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Patrimoine
Biarritz : la fête nationale chez le Consul d’Espagne à la villa « Les Escaletes »
Biarritz : la fête nationale chez le Consul d’Espagne à la villa « Les Escaletes »
© A.de MLC - La Villa Consulaire "Les Escaletes"

| Anna de Miller-La Cerda 363 mots

Biarritz : la fête nationale chez le Consul d’Espagne à la villa « Les Escaletes »

Accueillis chaleureusement par le consul général d’Espagne Álvaro Alabart Fernández-Cavada et son élégante épouse, de nombreux invités se pressaient à la villa « Les Escaletes »à l’occasion de la double fête de la « Hispanidad » et de la Vierge du « Pilar », parmi lesquels le maire de Biarritz Michel Veunac et son épouse, son premier adjoint Guy Lafite et le nouveau directeur des affaires culturelles Matthieu Bardiaux; également présents, les adjoints à la culture de Bayonne, Yves Ugalde, et d’Anglet, Jean-Michel Barate, arpentaient les salons de réceptions dallé de marbre vert non loin d’un grand vitrail mural aux couleurs vives qu’illuminait la signature du maître verrier Mauméjan. Côté jardin, non loin de l'universitaire Josette Pontet et de son mari, parmi les artistes, on reconnaissait le talentueux peintre-sculpteur Aïtor de Mendizabal et son épouse Maria Del Mar, le saxophoniste Bertrand Latour dont les concerts qu’il organise à l’Hôtel du Palais et au Bellevue sont toujours très courus et l’aîné des frères Sanchez, Célédonio, professeur de guitare et musicien de flamenco renommé. Le corps diplomatique était représenté par son doyen, le consul (h) de Russie Alexandre de La Cerda et son épouse (la signataire de ces lignes), ainsi que le vice-consul (h) de Biélorussie à Biarritz Patrick Dours et son épouse Marie-Odile, très active au sein de la Compagnie des Mousquetaires d’Armagnac.

Bâtie par l’architecte Charles Siclis (1889-1942), cette belle villa ornée d’une triple génoise aux avant-toits s’appelait« Andulucia ». Elle  fut construite  en 1924 autour d’un patio dans un style espagnol et Art Déco comme en témoigne sa ligne élégante inspirée d’un style andalou qui n’aurait guère déplu à l’impératrice Eugénie, native de Grenade.
Dans la région, l’architecte avait également construit des résidences à Ilbarritz, la villa « Sémiramis » avenue de la Marne à Biarritz, et un hôtel près de le plage de la Madrague à Anglet.... A Paris, il édifia des cinémas, des casinos et plusieurs grands cafés dont le « Colisée » sur les Champs-Elysées, qui existe toujours.
En 1927, la villa « Andalucia » qui fut achetée par un riche américain Reginald Wright s’embrasa. Marqué par ce drame où il faillit succomber, le milliardaire mis en vente la propriété. C’est alors que le mécène M. de Roviralta la racheta et en fit don au gouvernement espagnol.
La demeure, remaniée par l’architecte André Pavlovsky et rebaptisée « Les Escaletes » par le consul Baselga, renaîtra de ses cendres en se métamorphosant en une résidence diplomatique permanente.

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