A l’approche de Noël, samedi 3 décembre, seront présentés des accessoires vintage accompagnés d’éclatants bijoux. Le lendemain dimanche 4 décembre, les futurs acquéreurs pourront découvrir une vente de grands vins et l’art de la table chez Côte Basque enchères à Saint-Jean-de-Luz.
Parmi les nombreux objets, une panoplie de foulards Hermès aux dessins et couleurs subtiles (70€ à 150€), un pendentif monté en broche à tête sculptée de cheval en argent doré à la crinière d’une jeune fille pensive d‘après Gorgio de Chirico édité par Artcurial, se détache des lots par son originalité.
Un style surréaliste qui rappelle que le peintre-sculpteur grec Gorgio de Chirico (1888-1978) fut accepté et admiré par le groupe des surréalistes en 1925. Pourtant, trois ans après son admission, il sera rejeté du groupe. Ce féru de mythologique grecque était considéré comme trop traditionnel : Gorgio de Chirico prônait le néo-classique métaphysique qui devint son fer de lance.
Né à Volos en Thessalie en Grèce, l’artiste avait étudié aux Beaux-Arts à Athènes. Après le décès de son père, il s’installa avec sa famille en Italie. A Milan, le peintre réalisa une série « métaphysique » autour du temps énigmatique, un thème qu’il développera dans ses futures œuvres. En 1913, en découvrant son atelier, Apollinaire écrivit à son sujet : « L'art de ce jeune peintre est un art intérieur cérébral qui n'a point de rapport avec celui des peintres qui se sont révélés ces dernières années. Il ne procède ni de Matisse ni de Picasso, il ne vient pas des impressionnistes. Cette originalité est assez nouvelle pour qu'elle mérite d'être signalée. Les sensations très aiguës et très modernes de M. De Chirico prennent d'ordinaire une forme d'architecture ».
Il se convertit au style néoclassique en exhalant avec rigueur le dessin et la géométrie. Entre ombres et lumières, ce sont les mannequins de ses toiles qui se métamorphoseront en sculptures de bronze à la recherche du temps (pendentif-Broche estimé 400€-600€).
Signé Cartier et numéroté 288733, un autre pendentif en or jaune et argent patiné représentant une panthère recroquevillée s’endort dans son écrin d’origine (estimé 800€ -1000€).
Dimanche 4 décembre, les commissaires Lelièvre changeront leur fusil d’épaule pour de prestigieux vins et spiritueux accompagnés d’écrins de verres en cristal et d’argenterie. A cette exposition-vente, parmi les plus grands crus et les plus anciens, figure une bouteille de Pétrus millésime 1987 ! C’est dans la région de Pomerol dont il porte l’appellation que se situe le château Pétrus. Bien que les Pomerol n’aient jamais été classés, le Pétrus fait exception de par son caractère mythique en devenant le plus célèbre parmi les bordeaux. Acquis en 1945 dans sa totalité par Marie-Louise Loubat, le domaine fut repris en 1961 par sa nièce, Lily Lacoste et par son cousin Robert Lignac. Ce dernier cèdera ses parts à Jean-Pierre Moueix. Depuis 2014, le domaine appartient au petit-fils de Jean-Pierre Moueix, Jean Moueix.
Depuis la fin 2010 l'encépagement est constitué de 100 % de merlot, lui donnant cette saveur fruitée exceptionnelle avec des vignes ayant une moyenne d'âge élevée, de plus de 40 ans. Il fut élaboré par l’œnologue Jean-Claude Berrouet. Aujourd’hui son fils Olivier Berrouet lui succède. Le vin est élevé entre 12 et 16 mois en barriques de chêne dont la moitié de neuves, avant la mise en bouteilles. Ce vin mythique qui se garde des années possède des saveurs subtiles. Château Pétrus, Pomerol 1986 (estimé entre 1000€ et 1200€).
Exposition objets vintage et bijoux :
Jeudi 1er décembre de 14h à 18h
Vendredi 2 décembre de 10h à 12h et de 14h à 19h
Samedi 3 décembre à 14h : vente aux enchères
Exposition les Arts de la table, vins et alcool :
Jeudi 1er décembre de 14h à 18h
Vendredi 2 décembre de 10h à 12h et de 14h à 18h
Dimanche 4 décembre : vente à 14h30
Côte Basque Enchères
8 rue Dominique Larréa à SAINT JEAN DE LUZ
Tél : 05 59 23 38 53
