Et Luis Mariano accompagnera votre courrier !
Le 13 juillet prochain, La Poste émettra un timbre à l’effigie de Luis Mariano à l’occasion du 50ème anniversaire de sa disparition.
Lorsqu’il ouvrait la bouche pour donner de la voix, il chantait à ravir, à la façon d’un rossignol milanais. Il montait et descendait la gamme en virtuose. Toute sa vie, Luis Mariano ne fit que ce qu’il aimait faire : chanter ! Luis Mariano Eusebio Gonzalez y Garcia poussa son premier cri le 13 août 1913 ou 1914 (sa mère changea sa déclaration sur les registres de l’état civil pour lui éviter d’être enrôlé trop tôt dans l’armée) à Irun. Luis, né dans un milieu modeste, apprit à chanter dans la célèbre chorale basque Eresoinka créée par le Gouvernement Basque durant la guerre civile espagnole. Devenu chanteur d’opéra au sortir du conservatoire de Bordeaux, il démarra une carrière de ténor à l’Opéra-Comique de Paris avant de suivre les conseils d’un vieux professeur de chant qui lui suggérait d’embrasser le répertoire du bel canto. Il fit ainsi une carrière sans pareille dans l’opérette. Adoré par les femmes qui le portaient aux nues, Luis Mariano, ses deux premiers prénoms accolés firent son nom, chevelure brillantinée, physique exotique, taille mince, costumes colorés à pompons, nous raconte une époque bénie des dieux.
Révélé au public par « La Belle de Cadix », première des opérettes dont il fit un triomphe à Noël 1945, il dut son phénoménal succès à son timbre d’argent, certes, aux airs de Francis Lopez et aussi aux temps qu’il traversa. Sa voix d’or, consacrée principalement au théâtre du Châtelet à Paris et sur les scènes du monde entier, résonnait comme un miracle et une mélodie de bonheurs. Mariano, de sa voix dont on disait qu’elle fendillait le cristal, chantait des royaumes imaginaires, des carnavals féeriques et invitait au rêve et à la romance. Voyageant de par le monde, pour le plus grand plaisir de ses fans, il multipliait les contre-ut, comme à la fin du « Chanteur de Mexico » et, entre deux tournées, venait se reposer dans le petit village d’Arcangues où il repose sous une pierre tombale rose constamment fleurie.
Cinquante ans après sa disparition, le 14 juillet 1970, il continue, pour l’éternité, à nous faire croire à des lendemains qui chantent en nous enchantant de ses vocalises qui nous grisent. (Les lignes qui précèdent sont pour partie reproduction de la présentation officielle de l’émission du timbre, mise en page et conception graphique : Bruno Ghiringhelli).
Edité à 600.000 exemplaires, le timbre d’une valeur faciale de 1,16€ (lettre prioritaire) sera vendu en avant-première les vendredi 10 et samedi 11 juillet au bureau de poste de Bidart, 21 avenue d’Atherbea à Bidart.
À partir du 13 juillet, on pourra l’acquérir dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Phil@poste, Service Clients, Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux CEDEX 09, par téléphone au 05.53.03.17.44 et par mail sav-phila.philaposte@laposte.fr et sur le site Internet : www.laposte.fr/boutique