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Critique musicale
Swingin'Bayonne : ultime feu d'artifice jazzistique au château d'Arcangues... avant pass'contrôle coercitif & crépuscule sanitaire
Swingin'Bayonne : ultime feu d'artifice jazzistique au château d'Arcangues... avant pass'contrôle coercitif & crépuscule sanitaire

| Alexandre de La Cerda 461 mots

Swingin'Bayonne : ultime feu d'artifice jazzistique au château d'Arcangues... avant pass'contrôle coercitif & crépuscule sanitaire

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Michel d'Arcangues présente les musiciens ©
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Avec la belle voix de Pablo Campos également au piano .jpg
Avec la belle voix de Pablo Campos également au piano ©
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Le public enthousiaste au salon des Gobelins ©
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z... et dans le parc, un couple dansait à l'ombre du chêne tutélaire.jpg
... et dans le parc, un couple dansait à l'ombre du chêne tutélaire ©
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Le concert de jazz d'Arnaud Labastie et du Swingin'Bayonne au château d'Arcangues avait été avancé d'une journée, au 20 juillet afin d'éviter les contraintes sanitaires mises en place à partir du lendemain mercredi. C'était donc un véritable sentiment de joie et de liberté qui portait le public venu en nombre malgré le changement de date programmé au dernier moment à la suite des menaçantes déclarations présidentielles. 
Oui, il flottait comme un irrésistible désir de musique, de rythmes et de libertés au Salon des Gobelins du château d'Arcangues & salon adjacent : certes, Célia Marissal, déclarée "cas contact", manquait à l'appel, mais il y avait la voix chaude et la guitare de l'Australien Dave Blenkhorn.

Dernier d’une fratrie de neuf enfants, David Blenkhorn avait grandi dans une ferme près de Tamworth (à 400km au nord de Sydney) et s’était initié à la musique à travers les disques de ses frères aînés : jazz, country, rock & roll et blues qui constituent le fondement de son jeu de guitare. C’est Django qui lui donna envie de se mettre à l’instrument, assez tard, à 21 ans ! 
En 2001, il effectue un premier séjour en Europe pour rejoindre son mentor, Tom Baker, programmé au festival d'Ascona en Suisse. Devenu un habitué du festival, après de multiples allers-retours entre les deux continents, Dave Blenkhorn se fixe à Londres puis dans le Bordelais où il réside depuis lors. 

Une forte prédominance blues dans son programme, et du coup, un chant plus présent : au total, un style très swing qui s’alliait merveilleusement au langage de ses partenaires du « Swingin'Bayonne » et qui emporta d'autant plus une salle enthousiaste qu'était entré en scène un jeune "pianiste agile et élégant" en la personne de Pablo Campos : un chanteur assuré dont la voix très « musicienne » acheva d'enchanter le public ! Ce jeune prodige dont la famille réside à Cambo avait été présenté au « Swingin’ Bayonne » par le batteur Jean Duverdier : parallèlement à ses études (le bac à quinze ans et Sciences-Po à vingt !), Pablo entreprit une carrière pianistique dès seize ans et fondé un trio avec lequel il parcourt avec succès les festivals depuis sept ans, et quelques enregistrements à la clef. Il s’impose aujourd’hui comme l’un des meilleurs pianistes & chanteurs de la jeune scène jazz.   

Et dehors, par les fenêtres grandes ouvertes sur le parc, on apercevait un jeune couple qui dansait à l'ombre d'un chêne titulaire... avant de rejoindre la salle : l'image même du bonheur assuré par le maître des lieux, fidèle à la tradition séculaire et au tempérament artistique de ses ancêtres, les célèbres marquis : Michel d'Arcangues était même au comble de la joie d'avoir retrouvé la veille son fils Louis, revenu d'un long séjour universitaire en Europe Centrale !    

Répondre à () :

Alan Abeberry | 24/07/2021 09:45

Coercitif crépuscule sanitaire Ahahaha Alexandre amusant jeu de mots même si le contexte est pas drôle

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