtel, me méfiant des étals installés en pleine rue, pourtant bondés…
Jeudi 29 mars 2018.
Nuit courte (levé à 5h00 !), petit déjeûner buffet et arrivée (en retard) du minibus pour l’excursion à Dumnoen Saduak, marché flottant qualifié de traditionnel. Beaucoup de petits ponts dans la campagne à franchir avant d’arriver à destination : si les canaux ont été pour la plupart comblés à Bangkok, des petites rivières et rizières égayent le parcours. Ce marché resterait plus authentique que celui créé de toutes pièces à Bangkok pour les touristes pressés… Nouvelle expérience maritime pour effectuer les derniers kilomètres qui mènent au lieu-dit Dumnoen Saduak. Beaucoup de propositions commerciales affichées en Anglais (restauration, souvenirs, habillement, promenades en bateau), « à réserver et payer auprès de Madam Peaw » ! Très touristique donc, mais sympathique. Il est prévu ensuite une visite pour ceux qui souhaitent faire une promenade à dos d’éléphant, caresser un tigre endormi, regarder des crocodiles, des singes. Entrée libre mais toutes photos personnelles interdites. Photos payantes : 200 Baths le cliché ! Possibilité de massage des pieds ! Retour à Bangkok vers midi. Arrêt demandé vers le quai Taksin, proche des bateaux-taxi et du métro, afin d’utiliser au maximum l’après-midi. Après plusieurs tentatives de trouver le bon moyen de locomotion fluvial, ferry traversier à 5 Baths qui ne fait que logiquement traverser la Chaho Praya, voici le bateau au drapeau orange, celui qui remonte le fleuve jusqu’au pont National (arrêt n°6) pour 15 Baths, puis bus n°8 (9 Baths ?) en direction du Golden Mount, monument religieux le plus élevé de Bangkok. 50 Baths et 344 marches à grimper. La vue sur la ville est belle. A nouveau le bus n° 8 pour essayer de retrouver le métro… Fatigué de cet après-midi. Dîner dans ma chambre, afin d’alléger la valise pour la suite et d’éviter des désagréments possibles avec les autorités australiennes et chiliennes en cas de fouille : foie gras de Gascogne et rosé de Navarre. Il y a pire ?
Vendredi 30 mars 2018.
Effet rosé de Navarre ? Un peu mieux et davantage dormi. Réveil à 5h15 pour avoir le temps de petit déjeuner avant de prendre le pick-up qui fait la tournée des hôtels, annoncé pour 6h40. Changement de moyen de transport et regroupement dans un grand bus climatisé sur le coup de 8 heures. Direction Bang Pan In et Ayutthaya. 1h20 de voyage. Dès la descente du bus, tout est minuté pour la journée entière. Premier rendez-vous au bus après la visite de l’ancienne demeure royale, ou plutôt de la propriété puisque l’accès à l’intérieur de l’édifice est interdit au public ! 30 minutes plus tard, arrivée à Ayutthaya avec visite de deux sites. Le guide accompagnateur avait prévenu les clients : l’ancienne capitale du royaume est toujours à l’état de ruines… Les siècles et les hommes ont eu raison des constructions. Quelques stupas de briques sont encore debout mais plutôt penchés. Ici et là de nombreuses statues du Bouddha, toutes sans tête, les vandales sont passés par là… Dans l’immensité du site seule une statue en est pourvue, mais ce ne serait pas l’originale. Une seule « vraie » tête visible a échappé aux pillages car emprisonnée dans les racines d’un respectable banyan.
Sur la route d’un second site des éléphants harnachés attendent les touristes sous le soleil. Les stupas sont ici mieux conservés, les briques encore recouvertes de parements de pierre par endroits. Tout est minuté. A 12h20 départ pour un ponton aménagé sur le fleuve Chaho Praya pour embarquement à 13h30. 50 minutes de route, simple piste parfois. Un orage violent obscurcit le verdoyant paysage. A bord, déjeuner buffet sympathique, boissons en sus ! Les moins réactifs découvrent des plats vidés de leur substance, les desserts surtout. Boissons payantes sauf café et thé à volonté. Arrivée à Bangkok vers 16 heures. Après l’air conditionné du bateau, la chaleur est suffocante. Des minibus (Toyota bien sur) raccompagnent les clients à leurs hôtels. Embouteillages permanents. Plusieurs passagers préfèrent continuer à pieds. Arrivée à l’hôtel Ibis à 17h30 ! Préparation de la dernière demi-journée à Bangkok : il serait fâcheux de manquer la visite du grand Palais et du temple du Bouddha d’émeraude, deux visites incontournables qu’il vaut mieux programmer avec une agence (les distances sont longues et la solution taxi pour aller et revenir peut s’avérer presque aussi coûteuse compte tenu du prix élevé des tickets d’entrée, 500 Baths pour les deux sites). Donc jouer fin et rentrer à temps pour me rendre à l’aéroport, où les formalités de départ sont parait-il aussi longues qu’à l’arrivée… Changer suffisamment de Dollars en Baths pour pouvoir payer les visites (1100 Baths au lieu de 1300, prix « bon client » de l’agence !) et le taxi pour l’aéroport… Vendredi Saint aujourd’hui. Après le breakfast copieux du matin et le déjeuner buffet, ce soir se sera juste une Chang, « LA » bière locale.
Samedi 31 mars.
Grasse matinée jusqu’à 6h15 pour rendez-vous à 7h40. Dernier petit déjeuner, fermeture de la valise et dépôt de celle-ci contre reçu (le check-out est à 12 heures mais le retour n’est pas prévu avant 13 heures). Six personnes seulement dans le minibus (Toyota bien sûr !). Tant mieux, moins de perte de temps à attendre les retardataires… Direction le palais Royal et le temple du Bouddha, vus avec du recul depuis le bateau hier. Moins de trafic ce matin (effet week-end ou horaire matinal ?). Traversée relativement rapide de la ville. Il est 8 heures. Ouverture des portes à 8h30.
Je m’attendais à voir une statue de belle taille, comparable aux innombrables autres représentations du Bouddha. Il est minuscule ce Bouddha le plus vénéré du pays… Quant à la visite du grand Palais, il faut se contenter d’un parcours du combattant au milieu de la foule, pour admirer seulement les extérieurs des nombreuses constructions, belles mais qui se ressemblent. Heureusement que le groupe est restreint. A 10 heures, la visite est pliée ! Grosse averse d’orage au moment de regagner le minibus, direction une fabrique/magasin (pour touristes) de bijoux (rubis, saphirs, turquoises). La suite serait la « visite » d’un centre commercial… Il y a certainement des gens intéressés par le shopping ? Non merci, j’ai un avion à prendre cette après-midi ! Changement de véhicule pour me permettre de retrouver ma valise à l’Ibis Sukhumvit et d’attendre l’heure du départ.
Enregistrement de la valise qui frise dangereusement avec la limite du poids autorisé. La balance affiche 22,4 kg pour 23 en classe économique. Changement de compagnie aérienne. Après Emirates, voici Qantas. Bangkok (18h10) – Sydney (6h30, heure locale), durée du vol Qantas 24 : 8h20. Vol de nuit sans histoire. La gastronomie n’est pas au rendez-vous à bord, ni pour le dîner (un genre de axoa de porc et son riz blanc) ni pour le breakfast (pizza et jus d’orange, pas de boisson chaude).
Manex Barace
(*) Algérie : 1975, Allemagne : 1968 – 2009, Andorre : 1983, Grande Bretagne : 1982 -1984 – 1999 – 2012, Arabie Saoudite : 2011, Autriche : 2009, Belgique : 1984 – 1999 – 2009, Bolivie : 1977, Brésil : 1977, Canada : 1975 – 1976 – 2002 – 2011, Chili : 1978, Chine : 2004 – 2017, Colombie : 1981 – 1996, Cuba : 2004 – 2013 – 2016, Egypte : 1979, Equateur : 1981, Espagne : !!!, Gabon : 2002, Géorgie : 1992 – 2000, Grèce : 1971 – 1974 – 1980 – 1981 – 1984, Guatemala : 1981, Honduras : 1981, Hong Kong – Macao : 1976 – 2017, Inde : 1980, Italie : 1974 – 2005, Indonésie : 1978, Iran : 1977, Irlande : 2012, Israël : 1979, Luxembourg : 2011, Malte : 1983 – 1984, Maroc : 2003, Mexique : 1976 – 1978, Népal : 1980, Pérou : 1977, Russie : 1980 – 1996, U S A : 1975 – 1976 – 1981 – 1984 – 1993 – 1995 – 1997 – 2002, Sri Lanka : 1980, Suisse : 1975 – 2010 – 2015, Thaïlande : 1976, Tunisie : 1983, Turquie : 1977, Venezuela : 1977 – 2001, Yougoslavie : 1971.