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Danse de la semaine
St-Pétersbourg : Nhoa de Coquereaumont, jeune danseur dacquois, intègre la célèbre école Vaganova
St-Pétersbourg : Nhoa de Coquereaumont, jeune danseur dacquois, intègre la célèbre école Vaganova

| Nhoa de Coquereaumont 255 mots

St-Pétersbourg : Nhoa de Coquereaumont, jeune danseur dacquois, intègre la célèbre école Vaganova

Il y a une semaine, j’ai franchi les portes de l'école Vaganova de Ballet en Russie, une institution légendaire qui incarne l’essence même de la danse classique. Bien que j’aie également été accepté à l’English National Ballet School de Londres et à l’European School of Ballet d’Amsterdam, c’est ici, à Saint-Pétersbourg, que j’ai choisi de poursuivre mon rêve.
Dès mes premiers pas, la grandeur du lieu m’a submergé. La barrière de la langue russe est un défi de chaque instant, mais je m’accroche avec détermination. Mon premier cours dans le célèbre studio Petipa restera gravé dans ma mémoire : sentir la pente du studio reproduisant celle du théâtre Mariinsky et poser mes mains sur la barre où Rudolf Noureev ou encore Mikhaïl Baryshnikov ont eux-mêmes dansé fut un moment d'une émotion indescriptible, une connexion palpable avec l’histoire de la danse.
Avant de faire le grand saut, j’ai été formé au Centre Chorégraphique Christian Conte et Martine Chaumet, près de Libourne, où j’ai appris toute la rigueur de la méthode Vaganova. Je suis profondément reconnaissant envers mes professeurs, Martine Chaumet et Alexandre Nipau, qui m'ont préparé avec tant de passion et de patience.
Un merci particulier à Monsieur le Consul de Russie à Biarritz, Monsieur de la Cerda, dont le soutien m’a permis de partir en Russie, réaliser ce rêve. Aujourd’hui, chaque journée passée à l’école Vaganova me rapproche un peu plus de mon but, et malgré les difficultés, l’excitation et la fierté de faire partie de cette institution me poussent à me surpasser chaque jour.

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