Lettre de Guy Saigne, lauréat du Prix des Trois Couronnes pour son ouvrage "Léon Bonnat au-delà des portraits", adressée à Anne et Alexandre de La Cerda, président du Prix :
Chère Madame, Cher Monsieur,
Plagiant Eric Satie, je pourrais dire « Moi, pour la modestie, je ne crains personne » : l’attribution du prix des Trois Couronnes a été un grand honneur et une immense satisfaction personnelle, et je vous en remercie très chaleureusement.
Mais au-delà du plaisir personnel, et comme je l’ai brièvement dit lors de la cérémonie, les prix contribuent à la notoriété d’un livre, d’un travail quel qu’il soit. Je me suis toujours attaché à ce que mes livres soient mis à la disposition des chercheurs, étudiants, historiens de l’art, experts, spécialistes de la peinture des XIXème et XXème siècles, au-delà du public habituel des amateurs d’art, et je suis toujours très heureux lorsque j’apprends qu’ils sont proposé aux chercheurs ou lecteurs de telle bibliothèque universitaire ou de musée, telle institution française ou étrangère… Les prix littéraires favorisent cette diffusion, et ce fut le cas pour le premier volume avec les deux prix qu’il a reçus. Merci pour l’aide que vous m‘apportez dans ce sens avec l’attribution du prix des Trois Couronnes à mes deux volumes.
La cérémonie du 29 avril a été un réel plaisir, dans ce lieu admirable tellement propice à une remise de prix littéraires, dans une ambiance chaleureuse et amicale. J’étais très fier d’être dans cette cérémonie le doyen (oh combien !) d’une cohorte de jeunes lauréats brillants et talentueux, très heureux également de rencontrer ces jeunes hommes aux profils rares, aux tempéraments forts, affirmés, aux personnalités attachantes, et ce fut une très belle découverte pour moi-même, mon épouse, ma fille et mon gendre.
Merci encore.
Je vous prie de croire, Chère Madame, Cher Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Très amicalement, Guy Saigne