Le Bulletin du Musée Basque n° 192 est arrivé ! On le découvrira ce samedi 14 décembre 2019 à 11h au Musée Basque (salle Argitu) où le public pourradialoguer avec les auteurs des articles. Un pot amical suivra la présentation du bulletin.
Cette nouvelle édition voit le jour à un tournant de l’existence du Musée Basque : depuis le 1er novembre,Sabine Cazenave en a pris la Conservation et la direction, et le Musée Basque du XXIème siècle qu’elle dessine dans ses orientations est très séduisant. Le Bulletin aura sa place dans ce beau projet. Un bon début déjà avec ce numéro 192 qui accueille trois articles venus du Musée sur les six proposés. Changement au Bulletin également : Sophie Cazaumayou, qui a tant travaillé pour faire du Bulletin la belle revue qu’elle est aujourd’hui, a transmis le témoin à Jean-Michel Bedecarrax.
transformèrent Bayonne en profondeur à l’époque de Léon Bonnat, entre 1833 et 1922. Pierre Laborde, lui, nous amène en promenade sur les itinéraires touristiques de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port, tels que les recommandaient, de façon parfois surprenante, les guides, français et anglais, de la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu’à la guerre de 1914. Technique, l’article de Gilles Parent et Jonas Errazkin sur les mines et fonderies de cuivre d’Aezkoa l’est assurément, mais dans les bois et les grottes de cette vallée navarraise, on s’attend à voir surgir le Basajaun, le Seigneur de la forêt de la mythologie basque.
Maider Etchepare Jaureguy nous raconte, de l’intérieur, la vie du Musée Basque et l’évolution de la médiation avec le public, essentielle aujourd’hui pour montrer à celui-ci que tout le monde peut faire de belles découvertes dans un musée. L’académicien de la langue basque Jean-Louis Davant rend dans les deux langues, un hommage mérité à l’un des grands serviteurs de l’euskara, Joanès Casenave Harigile, qui laisse une oeuvre notable en dialecte souletin. Anaiz Aphaule-Duperret, chargée des collections au Musée Basque, nous fait découvrir une SaintJean-de-Luz fantomatique à travers 4 photos de Ladislas Konarzewski, venu de la Pologne sous domination russe pour fonder une dynastie de photographes luziens.
Un travail sur le gascon en Guipuzcoa dans le Bulletin d'études historiques
La nouvelle édition (n°52) du Bulletin d'études historiques sur Donostia (« Estudios Históricos sobre Donostia ») publie des articles sur le commerce et le pouvoir politique, en particulier une étude sur la langue gasconne à Donostia et sur son territoire au XIVème siècle est l'œuvre d'Iago Irijoa Cortés et est écrit en basque : « Gipuzkoa eta gaskoi hizkuntza : 1310 eta 1316 bi dokumentu eta zenbat ohar ». La relation de la langue gasconne avec le commerce était une réalité dans la capitale du Guipuzcoa, qui avait une forte activité économique à travers principalement le port de Pasaia, ce qui a provoqué l'attraction des gascons provenant tant du royaume de France que de l’Aquitaine anglaise. français et anglais, comme expliqué dans le nouveau bulletin. Mais le passé de Saint-Sébastien n'était pas seulement fait de commerce : c’était aussi un foyer de spiritualité et un lieu d'établissement des principaux ordres monastiques de l’époque. Le nouveau numéro de ce bulletin historique comprend également une étude d'Ana Peña Fernández intitulée « El Castillo de Santa Cruz de la Mota de San Sebastián » et traite de la fortification défensive au musée de la ville ainsi qu’un article de María Rosario Roquero : « Vivre dans une place militaire, un vision différente de l'histoire de Saint-Sébastien de 1719 à 1840 ».
L'interdiction de la sokamuturra (lâcher de vaches dans les rues), la seconde guerre carliste, l'échec du projet de la Casa de la Misericordia et l'occupation militaire au siècle des Lumières constituent d'autres sujets traités dans la revue.