Logement dans un complexe touristique proche de Dubrovnik, principal centre d’intérêt de la riviera dalmate, qui débute sa saison touristique, après deux années de quasi fermeture, les frontières étant pratiquement fermées aux déplacements non essentiels, dont le tourisme.
Mardi 29 mars : C’est la contrepartie pour un maximum de découvertes en peu de temps (pas comme les Chinois quand même), lever à 6h10, petit-déjeuner à 7h30 et départ à 8h30. La destination du jour est la ville de Split que nous visiterons (en partie) après le déjeuner dans un restaurant avec vue sur une rivière, dans la région d’Omis où se situe l’hôtel Plaza, pour la nuit à venir.
Arrivée impérative à Split à 14h30, afin de respecter le timing… Chemin faisant, nous quittons brièvement la Croatie durant quelques kilomètres en Bosnie-Herzégovine.
Mario procède à quelques tractations aux frontières et franchissements assez rapides avec un seul contrôle des documents d’identité.
Différence constatée lors d’un arrêt « technique » à une station-service hôtel restaurant, les prix sont affichés en euro en Bosnie-Herzégovine (comme au Monténégro ou au Kosovo, pays non européens).
De Split nous connaîtrons uniquement le centre-ville historique aménagé dans l’enceinte des restes du palais (qui fut grandiose et étendu) de l’empereur Dioclétien (IIIème siècle av. J.-C.), qui y vécut les neuf dernières années de sa vie.
Très bien conservés, les anciens murs d’enceinte auxquels malheureusement se sont accolés depuis des boutiques, des bars et des bâtiments Renaissance et Art Déco.
Le péristyle, centre névralgique du palais, est superbe.
Ce sera la seule journée ensoleillée de la semaine. 25°. Cela mérite une bière et une glace en attendant le départ ?
Dîner au restaurant à l’ambiance pirate de l’hôtel Plaza, à quelques kilomètres.
La mauvaise nouvelle du soir : longue journée demain, départ à 8 heures d’où réveil programmé à 5h45, petit-déjeuner à 7 heures. Nous ne connaîtrons pas les éventuelles folies d’Omis by night…
Mercredi 30 mars : Pour débuter la journée, découverte de deux petites villes classées au patrimoine de l’Unesco, Trogir et Šibenik, visites malheureusement gâchées en partie par la météo. Ciel très bas, beaucoup de vent et la pluie qui s’est invitée sur la route menant à Zadar, capitale administrative de la Dalmatie, notre étape du soir. Trogir, à l’abri derrière des remparts que protège un fort, des ruelles piétonnes menant à une église-cathédrale semblant un peu à l’étroit dans le quartier. Puis Šibenik à l’heure du déjeuner dans un petit endroit sympathique, proche des quais sur la rivière (ou un bras de mer entre des îles) dans l’ancien quartier des pêcheurs. A l’intérieur il aurait fait moins froid…
Certes, Šibenik est moins visitée que Split, Dubrovnik ou Zadar, mais elle possède tout de même beaucoup de charme. La cathédrale Saint-Jacques, inscrite au Patrimoine de l’Unesco, est l’une des plus fascinantes de Croatie.
Elle fut construite entre 1431 et 1536. Une construction originale en pierres séchées non cimentées dont le plus grand trésor est son baptistère situé sous l’abside sud au niveau de la rue, joyau de l’art sacré en Croatie (XVe siècle) aux pierres finement ciselées et ajourées dans la partie supérieure.
Pour accéder au fort Saint-Michel qui défend la cité, il suffit de suivre les unes après les autres les ruelles, chemin ascendant. Chemin faisant, cela permet d’approcher palais, maisons anciennes et églises. Le fort est bien atteint, mais il est fermé et sa découverte aurait été minime, météo pas terrible et guère de temps libre avant de continuer la route vers Zadar. « On the road again !»
Zadar, plaque tournante de la Dalmatie pour rejoindre les îles ou pour poursuivre la route vers Split. La ville de Zadar possède un magnifique cœur-de-ville, qui aurait pu constituer une sérieuse rivalité avec Dubrovnik sans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
Construite sur une presqu’île, la partie à visiter accumule petites ruelles, jolies églises et ruines archéologiques. Curiosité locale, « l’orgue de mer » sur la promenade maritime dont les sons assurent une ambiance musicale permanente (un peu comme à Donostia/Saint-Sébastien, du côté du Peigne du Vent). Les pavés blancs, polis par les promeneurs, dégagent une ambiance presque irréelle d’une autre époque.
Les nuages, le vent et la pluie gâchent quelque peu la visite du Forum romain situé face à la cathédrale (fermée) et des ruelles où alternent (enfin) magasins, pâtisseries, bureaux de change, cafeterias. Souvenirs ou articles de luxe. « Zadar in the rain », la pluie incessante n’incite guère à la promenade durant le « temps libre » en fin de visite. Il fallait goûter le Marasquin, liqueur locale créée dans un couvent de nonnes : c’est fait, je n’y reviendrai plus. Logement à l’hôtel Kolovare, pas tout jeune puisque datant de la Yougoslavie de Tito. Heureusement modernisé depuis. Y ont été accueillis les enfants évacués lors de la guerre avant leur envoi à l’étranger. Pour demain, qui devait être la journée dédiée aux beautés de la nature, cela s’annonce mal côté météo…
Jeudi 31 mars : L’avenir appartenant à ceux qui se lèvent tôt, réveillé (hélas) dès 4h20 pour réveil programmé pour seulement 5h45. Magnifique petit-déjeuner ! Deux heures de route pour arriver au parc national de Plitvice (Plitvička Jezera) inscrit au patrimoine de l’Unesco, en direction du nord du pays. La météo n’est guère de notre côté, brume et averses de pluie pour débuter une marche qui nous fera découvrir et longer la plupart des 16 lacs et 92 cascades, chemin descendant. Pluie par intermittence sur la route menant au parc. Pour y accéder, une autoroute de montagne, qui peut être fermée en cas de vents violents ou conditions météorologiques défavorables. Un peu des deux ce matin, mais l’autoroute est ouverte à la circulation.
Les lacs de Plitvice sont une des merveilles de la Croatie, à juste titre inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité. C'est le premier parc national croate par le nombre de visiteurs. Au sein de vallées encaissées ou très larges, les Plitvička Jezera sont une succession de 16 lacs qui tombent en gradins sur environ 130 m de dénivelé dans un environnement totalement préservé. Le tout entouré d'épaisses forêts de sapins, épicéas, hêtres, érables, charmes, etc. Et des animaux rares, comme loups et ours (il y en aurait une vingtaine), des chats sauvages, des cerfs, des sangliers, des blaireaux... Une visite obligatoire que nous effectuerons sous la pluie donc, avec une luminosité rendant plus mystérieuse cette excursion à pied durant une heure et demie, du point d’entrée P3 au point P1 d’où nous finirons la balade en bateau à propulsion électrique jusqu’au centre touristique du parc. Déjeuner dans un des restaurants du site.
Il fera nuit tôt ce soir à Zagreb où l’hébergement a été changé en dernière minute. Tant mieux, ce sera au Westin, un 5 étoiles ! Arrivée dans la capitale au plus mauvais moment de la soirée, la sortie des écoles et des bureaux… L’hôtel Westin se situe entre la ville-haute et la ville-basse. Certains téméraires partiront individuellement découvrir la ville, de nuit. Personnellement, c’est la piscine de l’hôtel que je découvrirai. Visite de Zagreb demain, ville-haute et ville-basse. Parapluie et coupe-vent indispensables. Presque une grasse matinée demain : réveil à 6h45 seulement !
Vendredi 1er avril : Après un petit-déjeuner matinal (mais pas frugal…) visite à pied pour découvrir divers monuments, principalement des églises, catholiques ou orthodoxes, hélas en extérieur seulement. Horaire trop matinal ? Comme à Zadar, la cathédrale, plus grand édifice sacré de Croatie, a survécu depuis huit siècles à plusieurs incendies et même un tremblement de terre. Elle est fermée pour travaux et ne laisse apercevoir qu’une seule de ses deux flèches émergeant des échafaudages. Autour de la cathédrale subsistent des vertiges des remparts datant de la Renaissance.
Visite à pied de la capitale prochainement…