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Tradition
Biarritz : 75 bougies pour le « Quinze août » à Isauria
Biarritz : 75 bougies pour le « Quinze août » à Isauria

| Alexandre de La Cerda 436 mots

Biarritz : 75 bougies pour le « Quinze août » à Isauria

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La famille réunie à Isauria ©
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Une assistance multigénérationnelle... avec beaucoup de jeunes ! ©
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Afin de célébrer le 75ème anniversaire des « Quinze août à Isauria », cette mythique demeure biarrote du « quartier impérial », Katia Marion-Willemetz, avec ses fils et toute sa nombreuse et sympathique famille, et malgré la suppression cette année par le préfet de Pau des feux d’artifice en raison des conditions sanitaires, a perpétué la tradition qui fait le succès de l’événement depuis trois-quart de siècle : « En 1946 à Biarritz, nos arrière-grands-parents avaient ouvert leur porte à quelques amis pour admirer le feu d’artifice du 15 août depuis leur villa Isauria. Au fil du temps, cette réunion entre amis est devenue une soirée toutes générations confondues ».
Et autour de la famille des « Isauriens » (Willemetz, Gamet, Tuffal, Chollier), on reconnaissait certes beaucoup de Biarrots, mais également d’amis venus de bien plus loin, en particulier de Paris et de Madrid.

Le souvenir de Polo Willemetz associé à Clémence Isaure

L’occasion pour son cousin Antoine de rappeler en quelques mots émouvants l’importance de cette demeure pour toutes les générations et les branches familiales en y associant le souvenir de la mère de Katia, Paule-Françoise Willemetz, figure emblématique de Biarritz, trop tôt disparue il y a treize ans… Celle que ses amis proches appelaient du diminutif affectueux de « Polo » était une des dernières représentantes de la vie brillante du Biarritz d’autrefois. D’une exquise élégance et d’une extrême gentillesse, elle recevait fastueusement le 15 août à l’occasion du feu d’artifices de la ville, au point qu’une équipe de France 3 était venue la filmer pour le magazine « Thalassa » peu de temps avant sa disparition.

Madame Willemetz, dont le nom de femme mariée évoquait une parenté avec le célèbre rénovateur de l'opérette et auteur de plus de 3000 chansons (de « Mon homme » à « Dans la vie faut pas s'en faire »), de films et de revues, était très fière de sa maison.
Attenante à l’église russe, sa belle demeure avait déjà servi de cadre aux joyeuses réceptions de la comtesse de Jumilhac : on y rencontrait beaucoup de Russes, les Leuchtenberg, la grande-duchesse Marie, le Grand-Duc Dimitri, avant d’être acquise au début du XXéme siècle par l’aïeul de Paule-Françoise Willemetz, l’industriel Louis Lacroix, administrateur des chemins de fer français, également mainteneur et bienfaiteur de l’Académie des Jeux Floraux dont l’égérie, Clémence Isaure, avait inspiré le nom même de la Villa Isauria. Son effigie souhaite encore la bienvenue à l’entrée des appartements !

Clémence Isaure était considérée comme la restauratrice des Jeux Floraux à Toulouse, la plus vieille académie littéraire d’Europe puisque créée en 1323 par sept troubadours afin de préserver les traditions poétiques de l’Amour courtois. Victor Hugo, Edmond Rostand en firent partie, comme l’auteur de ces lignes.

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Polo Willemetz avec ses petits-enfants... qui ont grandi depuis lors ! ©
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Polo Willemetz : exquise élégance, extrême gentillesse ©
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