La nouvelle Maison Funéraire vient d’être inaugurée à Anglet par le Maire Claude Olive, les élus de la ville et le personnel du groupe OGF le lundi 22 mai dernier.
Située au 98 Avenue de l’Adour dans un ancien centre de formation reconverti en funérarium, la Maison funéraire disposera de quatre salons d’accueil des familles dotés du nom de chacune des forêts de la ville d’Anglet et de celui de l’Adour qui longe l’estuaire du cours d’eau (*).

Accueillis sur le site par le directeur de OGF Cédric Bonin, Jorg Wippermann, directeur territorial, et les personnels de l’entreprise, le mot de présentation rappela la personnalité de ce quartier de la forêt angloye de Blancpignon où le bois de pin, l’eau et l’environnement rappellent la vie en tous ses états, fortement endommagé lors de l’incendie du site alentour qui fut un traumatisme pour la population attachée viscéralement à sa forêt originelle, en ce lieu patrimonial et écologique de l’âme de la cité !

Le Maire de la ville rappela dans son discours sa première décision de nouvel édile de la ville lors d’un premier mandat, la création du premier funérarium à Anglet pour sa population, une initiative rééditée ce jour à Blancpignon son quartier de naissance, “le plus beau quartier de sa ville”, ajouta-t-il non sans humour, et auquel il reste foncièrement attaché.
Ce nouvel funérarium vert in situ s’inscrit dans un projet d’ensemble d’extension du cimetière de Blancpignon où le nombre de sépultures, celui de colombariums devraient s’accroître, avec la création par la ville “d’une salle ouverte désormais de recueillement à tous les cultes et aux familles choisissant leurs funérailles.”

La ville d’Anglet, dotée d’une population de 48 000 habitants, souligna le Maire, se devait de disposer de ces espaces funéraires requalifiés tous les ans par l’autorité préfectorale en demande pour la population.
Dans un temps encore récent, le projet initial du crématorium avait été Blancpignon mais la décision du maire en accord avec le maire de Biarritz Didier Borotra fut de placer le projet à Parme en face de l’aéroport actuel.

La ville d’Anglet, poursuivant ses projets d’investissements en cours, a désormais développé son complexe funéraire en ce quartier maritime au cœur d’un programme de reboisement en l’étude de ces terres désolées par l’incendie qui fit des dommages environnementaux en cours de réparation.
“L’âme verte de la ville et de l’agglomération des trois cités BAB originelles rétablit la chaîne de la vie” comme rappelé par le Maire, soucieux de doter sa commune de toutes les infrastructures nécessaires à la population, de la crèche, les cantines scolaires, les résidences et l’habitat des familles, les maisons de retraite, les résidences des habitants nouveaux arrivants, et in fine le temps de la mémoire et celui des maisons funéraires...

Du funérarium au crématorium, au cimetière et aux espaces mémoriels en cours de projets, le monde du funéraire vit une métamorphose entre ceux familiers à l’inhumation traditionnelle et tous ceux qui, faute de sépultures, choisissent la crémation en attente de lieux du souvenir accordés à ce choix personnel.

Il va s’en dire que la question ouverte est une proposition inachevée pour l’heure pour ceux qui par défaut demanderaient encore d’autres projets pour la conservation des urnes funéraires hors des habitations, dans des cimetières existants ou pourraient rejoindre la forêt, la mer ou des espaces verts actuels en toute légalité, dans des lieux conçus pour cette fonction mémorielle.

Claude Olive rappela encore combien la création d’une nouvelle crèche, celle de la piscine à venir et d’une bibliothèque communale figuraient parmi ses projets imminents dans l’exécution de son mandat en cours.

(*) NDLR : cette nouvelle Maison Funéraire ne comporte pas de salle de cérémonie ce qui risque de priver les croyants – en particulier les chrétiens – d’un accompagnement religieux correspondant à leur foi. Heureusement, le maire d’Anglet n’a pas manqué de préciser qu’au cimetière de Blancpignon, une salle de cérémonie, entre autre « ouverte aux églises », pourrait pallier ce manque. Par ailleurs, pour les défunts en manque de sépulture qui auraient souhaité une « crémation », la question du devenir des urnes contenant leurs cendres reste posée : en principe, leurs proches et descendants n’ont pas le droit de les conserver à domicile… Il reste leur possibilité de dispersion, en particulier au large, dans l’Océan, mais cette opération a un coût !