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Tourisme
Voyage aux Amériques avec Manex Barace (1)
Voyage aux Amériques avec Manex Barace (1)

| Manex Barace 1061 mots

Voyage aux Amériques avec Manex Barace (1)

New-York avant le 11 septembre.jpg
New-York avant le 11 septembre ©
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New-York un an après les attentats, New-York se souvient (c'est bien Mattin sur la photo!).jpg
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New-York un an après les attentats, New-York se souvient (c'est bien Mattin sur la photo!).jpg

Nous poursuivons le périple aux Amériques avec notre globe-trotter basque - et chanteur d'Oldarra -, Manex Barace, en commençant par New-York.

Amérique du Nord, les USA

En 2020, les États-Unis avaient une population d’environ 331 millions d'habitants, les plaçant au troisième rang mondial à ce titre, après la Chine et l'Inde. Le pays s'étend sur 9,8 millions de km2, ce qui en fait le quatrième pays du monde en superficie après la Russie, le Canada et la Chine.

New-York

Que c’est grand New-York ! Premières impressions à l’arrivée à Grand Central Station, terminus de toutes les lignes de bus et de train : que de monde, que de bruit ! Et une foule bigarrée qui ne comprend même pas l’anglais que j’ai essayé d’apprendre au lycée de Biarritz ! Finalement on aime, ou pas, cette Big Apple (Grosse Pomme) comme l’appellent les New-yorkais (et le reste du monde). Il faut y demeurer et y revenir pour commencer à s’habituer au contact de ce Nouveau Monde, à l’accent et à la langue, aux mœurs, à la façon de vivre à l’Américaine. Oui, c’est grand New-York, ville la plus peuplée des USA : 800 km2, 55 km du nord au sud, sans doute près de 9 millions d’habitants en 2021. 
A l’origine une simple île (Manhattan) peuplée d’Indiens Algonquins, la future ville sera « troquée » contre quelques kilos de bimbeloterie en 1624… Record du nombre de visiteurs en 2019 avec plus de 67 millions de voyageurs venus flâner lentement ou au pas de course dans ses rues, découvrir quelques-uns des dizaines de musées, et jusqu’à la date du 11 septembre 2001 monter au 110e étage d’une des tours jumelles du World Trade Center situé face à la baie, presque à l’extrémité sud de Manhattan, afin d’y repérer Miss Liberty, la statue de la Liberté, symbole à la fois de la ville et de la nation américaine.

New York est la ville la plus visitée des États-Unis, nettement devant Los Angeles et Las Vegas. Rares seront les visiteurs qui iront se perdre dans les quatre autres « boroughs » (arrondissements) de la mégapole. Pourtant c’est dans le Bronx ou à Staten Island que l’on peut découvrir une New-York différente, sans les rangées de gratte-ciels qui restent le symbole de la cité. Chance lors de mes premiers voyages, il était encore possible de visiter sans problème la statue de la Liberté et même de monter jusque dans la couronne (depuis les attentats de 2001 cela ne l’est plus). Comme autrefois les millions de migrants à leur arrivée dans le pays par bateau, dès avant l’accostage sur l’île, je suis saisi d’admiration devant cette statue gigantesque œuvre du sculpteur alsacien Bartholdi.

Il est quasiment impossible de résumer en quelques lignes tout ce qui peut être fait à New-York en quelques jours. Rien que pour les spectacles, un journal spécial est édité chaque semaine. La liste des musées et des centres d’intérêt ressemble davantage à un annuaire téléphonique qu’à une brochure de loisirs. Citons tout de même, au risque d’en oublier beaucoup, mes découvertes de cette première approche (1976), qui seront complétées lors de voyages ultérieurs : Rockefeller Center, la 5e Avenue, Times Square, Broadway, le palais des Nations Unies, le panorama depuis le 102e étage de l’Empire State Building, le Madison Square Garden et ses manifestations culturelles et sportives, le quartier financier de Wall Street, le panorama depuis le 110e étage d’une des tours jumelle (jusqu’à la date fatidique du 11 septembre 2001), du sommet du nouveau World Trade Center et son musée Memorial 9/11 désormais, les quartiers de Soho et Greenwich Village, quartiers d’artistes et étudiants, le Lincoln Center, ses musées et salles de spectacles, Central Park (pas recommandé la nuit !) poumon vert de la mégapole, l’université de Columbia, une des plus prestigieuses universités américaines, sans oublier le quartier de Harlem, de préférence de jour si à pied mais en bus le soir, les dizaines de musées dont, a minima quelques salles (!) de l’immense Metropolitan Museum et son annexe « The Cloisters », reconstruction à partir de cloîtres français démontés et transportés pour y être remontés à NYC (!), un concert au Metropolitan Opera pour les mélomanes, le Guggenheim et le MOMA-Musée d’art moderne, au moins la Saint Patrick’s Cathedral toute petite entre les gratte-ciels et la cathédrale Saint John the Divine (la plus grande au monde) toujours en construction. Pour les amateurs de photos, les plus beaux clichés sur Manhattan se réalisent soit depuis les ponts qui enjambent l’East River et l’Hudson River, soit depuis le Ferry Staten Island à destination du New Jersey (et c’est gratuit !). J’allais oublier Chinatown où la cuisine est variée et bon marché et Little Italy où le Chianti coule flot et où on mange de ces spaghettis… 

Grâce à la conception typiquement américaine de la ville, il est très difficile de se perdre une fois le système des rues et des avenues bien compris. Dans le métro, ne pas confondre Uptown (direction nord) et Downtown (direction sud). Ma première erreur lors de mon arrivée à Grand Central Station depuis l’aéroport fut, pour me rendre chez des nouveaux amis new-yorkais, de me tromper de sens et de débarquer en pleine nuit en plein Harlem… Heureusement une patrouille mixte de policiers me raccompagna sur le quai du métro et attendit le départ du train vers Downtown…
Il est plus facile de profiter d’un séjour à New-York depuis quelques années. L’hébergement est cher. Il est vivement conseillé, en dehors des voyages « tout compris », d’acheter pour les déplacements en métro (sûr et rapide) et autobus (lent mais permet de voir la ville et ses habitants) une Metrocard valable pour trois jours, une semaine, un mois et un City Pass New-York pour les visites de musées et bâtiments, qui sert de coupe-file (en théorie car tous les touristes l’achètent). A ne pas oublier, aux Etats-Unis les prix dans les restaurants, hôtels, taxis et magasins sont toujours affichés hors taxes ou pourboire : il faut toujours penser à les rajouter ! Si les soins sont d'excellente qualité, ils sont hors de prix. Il est utile de contracter une assurance couvrant frais médicaux et rapatriement. Les ordonnances françaises ne permettent pas d'acheter des médicaments sur place, prévoir le nécessaire. 

Pour les déplacements dans l’immense pays, on choisira selon son budget et les destinations l’expérience de la location d’une voiture (surtout si possibilité de partage des frais) ou l’achat d’un forfait avion ou autobus.

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