Maurice Ravel était né à Ciboure le 7 mars 1875 et décédé à Paris le 28 décembre 1937. @À l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, notre région bénéficiera d'une édition exceptionnelle du Festival, du 28 août au 7 septembre ! @L'Académie accueillera comme chaque été des jeunes musiciens venus du monde entier et des professeurs de renom, et se déroulera du 19 au 31 août. @Évènements incontournables, orchestres et artistes majeurs, journées spéciales, lieux inédits, programmes originaux, créations… @Dans le cadre unique du Pays Basque, Bertrand Chamayou, directeur artistique, et l'équipe du Festival et de l'Académie convient le public à trois semaines de célébration autour de Ravel et de son univers foisonnant, dont le programme définitif devrait être annoncé d'ici deux/trois mois !
La naissance du futur compositeur
Maurice Ravel était-il vraiment basque ? Qui étaient ses parents ? @La mère de Ravel était née de père inconnu et le compositeur était toujours resté évasif sur l'endroit où ses parents s'étaient mariés afin que l'on ne découvre pas ce détail… un peu ennuyeux dans la bonne société où il vivait ! Il disait toujours que ses parents s'étaient connus en Espagne, ce qui était vrai, et mariés là-bas, ce qui ne l'était pas… Il y a quelques années, des chercheurs plus perspicaces avaient trouvé l'acte de mariage des parents de Ravel à la mairie du XVIIIème arrêt de Paris dont le maire était un certain… Georges Clemenceau ! Et l'on a donc découvert cette incertitude sur l'identité de son grand-père. En revanche, sa grand'mère maternelle était bien d'ici : elle descendait d'une vieille famille de corsaires de Ciboure ; c'était les Delouart ou del-Huarte. JE SOUTIENS @ @
Quant à la belle maison d’armateur à Ciboure, nommée Estebania et où le compositeur était né, elle n'appartenait pas à sa famille ; mais sa tante en était la gardienne.
C’est elle qui lui apprit plus tard les rudiments de langue basque dont il fut si fier toute sa vie. Elle vendait du poisson. Et c’est elle qui permit à sa sœur Marie Delouart, épouse d’un ingénieur savoyard, d’y donner naissance à son fils Maurice le 7 mars 1875.
Or sa tante ne savait pas écrire : lorsqu’elle avait fait déclarer la naissance du petit Maurice, elle dut se contenter d’une croix pour signer le document !
La suite de cette extraordinaire "trajectoire" musicale dans le prochain numéro de "La Lettre du Pays Basque", la semaine prochaine...
