Culture et Patrimoine Senpere organise une très intéressante conférence sur l'apesanteur qui aura lieu le jeudi 23 janvier à 19h à la ferme Inharria au quartier Ibarron de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Elle est comme d'habitude gratuite et il est préférable de s'inscrire sur le site de l'Association : https://www.cultureetpatrimoinesenpere.fr/manifestations/manifestations.html
Cette conférence promet d'être passionnante car présentée par le spationaute Philippe Perrin qui "eut la chance, à force de ténacité, de voler dans la navette spatiale Endeavour et faire trois sorties extra-véhiculaires".
Il fut aussi pilote de chasse et pilote d'essai.
Né le 6 janvier 1963 à Meknès, au Maroc, ce polytechnicien obtint sa licence de pilote d'essai en 1993 à l’École du personnel navigant d'essais et de réception en ayant été affecté au Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge : il pilotant des Mirages F1 CR, Philippe Perrin assura plusieurs missions en Arabie saoudite et en Afrique tout en effectuant un stage à la Cité des étoiles près de Moscou, en Russie.
Affecté au 2/33e Escadron de reconnaissance sur la base aérienne de Strasbourg et participant à de nombreuses missions de combat pendant la Guerre du Golfe, Philippe Perrin dirigea les opérations de l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes avant de devenir chef-pilote au centre d’essai en vol. Sa carrière militaire qui le mena au grade de Colonel en fit un expert en relations internationales, et il passa sa licence de pilote de ligne en 1996, année où il rejoignit le CNES et fut sélectionné comme astronaute pour participer à une mission à bord de la Navette spatiale américaine. C'est du 5 au 19 juin 2002 que Philippe Perrin œuvra à bord de la Station spatiale internationale : au cours des 332 heures passées dans l’espace, il effectua trois sorties extravéhiculaires de près de 20h afin d'installer sur la station une base mobile utilisée pour un bras robotique.
Il fut ensuite pilote d’essai chez Airbus à Toulouse, avant d'y être élu conseiller municipal en 2020... Et il a publié récemment "En apesanteur" chez Michel Lafon.