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Cinéma
Saint-Jean-de-Luz : "L'Enigme Velázquez", documentaire de Stéphane Sorlat au "Select"
Saint-Jean-de-Luz : "L'Enigme Velázquez", documentaire de Stéphane Sorlat au "Select"

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Saint-Jean-de-Luz : "L'Enigme Velázquez", documentaire de Stéphane Sorlat au "Select"

Le cinéma "Le Select" de Saint-Jean-de-Luz diffusera le mercredi 26 février prochain à 18h le film "L'Enigme Velázquez" de Stéphane Sorlat (durée : 1h28) qui sera suivi par une animation évoquée par l'historien de l'art Jean François Larralde (qui vient de donner une conférence intéressante sur le peintre Gustave Caillebotte).

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Stephane Sorlat, le réalisateur ©
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Synopsis : Diego Velázquez, peintre des rois et des humbles, maître du hors-champ et des mises en abyme, se trouve au coeur d'un voyage cinématographique défiant les conventions. De la profondeur hypnotique des Ménines aux niveaux de lecture vertigineux des Fileuses, "L'énigme Velázquez" s'attache à élucider une question troublante : comment cet artiste, admiré par des génies tels que Manet et Dalí, demeure-t-il si souvent en marge de la mémoire collective ? 

Guidé par le fil symbolique de l'eau, métaphore du mouvement et de la réflexion, le film traverse les siècles et les continents, mêlant avec audace récits d'historiens, interprétations contemporaines et méditations sur l'héritage universel d'un maître inégalé. "L'énigme Velázquez" clôt une trilogie entamée avec "Le Mystère Jérôme Bosch" et "L'Ombre de Goya".

Les places sont à prendre individuellement au tarif normal  ( 6€50  et 5€90 carte abonné).

Réservations sur :  https://www.cineluz.fr/reserver/F614966/ 

Admiré par Edouard Manet et les peintres impressionnistes, Diego Vélasquez a inspiré aussi Picasso et les artistes du XXe siècle : son art représente sans aucun doute une des étapes essentielles de l'histoire de l'art occidental.

Ses premières sont des peintures des « Bodegones » scènes de genre où figurent des natures mortes ou des tableaux religieux, interprétés d'une façon naturelle.

Dans ses œuvres de jeunesse, l'influence du Caravage est manifeste, comme le montrer l'organisation des scènes et les violents contrastes de l'ombre et de la lumière.

En 1623, vient le tournant de sa carrière : le comte-duc d'Olivares, ministre de Philippe IV, l'appelle à la Cour de Madrid, où il est nommé du peintre roi. L'artiste se consacre alors au genre du portrait en manifestant son admiration pour l'œuvre de Titien. Ainsi, le réalisme caravagesque des années de jeunesse s'enrichit-il d'un souffle nouveau, qui permet à l'artiste d'élargir la gamme de ses sujets : l'assurance de la touche et la richesse de la couleur caractérisent ses peintures d'histoire et ses tableaux mythologiques.

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