En prélude à la réouverture de la demeure d’Edmond Rostand d’Arnaga (*), le bureau des Amis d'Arnaga et son actif président Christian Perret ont récemment réuni – en présence de l’adjoint à la culture kanboar Robert Poulou - l'assemblée générale de l'association à laquelle de nombreux membres ont pris part (50 présents sur 191 membres, rare affluence pour une A.G.) afin d'avaliser les comptes (parfaitement équilibrés malgré diverses restrictions) et surtout d'approuver la riche programmation retrouvée.
Succédant à près d'un an et demi d'activités "au ralenti" à cause des conditions sanitaires et après une reprise d’activités uniquement au deuxième semestre de l’année 2021avec le traditionnel concert classique d'août dans le grand salon d'Arnaga avec le duo toujours très apprécié de Dimitri Puyalte (guitare) et David Galoustov (violon) et la conférence « Rostand, Bonnat, La Cerda et l’Alliance Franco-Russe de 1892 » d’Alexandre de La Cerda, les Amis d’Arnaga débuteront leurs activités en s’associant et en soutenant le 6ème Festival Musical et Littéraire d’Arnaga qui déclinera un programme autour des Pyrénées chères durant toute sa vie au cœur d’Edmond Rostand, depuis ses vacances de jeunesse à Bagnères-de-Luchon.
Ainsi, le vendredi 29 avril à 20h30 à l’église de Cambo auraieu un concert donné par l’ensemble « Alma Cantoa » créé et dirigé par le ténor Michel Fenasse-Amat, également l’initiateur du festival. Et le lendemain samedi 30 avril à 18h30 dans le Grand Salon d’Arnaga, Alexandre de La Cerda consacrera une conférence aux « Pyrénées d’Edmond Rostand » illustrée par quelques passages emblématiques musicaux et littéraires / programme complet du festival sur www.arnaga.com 

Rencontre avec Jean-Marie Rouart autour de ses derniers livres 
Samedi 14 mai à 17h30, les Amis d’Arnaga se réjouiront d’accueillir à nouveau l’académicien Jean-Marie Rouart qui présentera ses deux derniers ouvrages au cours d’un entretien mené par Alexandre de La Cerda : d’abord, dans « Le Pays des hommes sans Dieu » (Bouquins), à contre-courant des idées dominantes et de ceux qui se contentent de s'abriter derrière le laïcisme ou le séparatisme pour faire face à la montée de l'islam, Jean-Marie Rouart s'interroge sur nos propres responsabilités dans cette dérive. Ne sommes-nous pas aveuglés par ce que nous sommes devenus ? Consommateurs compulsifs, drogués par un matérialisme sans frein ni horizon, s'acheminant vers une forme de barbarie moderne, ne mésestimons-nous pas nos carences culturelles et nos faiblesses spirituelles ? C'est moins l'essor de l'islam que l'auteur stigmatise que l'abandon de notre propre modèle de civilisation. Pour lui le véritable défi à relever n'est pas seulement d'ordre religieux, c'est notre civilisation qui est en cause. En « chrétien déchiré » qui a du mal à se reconnaître, comme beaucoup, dans l'Église de l'après-Vatican II, Jean-Marie Rouart refuse de s'avouer vaincu : il s'interroge sur les moyens de conjurer le déclin d'une civilisation d'inspiration chrétienne menacée autant par l'islam que par elle-même.

Avec Alexandre de La Cerda, l’académicien évoquera également ses « Révoltes » (Gallimard), un livre qui aurait pu s’intituler « Mes revanches » – revanches sur une scolarité difficile, sur la difficulté à être publié : « le sentiment de la revanche et encore moins la vengeance ne m’ont jamais habité. Mon but était autre : tenter de comprendre la généalogie de cet esprit de révolte contre l’injustice, dans toutes ses formes qui ne sont pas seulement judiciaires, devenu chez moi une véritable passion. Principalement avec l’affaire Omar Raddad »...

Les Rolls-Royce du château de Loizaga

Samedi 28 mai, Alexandre de La Cerda fera découvrir aux Amis d'Arnaga au musée de Torre de Loizaga, à une trentaine de kilomètre de Bilbao, une des plus belles collections au monde de Rolls Royce et autres prestigieuses marques de voitures telles que Ferrari, Jaguar, Lamborghini, Mercedes ou Cadillac (de 1895 à l’époque contemporaine), luxueux véhicules réunis par Miguel de la Vía et répartis dans six pavillons au pied de son château-tour féodale sur les terres ancestrales de la famille d’Ochoa García de Loyzaga. La visite sera suivie du traditionnel déjeuner au club privé « La Bilbaina » au cœur Bilbao.